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    Sept hivers à Téhéran
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    Jylg
    Jylg

    43 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2023
    Autant un film qu'un documentaire, cette histoire , sans doute pas unique est à connaître par tous. Très important et fabuleux témoignage de cette famille meurtrie à jamais par le viol de leur fille, et encore plus par cet après Iranien. À voir pour savoir.
    Anne La Gazelle
    Anne La Gazelle

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2023
    Sujet passionnant et terrifiant à la fois. Mais ce n'est pas un film, c'est un documentaire. En plus, très pénible à regarder les scènes filmées sur un téléphone.
    Anne Laure
    Anne Laure

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2023
    Un bien beau documentaire qui devrait être montré dans toute les classes lorsque l'on veut parler droit de l'homme ou et égalité homme femme... nous ne sommes pas si différentes...
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2023
    En 2007, Reyhaned Jabbari, 19 ans, jeune décoratrice d’intérieur, est piégée dans un appartement de Téhéran par Morteza Sarbandi, chirurgien plastique, mais aussi probablement membre des services de sécurité intérieure, au prétexte de revoir la décoration de son cabinet médical. Il tente de la violer, elle s’empare d’un couteau, il la met au défi de le poignarder, elle frappe et il meurt…Elle est condamnée à mort, et le fils du défunt refusant de lui pardonner, la loi du talion s’applique et elle est pendue en 2014.
    Dans ce documentaire bouleversant voire glaçant ( car c’est un documentaire et non une fiction) la réalisatrice allemande Steffi Niderzoll donne à voir Reyhaneh pleine de vie, dansant, chantant à partir de vidéos familiales…Puis des témoignages poignants depuis sa prison, d’abord celle d’Evin, puis celle de Shahr-e Rey, au milieu de détenues prostituées ou droguées, des témoignages de prisonnières libérées qui l’ont côtoyée…Le calvaire et le combat jusqu’à la fin, de sa mère Shole, de ses sœurs , Shahrzad et Sharare, de son père Fereydoon…
    Cette mise en image à l’aide de vidéos souvenirs et de vieilles photos de famille, de maquettes de salles d’audience et de prisons et de nombreuses images (pour la plupart volées) de Téhéran, n’est pas toujours à la hauteur du sujet ...la plupart des vidéos ont été tournées avec des téléphones portables, elles sont de qualité médiocre et souvent peu stables…c’est gênant au regard de la dignité résolue de la famille.
    Et cette position de rejouer le drame du point de vue de l’échéance de son exécution, « après coup », en compte à rebours (les sept hivers du titre) surdramatisé au montage et à la musique et dans une narration faisant mine d’ignorer que tout est déjà joué, jusqu’au plan filmé au portable de la mère en voiture, à l’époque, attendant et espérant jusqu’à la dernière minute, est regrettable..
    Néanmoins, le récit de Reyhaneh Jabbari et de sa lutte contre la République islamique expose avec fracas à quel point le fondamentalisme islamiste n’est qu’une des multiples facettes de la façon dont le patriarcat tue. Dans une telle société, le sort des femmes est ainsi toujours pensé pour être celui des victimes. C’est la conclusion glaçante et insoluble assenée par « Sept hivers à Téhéran » : si une femme se défend contre son violeur, elle est exécutée. Et si une femme ne se défend pas, elle est condamnée pour immoralité…quitte à fabriquer les preuves …
    Ce film, témoignant d’une injustice absolue, expose à vif les raisons de l’actuelle révolte des femmes d’Iran, et quand on entend Reyhaneh, on pense évidemment à Mahsa Amini, jeune iranienne dont le meurtre par la Gasht-e Ershad, la police des mœurs en septembre dernier, a déclenché, cet automne 2022, une fronde sans précédent contre le régime des mollahs.
    Soquartz
    Soquartz

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2023
    Ce film ... n'est pas un film, mais un documentaire. Il raconte une histoire terrible, sous la forme d'images vidéos prises avec des téléphones portables par des personnes non expertes, d'écoutes téléphoniques, d'interviews des proches de la victime. C'est évidemment bouleversant, on pressent la fin dès le début, on garde l'espoir jusqu'au bout d'un pardon accordé par la famille de l'homme qui a été tué. Nous sommes si éloignés des règles de vie, des moeurs sociétales iraniennes, que l'on ne peut qu'être atterré par la brutalité du système judiciaire de ce pays, où les droits de la défense semblent bafoués sans scrupule. Je suis sous le choc encore, et certainement pour longtemps encore. Cette histoire n'est pas un cas isolé, bien sûr, mais entrer dans l'intimité d'une famille nous la rend plus proche et plus poignante. À voir absolument!
    Alfredo
    Alfredo

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2023
    Bouleversant !! Un film Intime, politique, un documentaire à montrer dans toutes les écoles...un vrai film de cinéma
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2023
    Avant Mahsa Amini dont la mort par la police des mœurs est à l'origine de la révolte actuelle en Iran il y a eu celle de Reyhaneh Jabbari, exécutée par pendaison selon la loi du talion il y a une dizaine d'année. Son crime : avoir poignardé et tué un chirurgien ultra-religieux et proche du pouvoir qui s'apprêtait à la violer. Ce documentaire tourné en partie de manière clandestine, puisque dans ce pays théocratique tout est passible de prison, raconte son histoire. Forcément touchante et injuste, et on sort de la salle avec le goût amer qu'en dix ans rien n'a changé.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2023
    En 2007, Reyhaneh Jabbari à 19ans lorsqu’elle poignarde l’homme qui tente de la violer. C’est bien connu, l’Iran n’est pas un pays réputé pour le droit des femmes et il viendra nous le prouver en condamnant la victime qui a cherché à se défendre contre son bourreau. Incarcérée pendant de nombreux mois, sa famille tentera sans relâche de la faire libérer. Au sortir de l’adolescence, Reyhaneh Jabbari finira par devenir un symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran et ce, à travers le monde. Mais cela ne suffira pas à la sauver d’une justice impartiale, expéditive et corrompue, elle sera exécutée près de 7ans plus tard. Ce film est son histoire et le combat de ses proches…

    L’histoire de Reyhaneh Jabbari avait fait le tour du monde entier et il est difficile de ne pas s’en souvenir. Sept hivers à Téhéran (2023) revient sur ce terrible fait divers, en revenant point par point depuis le commencement jusqu’à l’exécution de la jeune femme. La réalisatrice allemande à pu filmer et interviewer ses proches (sa mère et ses sœurs ont pu quitter le pays pour s’installer en Allemagne tandis que le père reste bloqué en Iran faute de passeport, les autorités refusant de lui en délivrer un).

    On ne tarde pas à découvrir que rien ne va dans cette histoire, enquête à charge (fausses preuves et témoignages bidons), preuves détruites et procès manipulés, tout a été parfaitement orchestré pour que Reyhaneh Jabbari soit la coupable idéale avant même que son procès ne commence. On découvre aussi la maltraitance dont elle sera victime en prison, sans parler de la Loi du talion qui permet à la famille « de la victime » (à savoir, celle du violeur) de choisir la sentence, dans le cas présent, ce sera la pendaison.

    Par le biais d’archives vidéos, sonores et des prises de vues clandestines, Steffi Niederzoll dresse le portrait effarant (bien qu’il n’y ait rien de nouveau en soi, on le savait déjà) d’un pays où la légitime défense ne vaut rien si vous êtes une femme. L’Homme est au-dessus de tout, il a tout pouvoir et la femme reste une moins-que-rien. Le film met en lumière l'oppression des femmes iraniennes, la mobilisation de ses proches et l’indignation ressentie aux quatre coins du globe face à une justice de mascarade en s’obstinant à ne prendre fait et cause que pour la gent masculine

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Ne pas oublier que nous sommes en Iran et en France on se plaint pour pas grand-chose

    Ce film documentaire est très dur la femme ou la jeune femme de toute façon est provocatrice , cette jeune personne ne se doutait pas du piège qui allait se refermer sur elle ,il faut beaucoup de courage ,et aussi à la réalisatrice pour filmer
    djami M.
    djami M.

    16 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Un documentaire qu'il faut voir pour rendre hommage à la vie et le combat de Reyhaneh et sa famille . Quel courage !
    Très prenant et très bien documenté.
    On en sort ému et en colère
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2023
    "7 hivers à Téhéran" est un film dont l'impact et la pertinence va bien au delà de son sujet.

    En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

    Filmé à partir de document vidéo tournés parfois clandestinement, le film démontre s'il en était besoin, les effets pervers des pouvoirs religieux dans le glissement du comportement des individus frsutrés vers les agressions sexuelles, la compromission du pouvoir policier et juridique et l'impossibilité des familles des criminels sexuels à accepter de pardonner l'évidence des crimes commis.

    Encore une fois les femmes sont accusées quelque soit leur réponse aux viols et le film est implacable dans cette démonstration.

    Reyjaneh dans son choix de faire de sa détention et son exécution un message et un symbole réussit totalement à rendre son geste universel.

    Un bien beau documentaire
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2023
    Les cinéphiles qui ont vu « Yalda, la nuit du pardon » (2019), connaissent déjà ce pan du droit pénal iranien (d’inspiration religieuse : la loi du talion) qui permet à la famille d’une victime d’accorder la grâce à un(e) condamnée à la peine capitale pour un crime de sang. Et en raison de la fréquence de films iraniens sur nos écrans avec un contenu sociétal (on a à chaque fois des frissons !), les sujets d’explorations (social, judiciaire et carcéral) n’ont plus de secrets pour les spectateurs assidus d’ici avec, bien évidemment, le regard et le jugement critiques qui vont bien. Dans notre culture occidentale, nous en avons (normalement) la nausée. Mais avant d’aborder cet aspect, ce documentaire (une reconstitution avec des enregistrements sonores et des images volées entrecoupées de témoignages face à la caméra de la proche famille de la suppliciée) arrive à nous faire douter de savoir s’il y a bien eu viol ou pas. Compte tenu de ce que vise le propos, il semble assez maladroit et inopportun d’avoir instillé un doute dans le déroulé des faits. On va dire que ce n’est que maladresse et peut-être manque de matière (ou de volonté) pour autopsier davantage le système sous un angle davantage marqué et dénonciateur. Un opus de plus sur cet Iran mystérieux.
    Sepideh Renaudin
    Sepideh Renaudin

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Film documentaire absolument douloureux car vrai jusqu’aux acteurs. Malgré les critiques je pense que la réalisatrice nous a fait vivre le calvaire de cette mère et la lassitude de la condamnée jusqu’au bout. Une famille digne et courageuse.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2023
    En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. Elle sera pendue en 2014, après sept ans d'actions incessantes de sa famille et de mobilisation internationale.
    La réalisatrice allemande Steffi Niederzoll a consacré un documentaire à Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran. Sept hivers à Téhéran a été réalisé à partir d’images filmées clandestinement, d'entretiens menés avec les parents et les deux soeurs de Reyhaneh, de maquettes de la prison ou du tribunal, d'extraits de conversations de Reyhaneh elle-même, d'extraits de ses lettres lus par Zar Amir Ebrahimi en voix off tout au long du film. Tous ces éléments apportent au documentaire une force et une intensité rares. La colère, la rage, l'impuissance se mêlent face à l'injustice criante et révoltante de l'histoire de Reyhaneh.
    Aujourd'hui, la mère et les soeurs de Reyhaneh vivent en Allemagne. Son père est est toujours retenu à Téhéran. Il a malgré tout accepté de témoigner dans le film en mémoire de sa fille.
    Patrick Brillet
    Patrick Brillet

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Un film exceptionnel à voir absolument . il nous fait partager la lutte de cette famille iranienne pour la justice et contre la peine de mort . C’est aussi une belle histoire d’amour sans limite où les parents de Reyhaneh vont prendre tous les risques avant et après la mort de leur fille. Ce film mélange subtilement les images réelles prises par la famille souvent clandestinement , les témoignages récents et les images de fiction qui illustrent cette histoire . A travers ce film, on ressent toute la souffrance que vievent les familles de condamnés à mort en Iran.
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