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CH1218
196 abonnés
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3,0
Publiée le 8 novembre 2021
On ne peut pas dire que ce cette comédie façon road movie fasse dans la normalité. D’ailleurs, cette constatation peut tout aussi bien s’appliquer aux parents (Pio Marmaï et Camille Rutherford) de la jeune Tommy (Rita Merle, fille du réalisateur). Singulier, fantasque et trio sympa pour un film mâtiné d’une jolie touche de poésie.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas regardé un film français et je ne suis pas déçue. Tous les acteurs de ce film étaient extrêmement bien choisis, du plus grand rôle au plus petit rôle. À découvrir...
Film sympathique, pas le film de l'année mais les trois acteurs sont très bien. C'est une histoire rêvée plus que réelle, propre à notre époque. Je viens de le regarder en DVD et je vais lui mettre 3 sur 5.
Voilà un film léger parcouru par une belle énergie. Plutôt rare par les temps qui courent. Pas très politiquement, drôle, tendre et émouvant, Felicità est parfaitement interprété par Pio Marmai, Camille Rutherford et Rita Merle la propre fille du réalisateur Bruno Merle (Héros) qui est formidable. Le trio fonctionne à merveille. Une belle surprise pour une vraie bouffée de fraîcheur.
Déprimant. Un film qui ne cesse de nous expliquer que ce que nous voyons est merveilleux sans jamais mettre en scène le merveilleux en question. Il ne suffit pas de faire passer un cosmonaute à moto pour éblouir le spectateur. Sur un principe erroné, le film se traîne lamentablement jusqu'à un final convenu.
Compliqué de résumer Felicità ! On adore ou on déteste, selon l'interprétation qu'on fait et la poésie qu'on trouve dans ce film atypique. Mais même si vous n'accrochez pas au scénario, je ne peux pas croire que la bande son et le trio d'acteur qui mène la danse puisse vous décevoir. Un risque qui veut grandement le coût d'être pris, donc.
Treize ans après "Héros" dans lequel il avait donné un rôle à contre-emploi à Michaël Youn, Bruno Merle est de retour avec un film qui est une fois difficile à mettre dans une case. "Felicità" est un film qui touche à tout et à rien à la fois. Il s'agit d'une tranche de vie, celle d'une famille de vadrouilleurs à quelques jours de la rentrée scolaire. Tim et Chloé vivent au jour le jour avec leur fille Tommy. Ils ont passé une partie de leur été dans une maison qu'ils squattaient, mais au retour des propriétaires, il est temps pour eux de partir pour d'autres aventures. Ce petit résumé ne vous avancera pas vraiment, car l'histoire n'a pas vraiment d'enjeux ni de fond. On assiste principalement à des scènes qui n'amènent à rien et qui sont redondantes à l'image du running gag sur les fausses confessions que se font les personnages pour se piéger. Les acteurs sont plutôt bons et semblent s'amuser, mais ce n'est pas vraiment communicatif. Il n'y a rien de spécial dans ce film et le manque d'enjeux se fait vite sentir et devient un gros problème puisque l'on ne sait pas vraiment ce que l'on regarde. Ce n'est pas un mauvais film, ça se laisse regarder, mais c'est très moyen.
Un film curieux, original et poétique, qui questionne la normalité dans ce monde. Pourquoi se prendre au sérieux ? J’ai beaucoup aimé la légèreté de ce film, l’ambiance, les couleurs, les plans, le jeu de ce fabuleux trio d’acteurs. Bravo au réalisateur, après 13 ans sans film, on espère que le prochain arrivera plus tôt !
Le franc dynamisme des différents acteurs de "Felicità" ne comble pas le déficit abyssal de profondeur scénaristique. Quel est le message ? Suis-je trop cartésien ? Bref, je reste dubitatif.
Le film met un peu de temps à se lancer, manque globalement de rythme mais bénéficie d’effets de réalisation intéressants spoiler: dont l’un, en forme de running gag, du bruit extérieur placé sous le « filtre » du casque anti-bruit de l’un des personnages . On peut mettre en avant quelques superbes scènes spoiler: - je pense en particulier aux récits des mensonges, au dialogue avec le cosmonaute imaginaire et à la scène finale - et une bonne musique. « Felicità », avec son casting très/trop réduit, manque cependant d’un scénario plus abouti.
Felicita souffre d'une intrigue floue et trop molle, on sent le scénariste hésitant, ne sachant pas vraiment où aller. C'est dommage car le film met en scène un joli trio interprété par un bon casting, particulièrement Pio Marmai, et le ton décalé, très plaisant, aurait pu servir une histoire plus ambitieuse.
Une petite famille sans attaches navigue sur les eaux de l'anormalité loin des conventions et de la vie rêvée habituelle. Pio Marmaï est parfait dans le rôle de ce père borderline, poétique et attachant, Orelsan vient faire une apparition lunaire. On est heureux de voir des gens qui choisissent les chemins obliques plutôt que les routes droites empruntées par tous, le film est plaisant et léger, un peu trop même au point qu'on l'oublie assez vite.
Une œuvre vraiment singulière qui ne va jamais où on l'attend, qui ne fait que surprendre tant elle trace sa route librement. Ce pas de côté par rapport aux films français aseptisés, je le redoutais au premier abord car je ne voyais pas vraiment où voulait en venir le réalisateur. Il me sortait un peu parfois du récit, ne comprenant pas son intérêt. Mais arrivé dans la dernière partie, pleins d'éléments ont fait sens pour moi. Je partage ici un ressenti plutôt qu'une analyse critique du contenu du film car je n'ai pas encore posé de mots précis sur mes émotions, mais je voulais partager mon sentiment à chaud, mon engouement face à la finesse de ce film, que j'irai revoir sans hésiter tant il m'a surpris. Un grand bravo à Bruno Merle!!
Décousu et confus, on se perd trop souvent dans les intentions qui vacillent entre le Road movie, la comédie, et le tragique: le père en pleine névrose réaliste, puis en vagabond comique, puis en prisonnier violent... Mouais