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Orno13
12 abonnés
608 critiques
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3,0
Publiée le 29 février 2024
Un film dont l honnêteté et surtout la modestie méritent le plus grand respect de ma part. Soufiane guerrab est très convaincant en jouant cette homme amoureux de sa femme qui est perdu dans cette société et qui n a vécu dans la délinquance et qui veut à tout prix reconquérir sa femme joue par la très belle souheila yacoub dont sa priorité est de s en sortir en trouvant un travail Ce décalage sur les solutions pour s en sortir entre ce couple va précipiter l incompréhension et l éloignement de l un deux, ce qui va être pour l autre une déception telle que les mauvaises décisions vont s enchainer . Un film assez réaliste et touchant
Je dois être sans coeur, mais je suis à contre courant des Fiches du Cinéma : « Il s’en dégage un sentiment de nostalgie qui rend émouvant un personnage a priori plutôt antipathique. » C’est l’effet inverse. A aucun moment j’ai trouvé Medhi attachant. J’avoue avoir eu une faiblesse quand on le découvre pour la première fois avec Sarah. Je trouvais leur relation apaisée, son discours n’avait rien de patriarcal et dénué de toute référence religieuse. Malheureusement, le masque du vrai Medhi tombe avec des réflexions désobligeantes dans un premier temps puis dénigrantes dans un second temps sur le métier de Sarah, sur ses perspectives d’avenir. Alors oui, on peut toujours lui trouver des excuses, il est largué par son pote complice qui semble avoir un peu plus de raison que lui ; largué parce que dans l’impossibilité d’avoir un logement à lui pour vivre avec sa Sarah obligée de vivre chez ses parents. Obligée ? C’est ce que sous-entend le réalisateur ; selon lui, beaucoup de jeunes couples sont contraints de vivre dans le logement d’un parent. Couple avec enfant(s) souvent. Evidemment, c’est lourd à supporter en terme d’intimité. Evidemment, il se peut que l’homme ou la femme ne travaille pas ou les deux. Dans ce cas, avec la crise du logement, avec la crise de l’emploi, comment dégoter un appartement ? C’est une véritable problématique.
Ici, Medhi préfère dévaloriser Sarah plutôt que de chercher un emploi et continuer à vivre de combines. Le film m’a été vendu comme un autre regard sur les banlieues ou les cités avec cette problématique du logement et ces jeunes couples contraints de vivre chez leurs parents faute d’emploi, faute de ressources financières. C’est vrai, mais je préfère de loin des films comme « Une histoire d’amour et de désir » de Leyla Bouzid, « Fragile » d’Emma Benestan ou encore « Les Meilleures » de Marion Desseigne-Ravel où de jeunes réalisatrices m’offrent réellement un point de vue plus solaire de la banlieue ou des cités. « De bas étage » flirte avec du déjà-vu.
De toute façon, j’ai regardé pour Souheila Yacoub que j’avais découvert dans « Entre les vagues », où j’avais aimé la spontanéité de son jeu que je retrouve dans ce « Bas étage ». J’ai envie de la suivre, je suis curieux de ses choix et j’espère qu’elle sortira de l’étiquette « banlieue » comme a su le faire Lyna Koudri que je suis aussi avec beaucoup d'intérêt. Cela dit, mention très bien à Soufiane Guerrab pour l’interprétation de son Medhi.
Soufiane Guerrab démontre ici une nouvelle fois son talent d'acteur, campant avec un naturel et une sincérité indéniables cet homme perdu à la croisée des chemins. Le scénario aurait mérité une progression dramatique plus affirmée. L'absence de résolution est préjudiciable.
Mehdi, un voyou d'une trentaine d'années qui perce des coffres le soir, n'a jamais cherché à se ranger jusqu'au jour où ses acolytes pensent à passer à autre chose. Alors que cela pourrait être une opportunité pour lui, Mehdi n'est pas convaincu par le train de vie de monsieur tout le monde. Pourtant, c'est ce dont il a besoin s'il veut vraiment reconquérir Sarah, la mère de son fils. "De bas étage", c'est l'histoire d'un gars qui le beurre et l'argent du beurre. Il veut la vie de famille et l'argent qui va avec, mais il n'est pas prêt à faire des sacrifices pour gagner son pain, car il préfère l'argent facile. Entre le film de "braquage" et la chronique sociale, "De bas étage" commence plutôt bien seulement, l'histoire peine à se renouveler. On a malheureusement affaire à une petite tranche de vie qui n'aboutit à rien. Le portrait dressé de Mehdi n'est pas inintéressant surtout que le personnage est contradictoire entre ce qu'il fait et ce qu'il veut, mais ça ne va jamais plus loin qu'une simple réflexion. C'est frustrant surtout que Soufiane Guerrab est bon dans ce rôle, mais le film est moyen.
Le portrait sobre et sensible mais au scénario sans grand intérêt d’un petit malfrat de banlieue à l'avenir bouché, porté malgré tout par le charisme de Soufiane Guerrab.
Soufiane guerrab donne de l’intérêt au film grâce sa belle interprétation, la mise en scène est réussie, le film est très réaliste et c’est ce qui fait sa force .
Nul. Il ne se passe absolument rien, entre le début et la fin du film on avance pas, aucun scénario, aucune intrigue. On dirait un reportage. J’aime bien l’acteur principal mais dans ce film je ne comprends pas le personnage, ni les autres d’ailleurs. J’ai perdu 1h20.
Une mise en scène "intimiste", se collant ainsi à une forme de vérité sans artifice, à l'image de son principal personnage, sans charisme ni envergure. Une approche à la sensibilité assumée, mais pouvant manquer de ce "petit quelque chose" la rendant moins ordinaire que ces prédécesseurs.
Mehdi enchaîne les petits cambriolages dans les zones industrielles pour gagner son pain. En pleine remise en question, le trentenaire tente aussi de reconquérir la mère de son fils. Malgré la justesse du jeu, malgré la sincérité des mots, malgré la sensibilité du récit, “De bas étage” se noie dans une pudeur qui marche sur la pointe des pieds sur les genres cinématographiques. Entre polar et drame social, Yassine Qnia tente de décrire l’espoir autour d’un homme isolé de toute empathie. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
On pourrait s'attendrir sur lui mais c'est un voyou; il est tellement maladroit avec son orgueil démesuré qu'il ne recueille pas l'empathie. La photographie est miteuse digne d'un téléfilm. Mais les 2 acteurs sont incroyables de sincérité ce qui maintient l'attention en espérant que ça décolle!
Je suis déçu de ce De bas étages. L'intrigue est pourtant attachante: le personnage principal, braqueur de coffre, essaye de reconquérir son ex, prélude à une vie de famille apaisée, tout en devant faire un choix quant à son orientation professionnelle disons.
Les acteurs sont pourtant tout à fait à leur place dans leurs rôles respectifs, on a envie de voir où mène toute cette affaire. Mais non, ça ne décolle pas.
Quant à mise en scène, il serait vraiment temps que les réa français essayent de surpasser les épisodes de Julie Lescaut, parce que ça fout le cafard. Et ce n'est pas parce que le film se déroule à Aubervilliers qu'il faille appuyer là ou ça fait mal, il y avait d'autres moyens de représenter l'ensemble. Pas de musique non plus, à croire qu'en France la composition musicale fasse vraiment chier la plupart des réa.
Ce film aurait finalement du être un court métrage de 15 minutes, ça aurait été finalement plus percutant. Le réalisateur, dont j'avais vu un des courts métrages, me semble beaucoup plus inspiré que ce qu'il nous propose dans ce long: attendons la suite...
Mehdi (Soufiane Guerrab) est un perceur de coffres dont les cambriolages sont de plus en plus risqués et de moins en moins rentables. Sa compagne, Sarah (Souheila Yacoub), qui désapprouve son mode de vie l’a quitté et travaille dans un salon de coiffure. Le couple a eu un enfant que Sarah élève seule mais auquel Mehdi est très attaché.
Le premier film de Yassine Qnia, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, est sorti au cœur de l’été, sans guère de publicité, coincé entre "OSS 117" et "Jungle Cruise". Cela ne lui a pas donné la meilleure visibilité.
Autre handicap : "De bas étage" brouille les pistes, laissant penser à un de ces polars poisseux qui prennent la banlieue pour théâtre là où il s’agit en fait plutôt d’un drame social pudique, sans effets de manches, mettant en scène l’échec d’un homme. Au surplus, son héros, possessif et violent, obsédé par le contrôle, n’en est pas un et ne suscite guère l’empathie du spectateur.
Difficile avec autant de handicaps assumés d’enthousiasmer la critique qui pourtant aurait aimé aimer ce premier film qui met au premier plan deux jeunes acteurs pleins d’avenir : Soufiane Guerrab, cantonné jusqu’à présent aux rôles plutôt comiques, et Souheila Yacoub qui mettait le feu à "Climax" de Gaspar Noé.
Après (et même pendant) la séance, deux mots me viennent à l'esprit : lent et contemplatif Lent au risque de m'endormir Contemplatif pour me laisser le temps de réfléchir, penser à autre chose. Dans les deux cas ce n'est pas bon signe pour le film ! A aucun moment je me suis sentie "dedans" juste spectatrice lointaine. Rien de désagréable bien sure mais aucune émotion. Les acteurs sont crédibles dans ces rôles sans surprise. Les gros plans trop insistants pour nous pousser à croire à leur histoire. Quel message ? Dès le début du film on en pressant la fin sans surprise. Est ce ça le message ? Le destin est il si prévisible ...