Mon compte
    L'école du bout du monde
    Note moyenne
    4,2
    995 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'école du bout du monde ?

    89 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    44 critiques
    3
    18 critiques
    2
    7 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Au pays du Bonheur National Brut

    Enfin ! La pépite venue du Bouthan et signée par Pawo Choyning Dorji, est sortie sur nos écrans, hélas, affublée d’un titre français passe-partout… Pourquoi ne pas avoir gardé le titre original, Un yack dans la salle de classe… tellement plus original et intrigant. Un jeune instituteur du Bhoutan est envoyé dans la partie la plus reculée du pays. Loin de la ville, le quotidien est rude, mais la force spirituelle des habitants du village transformera son destin. 110 minutes de pur bonheur. Vaut vraiment le voyage.
    En regardant cette petite merveille de douceur, on imagine les difficultés rencontrées pour le tournage. Et effectivement, le tournage devait se dérouler durant les deux seuls mois de l’année où il ne neige pas, et où il y a suffisamment de soleil pour que les capteurs solaires puissent être rechargés. Par ailleurs, aucune route ne conduit jusqu’à Lunana. L’équipe a mis huit jours pour y monter, avec une soixantaine de mules et d’ânes pour transporter les capteurs solaires, les batteries et la nourriture - riz et légumes secs à longue conservation -. Ce film minuscule a été invité dans plus de 80 festivals à travers le monde, où il a remporté une vingtaine de prix avant d’être sélectionné aux Oscars 2021. Quelle trajectoire pour un 1er long-métrage venu du bout du monde. On dit volontiers que ce tout petit état enclavé entre l’Inde et la Chine est le pays le plus heureux du monde. On n’est pas loin de le croire quand on voit ces bouthanais perdus à 5 000 mètres d’altitude, au sourire permanent, qui vivent nulle part et chez qui tout se termine par des chansons. Un bain de joie de vivre que je vous conseille de voir de toute urgence.
    Citer les noms figurant au casting du film relève totalement de l’anecdote. Il faut dire que les Sherab Dorji, Ugyen Norbu Lhendup, Kelden Lhamo Gurung, Pem Zam et compagnie jouent très mal et se contentent de débiter platement des dialogues dans le genre pauvret. Mais qu’importe, on oublie très vite pour se mettre dans les pas de ce peuple pas comme les autres. L'intrigue du film est un classique récurrent, mais son contexte unique, majestueux, sublime en fait un des plus beaux moments vus au cinéma ces derniers mois. Un film initiatique où l’on apprend l’humilité et où l’on tutoie la beauté du monde. Incontournable.
    François Fouceault3364
    François Fouceault3364

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Très beau film avec paysages magnifiques avec montagnes et maisons Traditionnelles. La modernité disparaît au fil du film pour laisser l'espace au Vetements Traditionnels et à la nature: au début il monte avec des écouteurs et au fil du film, il monte la montagne et ramasse les excréments des Yak. Bravo au Bhoutan pour se merveilleux film
    Valerie R.
    Valerie R.

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Scenario un peu trop longuet , on est jamais surpris. Très beaux paysages. Joli plaidoyer en faveur d une vie simple.
    Jean-Jacques Altman
    Jean-Jacques Altman

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2022
    L'école du bout du monde par Dingo de Cinoche
    Un film sur le Bhoutan, petit état indépendant proche du Népal, très haut. Probablement bhoutanais par un pays qui en a déjà réalisé plusieurs peu distribués mais celui-ci a été nominé aux oscars. Finalement très peu original, c'est "Bienvenue chez les Chtis" mais dans l'Himalaya. Un instituteur récalcitrant est muté dans le village le plus haut situé du pays, accessible après des jours de marche. Alors qu'il fait initialement tout pour ne pas y aller, ne pas y rester, il va comme trop attendu tomber amoureux de ses racines et ne plus vouloir repartir ou alors revenir. Le titre anglais, "A yak in the school", au sens propre, n'a à tort pas été repris. Après tout les très belles images ne sont pas plus uniques que celles des terrils nordiques et le parti pris larmoyant est moins efficace que la vision comique pleine de recul de Dany Boon pour un résultat terriblement ennuyeux
    p0lisson
    p0lisson

    27 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juin 2022
    Ce Bienvenue chez les ch'tis à la sauce bhoutanaise n'a pour lui que la beauté de ses paysages. Sinon, le film ne fait que recycler le schéma éculé du citadin suffisant qui va peu à peu mûrir au contact d'une population rustique à la superbe simplicité, n'ayant rien mais donnant tout, comme riche en quelque sorte de sa pauvreté. C'est à la fois consensuel et profondément attendu.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Très beau film qui déçoit pourtant par moment par excès de bons sentiments. C'est dommage.
    J'ai du mal cependant à mettre moins de 4 étoiles pour la description quasi documentaire de cette école si importante aux yeux des villageois.
    L'homme le comprend c'est sur mais ni l'amour possible de cette femme, ni celui des enfants qui apprennent ne sauront le retenir apparemment......
    C'est ce qui déçoit avec cette fin qui n'en est pas une.
    On reste frustré car nous aussi on aurait encore beaucoup à apprendre de ces pays du bout du monde.
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    On voit le film arriver à l'avance. Le jeune instituteur récalcitrant qui va goûter au plaisir de vivre dans des lieux reculés. On voit mais on marche, de mieux en mieux au fur et à mesure du film. On a froid comme l'instituteur, on voit arriver le changement de saison, on prend goût aux lieux apaisés, on resterai bien encore un peu. Mais tout a une fin, le rythme haletant doit reprendre mais on se dit qu'on retournera bientôt revoir l'école au bout du monde
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2024
    Un jeune citadin, pas forcément très motivé à l'idée de devenir professeur (il veut devenir chanteur en Australie), se voit obligé d'aller faire classe dans l'école la plus reculée du monde. Pour l'atteindre, il faut une semaine de marche, sans croiser âme qui vive, et sur place, pas question de parler d'électricité, de papier et encore moins d'Internet. Là-bas, le temps qui passe se rythme aux sons des troupeaux de yaks qui paissent, des chants sacrés des habitants qui résonnent de vallée en vallée (créant une mélodie lancinante et fascinante), des histoires de vies racontées autour d'un feu bien chaud pour tromper le froid... Pour le jeune professeur habitué au confort de la ville, c'est la douche froide. Mais très vite, l'envie de déguerpir de ce trou perdu se confronte à la chaleur humaine des locaux, à la philosophie de vie si douce, aux enfants qui ont fondamentalement besoin d'un professeur (et sont très contents d'aller en cours : on veut les mêmes chez nous)... Partira, partira pas ? L’École du bout du monde est un moment suspendu pour nous, spectateur, une grande bouffée d'air frais et une pause philo dépaysante, qui fait un bien fou. L'Académie des Oscars a demandé au Bhoutan de créer une Commission Cinématographique expressément pour la sélection du film dans son concours, et en voyant ce petit bijou, on comprend pourquoi. La fin ouverte permet de ne pas verser dans la niaiserie pure, nous laisse imaginer la suite des aventures de ce prof et de ses élèves (adorables, surtout Pem Zam), nous laisse ressortir de la salle (de classe) en ayant fait la connaissance d'une culture qu'on ignorait, des légendes et chants sacrés si inspirants, et d'un respect des animaux (le lien entre le yak et son maître) vraiment touchant. Le dénuement de ce peuple lui permet de se concentrer sur l'essentiel, sur ce qui a vraiment de l'importance dans la vie, et il nous le rappelle sans jamais avoir l'air de nous faire la leçon.
    Mla
    Mla

    16 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Un jeune instituteur est envoyé dans l’école la plus reculée du BHoutan , lui qui vient de la ville n’a absolument pas envie d’y aller et encore moins envie d’y rester une arrivée.
    Si vous aimez les voyages, les beaux paysages et les belles histoires, c’est pour vous.
    Frédéric Legendre
    Frédéric Legendre

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    On s'est ennuyés, pas de rythme, il ne se passe rien

    Scénario très prévisible

    On s'est ennuyés, pas de rythme, il ne se passe rien

    Scénario très prévisible

    Je me répète parce qu'il faut 100mais franchement pas grand chose a en dire
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    13 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2024
    Fierté du Bhoutan, L'école du bout du monde est un film magnifique portant en lui toute l'âme de son pays. Ce sont ces paysages gai et enchanteurs, ces chants et vêtements traditionnels, ces habitats typiques, ces coutumes, ces croyances, et cette conception de la vie et de la place des choses en ce monde, rencontrées par Ugyen autant que par le spectateur, qui font de cette petite merveille une véritable leçon invitant à réfléchir sur le sens du métier d'enseignant, les rapports d'harmonie que nous entretenons entre nous, avec notre environnement et avec les êtres vivants, et cette recherche perpétuelle de la meilleure place pour être heureux, sans toujours, songer, que nous y sommes peut-être déjà ; que simplement, nous ne nous en rendons pas compte. L'œuvre de Pawo Choyning Dorji est marquée par une tension originelle : Cette dichotomie entre la modernité toute récente, toute apparente du Bhoutan, et la place laissée à ses traditions, qui participent de façon extrêmement marquée à son identité. Religion d'état, le Bouddhisme y a façonné jusqu'à la constitution ! Citadin ayant grandi dans une ville en contact avec des influences occidentales, Ugyen caractérise cette problématique. Peu investi dans son travail d'instituteur qui ne le passionne guère, connecté, aspiré par les écrans comme à peu près tous les jeunes de sa génération, il va être brutalement confronté, une fois envoyé à Lunana, un village perdu dans les montagnes, à la grande simplicité de ses habitants. Il est le maître. Reçu avec des honneurs qui surprennent, il s'étonne. Vient cette phrase extraordinaire : "C'est parce que vous pouvez toucher l'avenir" - celui des enfants. Par son savoir, l'enseignant est en effet leur seule chance de dépasser l'horizon limité du village ; d'envisager un futur qui ne se cantonne pas à devenir à son tour paysan. C'est une lettre d'amour à ce métier injustement dévalorisé de nos jours, car combien est-il essentiel ! Vision touchante de cet engagement, partagé entre un manque de moyens, une volonté farouche de bien faire, et des enfants attachants, le travail qu'abat Ugyen l'oblige à se mêler aux réalités locales et à la vie des gens adorables qui l'entourent, ce qui bouscule tout son système de représentations. A ce titre, l'histoire narrant la relation entre l'être Humain et le Yak est une double démonstration : Elle rappelle les liens forts entretenus entre les paysans Bhoutanais et leurs animaux qui assurent leur survie, autant qu'elle est porteuse d'une puissante morale sur l'importance de montrer du respect envers les êtres vivants. Le titre originel du film "Lunana: A Yak in the Classroom" rend honneur à cette relation mutuellement profitable : Sans l'être humain, le Yak souffrait l'hiver. Abrité dans sa maison, il le gratifie de son lait et de ses déjections qui, séchées, font un excellent combustible, bien meilleur que le papier qui est précieux, là haut. Plus certainement, ce titre signifie un retour à la simplicité de l'existence ; existence appréciée en fonction du partage que l'on en fait avec ceux qui nous entourent. De façon peut-être inattendue, c'est en l'éloignant de tout superflu, en l'isolant géographiquement et socialement, que l'expérience vécue par Ugyen s'est complétée ; le reconnectant avec lui même, en l'enrichissant considérablement de la trajectoire de ses semblables.
    Orno13
    Orno13

    12 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2023
    Un vrai film initiatique et très touchant mais pas larmoyant,on s s'attache peu à peu pour ce peuple habitant au fin fond du bhoutan.
    Ces hommes et femmes ont des traditions ou l argent et l envie n existe pas ils vivent dans la simplicité et l amour de la nature. En visionnant ce film et en découvrant ce peuple cela nous réconcilie avec l humanite, c ezt un bien fou j ai adore ce film.
    On suit un instituteur qui officie en ville et doit être muté dans une région reculée et il ne sait pas encore que cela va changer sa vie.scenario certes linéaire mais c est un film a voir un petit bijou.
    olivier foilleret
    olivier foilleret

    5 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2023
    Magnifique film. Les acteurs, les enfants, les paysages. Il ne peut pas laisser insensible. Il fait rêver et on a juste envie de déconnecter après l'avoir vu. A voir, à revoir.
    Benj F.
    Benj F.

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Très bon film , detente immediate grâce à l'atmosphère générale ;les images sont belles et les personnages touchant.
    Nico78b
    Nico78b

    24 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Encore une fois je ne pensais pas faire une review aussi longue pour un film comme ca, mais je pars dans des délires mdrr je sais pas ce que je raconte. Ca n'en est pas moins inintéressant, bonne lecture, lachez un like.

    Mercredi 20 mars, 2024. 8h45. Le réveil sonne. Après avoir pris connaissance du nombre très honteux de notifications reçue (0), je commença ma journée. Je savais comment allait se dérouler ma journée: faire semblant de travailler, lire Dune, manger mes pâtes bolognaises très gourmet, micro-sieste que je maitrise si bien, sport et à nouveau me nourrir. En y repensant c’est + ou - la meme journée que je vis depuis 3 ans. Ça fait plaisir de voir que j’avance dans la vie 🔥. Ce que je ne savais pas en revanche, c'était ce que j'allais faire après ce fin dîner. J'étais loin, très loin, à des années lumières de m'imaginer regarder un film venu tout droit du Bhoutan. Mais la vie est faite de surprise, des bonnes des mauvaises (Booba - 2PAC(excellente musique btw)), et celle-ci était plutôt agréable.

    Elle aurait, j'en suis convaincu, été d'autant plus appréciée si je n'avais pas eu en tête durant tout le film la très misogyne, mais fort ambiançante vidéo youtube de MC Roshi qui chante son titre phare "Y'a une meuf" dans l'émission du DVMShow. Je vous conseille d'aller la voir, mettez votre cerveau de côté et laissez vous aller au rythme entrainant et aux douces paroles de cette comptine.

    Ca aurait été aussi dûment apprécié si je ne m'étais pas imaginé durant tout le film en train d'étaler mes connaissances géographiques et de faire savoir à un potentiel interlocuteur que je connaissais la capitale du Bhutan. Oui mesdames et messieurs, je rêve de ce moment ou quelqu'un aura le besoin profond de connaître la capitale du Bhoutan et je viendrai à sa rescousse en lui portant la bonne nouvelle. Je n'ai pas répété le quizz des 196 capitales du monde des centaines de fois en cours pour ne jamais jouir de cette supériorité intellectuelle au moins une fois dans ma vie. Ce jour viendra. Ô toi qui lit cette review et qui a le malheur de ne pas connaître la capitale des îles du Pacifique ou ne serait-ce que de ne pas savoir épeler la capitale du Sri Lanka, sache que je te suis intellectuellement supérieur, car moi je sais ces choses.

    Mais assez parlé de moi, je sais que vous rêvez d'en savoir plus, mais mon audience (à peu près 0 personne) veut savoir ce que je pense de ce film.

    Je trouve que ce film est bien, mais sans plus #Analyse.
    C'est juste qu'on sait à quoi on va s'attendre: un citadin (addict à son téléphone) va contre son gré se retrouver couper du monde et il va finir par devenir un humain plus authentique après avoir adopté les coutumes des gens du village reculé.

    Et je trouve que ce film délivre bien ce scénario, les gens du village sont kawai-nee, on se sent bien quand on regarde le film, les paysages sont swagg, et la culture dépaysante et authentique. Mais à part ca, rien de plus. Ce film manque peut-être un peu de profondeur émotive. Ils auraient pu jouer + sur les personnages phares, notamment avec le maitre du village, la jeune fille belle gosse et le berger pour développer des sentiments plus intenses. spoiler: Pour le chef, ce serait une notion de respect face à sa force de caractère, la fille ce serait de l'amour et le berger de l'amitié etc..
    . En gros je trouve que le perso principal ne s'est pas assez attaché à ce village, et cela rend donc la séparation moins douloureuse.

    Voila c'était le petit bémol de ce film, sinon il reste plaisant à regarder.
    Mais ne regardez pas la vidéo de MC Yoshi avant svp...

    Bon ENCORE UNE FOIS j'hésite entre 3 et demi et 4....
    Allez on va être gentils parce que c'est pas tous les jours qu'on voit un film bhoutanais.
    Ca me fend le coeur d'être gentil ptn
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top