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    Retour à Séoul
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    3,2
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    102 critiques spectateurs

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    Véro R
    Véro R

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2023
    Très beau film poignant : l'actrice est merveilleuse dans ce rôle, tous les acteurs coréens sont très bons.
    J'ai beaucoup aimé la violence qu'elle couve en elle et aussi les différences culturelles énormes entre les français et les coréens, notamment familiales.
    On en sort secoué et plein de questions sans réponse. Bravo au réalisateur, j'ai bien aimé sa façon de filmer
    NardoBordo
    NardoBordo

    12 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2023
    "La question de l'identité, retour à son origine, belle ballade... "Etre né quelque part... Et y vivre !" Film intéressant, la différence [choc] entre 2 cultures. Park Ji-min (Freddie) joue parfaitement cette situation.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2023
    Le triomphe de « Diamond Island » et la production de « Onoda » sonne comme une évidence pour Davy Chou, en route pour renouer avec ses racines que pourrait éprouver un expatrié. L'exil forcé d'un de ces enfants coréens pousse son auteur à interroger les victimes d'une procédure cataclysmique, créant ainsi des fossés générationnels et culturels qu'il convient d'apaiser. Le récit cherche à investir ce retour aux sources en devenant un mélo moins formel qu'il n'y paraît, au-delà de sa première petite partie. Il faudra plusieurs ellipses pour s'en accommoder et répondre aux questions qui chatouillent l'aspect rebelle d'une héroïne qui n'hésite pas à repartir à zéro pour se redéfinir et pour finalement se retrouver.

    Tout commence par une chanson populaire, qui atterrit dans les oreilles de Freddie, fraîchement arrivée dans son pays natal à l'âge adulte. Le choc est immédiat et envoûtant, jusqu'à ce que cette dernière, brise tous les codes d'usage, à la table d'un restaurant ou d'un bar. Ce sont souvent ces lieux que les touristes et les locaux fréquentes, quelques fois pour la convivialité du service et d'autres fois pour tout foutre en l'air. De même, il s'agit également du siège des rencontres et des relations affectives, et la flamboyante Park Ji-min brûle tout sur son passage, la rendant ainsi malaimable pour une bonne partie de sa quête solitaire. Ce voyage improvisé se transforme ainsi en une reconquête de ses racines, allant jusqu'à renouer le contact avec ses parents, qui n'ont évidemment pas le type de réponse à lui fournir, à leur fille, à qui la langue maternelle et le soutien paternel manque cruellement pour mieux se comprendre.

    On se balade ainsi du français au coréen, en passant par l'anglais, qui ne facilite pas les échanges et encore moins la compréhension de sentiments de chacun. Le cinéaste franco-cambogien capitalise alors sur la réaction de sa protagoniste, imprévisible et insaisissable. Le rejet et l'abandon qu'elle éprouve finissent par se transmettre et s’accentuent à chaque bougie qu’elle estime ne pas vouloir souffler. En intériorisant cette douleur, elle efface donc ses deux cultures qu'elle couve que ce soit vis-à-vis de ses parents biologiques, ou adoptifs, que l'on verra uniquement par le bien d'un écran. Elle prend ainsi ses distances avec sa famille et toutes ses relations, professionnelles ou sentimentales. C'est son fardeau, c'est ce qui l'a trahi à chaque tournant de sa vie, mais c'est également ce qui la rapproche de ses racines, contre toute attente.

    La réussite de « Retour à Séoul » tient dans ce portrait complexe et ambigu de son héroïne, rescapée de son errance culturelle et mutilée par une identité qu’elle peine à révéler en elle. Le flirte n’est qu’un jeu, la séduction n’est qu’un moyen pour parvenir à ses fins, tandis que la vérité n’est que désillusion. Freddie traîne alors toutes ses contradictions, la métamorphosant peu à peu en femme fatale, avant de retomber dans une nouvelle déviance. Chou définit ainsi l’adoption à travers le caractère de son héroïne, à repousser les démarches de réconciliation par des pulsions, aussi éphémères que ses chroniques.
    Camille Do
    Camille Do

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2023
    Ce film était pathétique de bout en bout. Deux heures de vacuité, de scènes caricaturales vues et revues au cinéma : le personnage qui pleure sous la douche pour exprimer la tristesse (check), le personnage qui danse seul dans un bar pour exprimer son esprit de liberté (check), et j'en passe...Ce film était tellement mauvais qu'il m'a poussé à écrire ma première critique AlloCiné, c'est dire mon désarroi. Le jeu d'acteur est vraiment très mauvais au point que ça en est gênant. Plusieurs personnes ont quitté la salle avant la fin du film, sûrement la meilleure décision de leur journée. Je comprendrai jamais comment ce film a pu arriver sur un grand écran. Du vide.
    Quentin Danielou
    Quentin Danielou

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2023
    Film super ! On est vraiment étonné par la réalisation du film qui s'éloigne des modèles "gnangnan" de d'habitude. Les images et la musiques sont travaillés et l'histoire ne cesse de nous surprendre... le film démontre comment trouver du suspens sans "actions" ! Je recommande vivement
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2023
    Cette quête de soi d’une jeune femme adoptée et écorchée vive est très riche : ce choc des cultures entre une française qui ne veut surtout pas se plier aux coutumes coréennes de ses origines et ce monde qu’elle découvre est très bien rendu, grâce à une excellente actrice, Park Ji-Min dont c’est le premier rôle, et grâce à une observation très précise par le réalisateur de ce pays, la Corée du Sud, que je connais tant. La subtilité des dialogues entre une française qui dit ce qu’elle pense et les traductions de ses propos à dessein non conformes par des coréens qui ne peuvent pas se départir de leur déférence culturelle envers les anciens, les situations mises au tamis du temps qui passe et qui transforme le caractère encore en construction de l’héroïne font que les émotions passent et qu’on est cueilli par cette histoire tellement bien traitée et aux très belles musiques d’accompagnement. Seulement 44 000 entrées en première semaine pour ce film destiné à un public exigeant.
    Eddie W
    Eddie W

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    On retrouve la belle sensibilité du réalisateur. j'avais beaucoup aimé Diamond Island. Ici j'ai été un peu gênée par le jeu de l'actrice principale, qui rend le personnage parfois antipathique, mais le film est à voir pour son élégance, son sens de l'atmosphère.
    Julien C.
    Julien C.

    29 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    Formellement très réussi et bien interprété, le film est malheureusement peu aimable, tant le personnage principal est antipathique. On finit par se désintéresser des tribulations de cette tête à claques odieuse et autocentrée, et l'histoire part en couilles faute d'un scénario abouti.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2023
    Bon film qui parle de l’adoption et des souffrances que cela engendrent, surtout quand il s’agit de cultures différentes, très bien interprété
    Kimpogil
    Kimpogil

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    Superbe film,moi aussi étant d'origine coréen adopté,j'ai eu beaucoup d'émotion car ce film est le reflet de moi.
    François Balthazar
    François Balthazar

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    On aimerait aimer cette oeuvre mais force est de reconnaître qu'elle est assez casse-pied. L'héroïne est revêche, certaines scènes sont incongrues (que viennent faire des ventes d'armes dans cette galère ?), d'autres redondantes (interminables soirées arrosées), la fin est énigmatique (ce qui n'est pas gênant en soi, mais on aimerait avoir deux ou trois indices supplémentaires, alors que l'héroïne se borne à ânonner du Bach au piano).
    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    Retour à Séoul est un film « à grand sujet » mais où la volonté de laisser respirer les personnages et de ne pas baliser le récit est très visible. On y suit une quête d’identité, qui s’étale sur près de huit années et qui offre des séquences très réussies.
    Malheureusement, le film est noyé par de nombreux tics, hérités d’une mauvaise digestion par une certaine tendance du cinéma français des principes fondateurs de la Nouvelle Vague.
    La critique complète sur : https://deschiffresetdesfilms.substack.com/p/retour-a-seoul-une-certaine-tendance
    Pascal D.
    Pascal D.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    Comme d'autres, dans l'ordre, j'ai été séduit par l'affiche ; le personnage principal et l'actrice (?) m'ont rapidement exaspéré voire horripilé ( un comble puisqu'elle est dans toutes les scènes ); l'évolution de la situation m'a laissé totalement indifférent ; je suis parti un peu avant la fin .
    Je mets deux étoiles quand même pour les acteurs coréens, tous très justes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2023
    Frédérique (Park Ji-Min) est née en Corée. Abandonnée à sa naissance, vingt-cinq ans plus tôt, elle a été recueillie par une famille française aimante et a grandi dans le Lot sans contact avec son pays d'origine. Elle y revient un peu par hasard en 2013 et, alors même qu'elle n'en avait pas formulé consciemment le projet, part à la recherche de ses parents biologiques.

    "Retour à Séoul" traite sur un mode romanesque d'un sujet qui a déjà fait l'objet de bien des documentaires : l'adoption internationale. Avec beaucoup de finesse, "Une histoire à soi" suivait cinq adoptés dans leurs voyages vers leurs pays de naissance pour y renouer avec une immense émotion les liens avec leurs familles biologiques. Un autre documentaire m'avait marqué, consacré au jeune directeur artistique de Balmain, Olivier Rousteing, né sous X qui racontait son parcours semé d’embûches à la recherche de sa mère biologique.

    Le stéréotype voudrait que l'adopté.e cache une blessure intime, une faille existentielle que la réunion avec ses parents biologiques viendrait soigner, la seule incertitude étant l'issue, fructueuse ou infructueuse, de cette démarche : l'enfant retrouvera-t-il ses parents ? cette réunion sera-t-elle apaisée ou conflictuelle ?
    Avec beaucoup d'intelligence, "Retour à Séoul" renverse ce stéréotype en mettant en scène une héroïne solide dans ses baskets, nullement tenaillée par la quête de ses origines. On me répondra qu'elle l'était peut-être inconsciemment. Je m'accroche à l'idée qu'elle ne l'était pas car son personnage me semble plus intéressant s'il ne reproduit pas le stéréotype que je viens d'évoquer.
    Je comprends les évolutions du personnage - dont hélas je ne dirai pas plus sauf à entamer la surprise qu'on aura à les découvrir - comme les conséquences des événements qu'elle vit non comme la révélation de son état préexistant. Cette phrase pourra sembler bien floue à qui n'a pas vu le film ; j'espère qu'elle le sera moins pour ceux qui l'ont déjà vu.

    Mais avant d'en arriver là, Davy Chou, un réalisateur franco-cambodgien qui, lui aussi, s'est construit à cheval entre deux cultures, filme une situation rarement décrite au cinéma : celle de l'étranger à son propre pays. Tout dans la physionomie de Frédérique la désigne comme une Coréenne. Mais ce pays, où elle est née en effet, mais où elle n'avait jamais remis les pieds, dont elle ne parle pas la langue, dont elle ne connaît ni la culture ni les usages, lui est totalement étranger. Suis-je d'ici (en Corée), se demande-t-elle muettement, alors que au tréfonds de moi, dans l'histoire personnelle de mes vingt-cinq années, j'appartiens à là-bas (la France) ?

    De chaque plan, Park Ji-Min prête ses traits à l'héroïne de "Retour à Séoul". C'est une actrice amatrice dont c'est le premier film. Elle y est parfaite. La variété de son jeu est aussi étonnante que celle de son apparence physique : j'ai passé tout le film à me demander si elle était belle ou banale. Son personnage m'a fait penser à celui de la jeune violoncelliste russe de Tár, vu la veille : l'une comme l'autre tracent leurs voies dans la vie sans regarder derrière elles, avec un mélange de fougue, d'absence de scrupule et de charme qui caractérise peut-être les "millenials".
    Joseph kévin
    Joseph kévin

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 janvier 2023
    Enlevez les paroles en coréen et ce film pourrait se passer n'importe tout autre ... On nous vend l'histoire d'une jeune femme à la recherche de ses origines mais on ne découvre rien de ce monde à part qu'il est mal polie de se servir à boire soit même... Le personnage principal passe sa vie à prendre des décisions dans un sens pour au final agir comme ci on lui avait imposé la chose, préférant agir de manière impulsive et destructrice pour ruiner sa vie et surtout celle des gens qui l'entoure , spoiler: vous attachez pas, personne ne reviens entre chaque ellipse à part le père qui joue le fil rouge de l'adoption
    haaa toxicité quand tu nous tiens...
    Des scènes d'une longueur parfois abyssale pour un intérêt incertain.
    Si vous voulez découvrir la Corée du sud ou une aventure d'adoption, économisez 2h de votre vie et regardez autres chose...
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