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    Retour à Séoul
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    Yann C.
    Yann C.

    31 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    L’errement d’un être dans sa recherche d’identité coincée entre deux cultures présente un intérêt certain. Mais le film est tout de même trop long et trop fade.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Frédérique revient sur ses terres natale par hasard à sa vingtaine. Elle se met en quête de ses parents et fait la rencontre de son père. C’est le choc des cultures. Film très cinématographique avec de belles séquences mais qui traîne parfois en longueur.
    AK13
    AK13

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Un film particulièrement puissant et lumineux, grâce au personnage principal, qui fait l'éloge de l'inconstance (d'elle et de ses parents) et qui illustre la complexité du parcours d'une adoptée internationale.
    Cependant quelques longueurs dans le film, légère gêne de ces sauts dans le temps de plusieurs années.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Une Française d'adoption de retour en Corée du Sud pour découvrir ses origines. Un périple touchant porté par une actrice poignante.
    Pierre P.
    Pierre P.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Une jeune femme débarque à Séoul. Coup de tête ou projet réfléchi, nous le savons pas. Elle parait nerveuse et on le comprend vite, née de parents coréens, adoptée donc, elle est là pour renouer ou dénouer ses origines. S'en suit un long chassé/croisé avec un père, débordant de regrets et par là insoutenable pour la jeune femme et une mère longtemps absente. Le récit se déploie sur une dizaine d'année et fait la part belle à son actrice principale. Hélas, le projet s'embourbe aussi et multiplie à la fois le surplace (quelquefois c'est juste, quelquefois très convenu) et d'inutiles détours. Si bien qu'on finit par se détacher un peu du personnage qui reste prisonnière d'un côté passif/agressif un peu lassant (sans compter un rapport auto-destructeur et un peu racoleur type drug&sex). Le modèle indépassable de Millenium Mambo, le chef d'oeuvre d'Hou-Hsiao Hsien plane, écrasant. Ici, avec Reotur à Seoul, le réalisateur malgré de réelles possibilités peine à trouver, me semble-t-il, la pleine mesure de son film, sa véritable orientation, et s'il reste avec toutes les cartes en main c'est qu'il ne sait pas vraiment laquelle jouer.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2023
    It’s all about an actress.

    Mille angles peuvent orienter le regard et la critique d’un film ; quel sens veut-on faire ressortir, quel sentiment veut-on partager, comment peut-on continuer à faire vivre le regard personnel d’un auteur, et le relier à l’intelligence et la sensibilité du lecteur? Comment, en d’autres termes, donner envie?

    Alors voilà, parfois, on se confronte à un phénomène rare, peut-être l’un des plus beaux que le cinéma soit capable de nous offrir : la découverte d’un visage qui va grandir en nous. Une actrice, souvent. Quelque chose qui imprime, se laisse infuser mais se délite en permanence : l’impénétrable relation entre un monde intérieur et le bain chimique du cinéma. Une frontière avec une bouche, un nez, des yeux. « Retour à Séoul » est de ces expériences cinématographiques qui respirent par la découverte d’une actrice. Je veux dire que la question n’est pas d’envisager le talent de qui joue mieux la comédie que l’autre (tant d’actrices sont exceptionnellement douées aujourd’hui, la question n’est pas là), mais plutôt l’énigme pas si subjective d’une présence qui irradie, brûle, fond, contient, joue, surjoue, une présence traversée par tout et pour tout. Insolente, indomptable, infiniment triste, tendre, joyeuse.

    Cette semaine, on peut admirer la grande Cate Blanchett dans « Tár » et c’est bel et bien quelque chose, mais on peut aussi découvrir une actrice qui peut-être ne le sera déjà plus (c’est son premier film mais elle est plasticienne). C’est-à-dire, il y a des visages, des corps, des actrices qui ont cette capacité, quelque part entre le hasard et la malice, de pouvoir vous rappeler instantanément et précisément un film par le seul magnétisme de leur visage. Park Ji-Min est de celles-là ; parmi Garbo, Faye Dunaway, Vasilina Makovtseva, Zhou Xun… mieux que des actrices, des visages impossibles à capter, des visages qui déforment les cadres, des visages qui sont les cadres et le sujet à eux-mêmes. Elles ont un pouvoir de vie et de mort sur le film. « Retour à Séoul » est déjà en lui-même un beau film, un voyage émouvant et attentif, justement, à ce que Park Ji-Min peut donner : et quelle chance, elle peut tout lui donner.

    Il est difficile de définir ce qu’un film devient quand un comédien peut lui conférer une sorte de relation intime, prêt à être regardé, objet de fascination, luciole parmi les vivants. Il y a des actrices dont on tomberait amoureux si l’on ne rallumait pas les lumières, si la production ne défilait pas lors du générique. Territoire à explorer, le visage de Ji-Min/Freddie est comme le film : il s’arpente, à la découverte de quelque chose. Davy Chou cherche à découvrir son actrice comme le personnage de Freddie cherche à découvrir ses origines. Deux mouvements, un même regard. Beauté du film : faire confiance à l’actrice. La laisser déborder d’émotions contradictoires, jouées en conscience de ne pas être une actrice professionnelle, dans toute sa vulnérabilité - qui bien sûr est un trésor de cinéma.

    Il faut la voir danser comme une sorte de Denis Lavant dans « Mauvais sang » lors d’une magnifique scène de bar, la voir ré-arranger le plan et les personnages à table dès la seconde séquence du film, comme un metteur en scène aux commandes. Il faut la voir en plein bad trip, sur la corde entre le gouffre de tristesse et la joie de l’oubli, dans une séquence de night-club que n’aurait pas renié HHH. Il faut la voir gueuler, se recroqueviller, blesser et être blessée, et surtout il faut la voir contenir pendant deux heures des émotions que l’on comprend sans les vivre dans notre chair : et se rendre compte qu’elle finit par les rendre réelles, tangibles, par un geste, une bouche à demi-ouverte, un mot de travers.

    Les larmes qui viennent à la fin du film sont celles d’une actrice indocile dont les digues ont lâchées, laisser-aller bouleversant où la vie se révèle telle qu’elle est : belle, triste, crue, injuste, riche de sens, illogique, impénétrable. Un piano abandonné au fond d’un hôtel miteux : quelques notes déchiffrées et le passé se fait lumière intérieure, silencieuse. Déchiffrer, comme elle le dit au début du film, c’est lire des signes et essayer de les comprendre. La peur et la tristesse agissent comme des révélateurs vers la tentation du bonheur - mais sans injonction. Un beau matin, on se sent mieux. Freddie renaît au monde, et le cinéma donne vie à une comédienne à qui il est déjà temps de dire au revoir.

    La vie est une actrice : Garbo, Dunaway, Park Ji-Min.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2023
    Plat, fade et sec. Malgré tous les efforts déployés par le réalisateur, cette histoire franco-coréenne reste désespérément plate, lisse et dépourvue de toute émotion. On se moque éperdument des problèmes de filiation de l'interprète principale tant le scénario est éculé, redondant et anti-cinématographique. Davy Chou se regarde filmer avec vanité et complaisance. Son film manque cruellement de charme, de piquant, d'incarnation. La comédienne est agréable à regarder mais on se lasse très vite d'elle comme de tout ce qui est raconté dans ce film.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Alors que cette recherche de ses origines effectuée par Freddie, le personnage principal, aurait pu, aurait dû donner naissance à un film d’un intérêt constant, force est de reconnaitre que Retour à Séoul est une oeuvre particulièrement inégale. En fait, on en arrive même à se demander comment et pourquoi le réalisateur, bien aidé semble-t-il par Park Ji-min, l’interprète de Freddie, a pu sortir aussi brutalement au bout d’une quarantaine de minutes d’un film solide et intelligent pour nous proposer ensuite une espèce de salmigondis indigeste, faisant appel par 2 fois à ces fameuses scènes de « trémoussage » particulièrement horripilantes qui ont envahi depuis quelques années le cinéma contemporain, faisant appel à plusieurs reprises à des ellipses qu’on a le droit de qualifier d’absconses. Si on ajoute que le personnage de Freddie est presque perpétuellement en train de « faire la gueule », ce qui nuit considérablement à l’empathie qu’on devrait avoir pour le personnage, on comprend que le terme « inégal » convient parfaitement à ce film. Tellement inégal que la toute fin du film retrouve le niveau de qualité qu’il avait au début !
    Anonym830
    Anonym830

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Davy Chou, cinéaste franco-cambodgien et réalisateur de « Diamond Island », présente cette fois-ci un long-métrage prenant, sur la vie de la jeune Freddie, dont la personnalité est aussi captivante que ses péripéties. Le réalisateur lui-même originaire de deux pays différents démontre en un seul personnage le destin de toute une génération éloignée de leurs vraies racines. Le mélange de culture française et coréenne proposé dans le film est d’autant plus mis en avant. Freddie est très attachée à la France, ce qu’elle répète souvent dans ses répliques, mais son inconscient la pousse à découvrir ses vraies origines coréennes quand elle découvre Hammond, une organisation lui permettant d’essayer de prendre contact avec ses parents biologiques.
    spoiler: Le premier à répondre à son appel est son père.
    Les dialogues établis entre le père et la fille sont très simples, mais signifient beaucoup : un père qui cherchait à se rattraper, visiblement trop tard, et une fille pleine de remords et distante. spoiler: Je pense à cette scène de retrouvailles où Freddie reste très fermée malgré les efforts de son père pour s’intégrer à la famille et lui faire plaisir (il insiste pour lui offrir des chaussures, il lui montre de vieilles vidéos, il l’invite à passer quelques jours chez lui). Bref, il veut rattraper le temps perdu.

    La froideur de sa fille se fait ressentir et nous rend très emphatique envers le personnage de son père, il fait de la peine. spoiler: Plus tard dans le film, Freddie repart de son séjour chez son père, passe un coup de téléphone à sa mère adoptive puis pose les chaussures que lui a offert son père au bord du chemin, et s’éloigne. C’est ici un plan très symbolique de l’enfant déchiré de ses racines et qui semble même les rejeter. De plus, elle ignore tous les messages/mails de son père, devenant très envahissant, mais peu à peu, on distingue une certaine tolérance et même des sourires de la part de Freddie, qui prouve qu’elle commence à aimer sa famille biologique.


    Une temporalité particulière, un personnage singulier :
    En effet, Park Ji-min porte l’entièreté du film sur ses épaules, et interprète Freddie à la perfection. En écoutant l’actrice s’exprimer sur le film, on peut remarquer que son caractère n’est pas si loin de son personnage, ce qui justifierait l’excellent choix de Davy Chou. Freddie est un personnage imprévisible, fonceur et dégage une aura très singulière qui diffère de bon nombre de personnages présentés sur le grand écran. Ce n’est pas tant par les plans sur son visage, mais davantage par sa gestuelle et sa manière de parler que l’on voit le travail qu’implique de jouer ce rôle. On tombe presque sous le charme de cette fougue et cette ambiguïté qui nous tiennent en haleine tout au long du film. L’actrice transmet à merveille la psychologie du personnage, tantôt touchante, tantôt détestable. Ses changements de personnalité et ses différents états-d’âmes sont très liés à la structure du film, divisé en plusieurs parties. Freddie marque les différentes périodes par son changement d’apparence constant qui va de pair avec ses fréquentations et sa personne. Ainsi Retour à Séoul en vient à nous déstabiliser par ses ruptures de ton, en mêlant l’émotion, la brutalité et une ambiance étrange.
    D’abord la jeune fille fougueuse et avec malgré tout une certaine fragilité, spoiler: qui se retrouve à la même table que son père sans pouvoir communiquer à cause de la barrière de la langue et de la culture,
    et traduit ainsi un basculement dans l’histoire, et un impact sur le personnage.
    Quelques années plus tard, spoiler: on découvre une Freddie qui fait davantage femme, vêtue de vêtements noirs et « punk », un maquillage et une coiffure qui mettent en avant l’assurance qu’a gagné le personnage, qui s’est enfin adapté à sa vie en Corée et s’est créé beaucoup de contacts.
    Les couleurs sont plus froides et plus « crues », moins avenantes que dans la première partie. spoiler: Freddie entretient différentes relations plus ou moins amoureuses, beaucoup d’amis.

    Dans la troisième partie, spoiler: Freddie semble dans une relation stable, que ce soit avec son compagnon ou avec son père.
    On retrouve peu à peu des couleurs chaudes et une jeune femme affirmée qui n’en garde pas moins sa spontanéité et son ambiguïté qui surprend toujours et qui fait qu’on ne s’ennuie jamais.
    La dernière partie est de loin la plus touchante, spoiler: notamment sa première rencontre avec sa mère, dont la mise en scène est telle que nous ne voyons pas de suite le visage de celle-ci,
    peut-être un autre élément symbolique des enfants déracinés dont les parents sont anonymes, inconnus. Les couleurs sont moins agressives que dans les autres parties, et cette transition se remarque aussi par l’absence des bruits forts de Séoul et des boîtes de nuit qu’elle avait l’habitude de fréquenter.
    On peut en déduire un travail important sur l’esthétique des personnages et la manière dont ils sont filmés en fonction de leur comportement, et il en résulte une image très belle et de beaux plans. On remarque aussi un bel effort sur les décors, avec beaucoup de détails très travaillés.
    Il est intéressant de s’attarder sur le montage (de Dounia Sichov) qui rend compte du travail de mise en scène formidable et de la vie des personnages de manière très réaliste, tout en gardant un parti pris esthétique.
    En somme, un film sur la recherche de soi, de son identité, sur l’adoption et sur les enfants vivant loin de leur famille d’origine, représentés par une jeune femme à la personnalité aussi captivante que ses actions et ses péripéties.
    On n’oublie pas de parler de la musique qui est souvent un élément central à notre perception des scènes. Ici elle a une place importante et est même un élément récurrent dans le film spoiler: (Freddie joue du piano, son père a créé une composition qui représente sa fille, et crée un moment très émouvant par la simplicité, voire le ridicule du morceau mais contient toute la culpabilité du père qui a fait les mauvais choix; tout ceci s’opposant aux musiques fortes et électroniques des boîtes de nuit et des bars - notamment une scène de danse remarquablement bien filmée où Freddie est dans sa bulle et semble se libérer de tous les remords qu’elle emmagasine - entraînant le spectateur dans une ambiance tantôt dynamique ou tantôt forte en émotions)
    .
    C’est un très bon film, peut-être pas au point d’être un chef-d’oeuvre, mais il mérite amplement ses nominations à Cannes et cela annonce de prochaines réalisations prometteuses de la part du réalisateur.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Retour à Séoul est-il un film sur l'adoption ? De façon indirecte, oui, mais le réalisateur franco-cambodgien Davy Chou a plutôt centré son propos sur la recherche d'identité de son héroïne, qui a quitté la Corée du Sud, peu de temps après sa naissance, avant d'y revenir pour la première fois, 25 ans plus tard. La personnalité de cette jeune femme, assez imprévisible, a quelque chose de fascinant et impulse une énergie singulière au film qui, en même temps, joue beaucoup, parfois avec humour, des gigantesques différences culturelles entre la France et la Corée. Le long-métrage, au déroulement inattendu, moyennant de fréquentes ellipses temporelles, séduit et déstabilise avec style par ses ruptures de ton, entre émotion, violence et sentiment d'absurde. Le réalisateur esquive par ailleurs les scènes "à faire" avec un louable souci de pudeur et de délicatesse. Retour à Séoul est porté par une actrice exceptionnelle, Park Ji-Min, parfaite dans la rébellion comme dans l'insouciance ou dans la fragilité. Dans le portrait de cette fille qui ne calcule rien et semble toujours agir par instinct, elle impose une présence et une spontanéité rares. L'ensemble du casting est d'ailleurs très cohérent dans un film qui montre que le cinéaste de Diamond Island, lui-même aux racines partagées entre deux pays, est de ceux qui devraient continuer à nous surprendre à l'avenir.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2022
    Ce film aurait pu être superbe. La BO est réussie, le scénario commence avec une quête des origines intéressante et nuancée. Mais ça s'embourbe en deuxième partie et on aboutit sur une non-fin comme c'est si courant aujourd'hui.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2022
    C’est un film frais avec beaucoup de fantaisie et bien réalisé. L’histoire de cette jeune fille d’origine coréenne est agréable à suivre dans ce film qui nous permet de découvrir les beautés de ce pays magnifique. Sans être un super chef d’œuvre, on découvre avec plaisir ce film plutôt tonique.

    Bernard CORIC
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