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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 juin 2021
La définition même de la Pépite! Conte poétique sur la rencontre d'une jeune suisse venue travailler au Liban et d'un chercheur en aérospatiale rêvant d'envoyer le 1er libanais dans l'espace, dans les années 50. Nous vivons l'histoire de cette famille à Beyrouth à travers le temps, et malheureusement la guerre qui ravagea ce pays. Ce film magnifique est agrémenté d'images d'animation, nous faisant plonger dans l'univers onirique de la réalisatrice (César du meilleur court métrage d'animation en 2015), et nous fait passer par toutes les émotions de la vie dans ce récit familial. C'est le film qu'il faut voir en 2021!
Quel beau film, quelle poésie ! Chloé Mazlo, à la manière aussi talentueuse d'un Michel Gondry, nous fait voyager à travers l'histoire très touchante de ses grand-parents. Enfin un film depuis la reprise qui nous émeut et nous met du baume au coeur.
Il s'agit du premier long-métrage de cette réalisatrice franco-libanaise qui s'est un peu inspirée de son vécu familial dans l'écriture du scénario de ce film. Il m'a paru assez réussi pour une première œuvre. Dans ce film, elle décrit très bien la vie idyllique d'Alice au Liban mais qui va ensuite devenir dramatique avec les multiples conflits qui vont perturber sa vie familiale dans ce pays. Ce film est aussi un regard intéressant sur l'histoire mouvementée et tragique du Liban. La réalisation est parsemée de trouvailles cinématographiques avec des séquences d'animations, trucages et quelques scènes allégoriques qui illustrent l'histoire d'Alice. L'ensemble du film est plutôt agréable à découvrir.
Durant toute son enfance, Chloé Mazlo a beaucoup entendu parler du Liban dans sa famille, tel qu'il était avant la guerre civile qui a débuté au milieu des années 70. Un pays de cocagne synonyme de dolce vita qu'elle a longtemps fantasmé avant de lui consacrer son premier long-métrage, Sous le ciel d'Alice. A travers l'histoire d'amour d'une jeune nurse venue de Suisse avec un astrophysicien libanais, le film séduit dans un premier temps par sa fantaisie débridée et colorée, qui passe notamment par des scènes d'animation absolument charmantes. Le ton change évidemment quand il s'agit d'évoquer les années de guerre mais Sous le ciel d'Alice ne cède pas au naturalisme, traitant le sujet de manière décalée et souvent amusante. Cette tentative de légèreté continue dans la forme est nettement moins concluante plus le film avance bien que la mélancolie sous-jacente ne laisse pas insensible. Mais dans ces moments-là, si la mise en scène reste d'excellente tenue, la direction d'acteurs semble moins opérante. Ce n'est pas un réel problème pour le jeu d'Alba Rohrwacher, toujours délicieusement retenu, mais ce l'est davantage dans le cas de Wajdi Mouawad, plutôt décevant, dont le côté lunaire s'accompagne hélas d'un soupçon de mollesse.