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Bline
4 critiques
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4,5
Publiée le 30 avril 2022
Un film avec de l'idée, de l'audace et de l'immersion. Vu au cinéma. Un gros travail physique et psychologique de l'actrice qui a tourné dans ses recoins pendant des semaines. Bravo à elle et à toute cette ingénieuse équipe !
Tout comme Fincher a posé les bases d'un certain type de thriller policier, Vincenzo Natali avec son Cube à posé les bases du huis clos horrifique, et tout ce qui peut s'en rapproché souffre de la comparaison. Le problème de ce film va delà de ce simple problème, bien que la mise en scène soit plutôt réussie, le scénario a tendance à patiner et devient très redondant, les obstacles et différents pièges n'apportant peu de surprises, le côté SF du film est intéressant mais ce n'es pas très bien exploité ni présenter le tout fait très brouillon. Il y avait peut-être mieux à faire de cette idée, à l'image d'un film comme L'échelle de Jacob qui traitait de façon plus intelligente le passage vers la mort.
Plutôt pas mal, on se laisse prendre dans ce huis clos et c'est plutôt plaisant même si il manque TOUT de même quelque chose et que le scénario est assez bizzare, à voir au moins une fois, 3 étoiles
Personne n’a oublié le ‘Cube’ fondateur mais c’est surtout la franchise ‘Saw’ qui incarne aujourd’hui au mieux le concept du piège sadique conçu pour éliminer ses victimes de façon sophistiquée. Ce n’est certes pas ce ‘Méandre’ qui risque de faire de l’ombre à la saga créée par James Wan mais ce “petit” film français est loin d’être dépourvu de qualités, bien qu’il se contente d’appliquer la version 1.0. du concept : une jeune femme prisonnière d’un dédale de conduits étroits et parsemés de pièges mortels. Comme elle est totalement seule et qu’à part accomplir l’impossible pour survivre une minute de plus, il n’y a pas grand chose d’autre à faire dans les galeries, la prisonnière a tout le temps de réfléchir à son passé, de former des regrets et de se demander qui l’a enfermée dans ce labyrinthe à l’esthétique clinique et pourquoi : du coup, on pense aussi parfois à ‘Oxygène’ de Alexandre Aja, en moins immobile car, ‘Méandre” reste, comme son titre l’indique, plutôt tortueux et fait partie de ces productions qui ne prendront jamais la peine de dévoiler clairement leur jeu. En revanche, si on en reste à la simple logique de progression vers un hypothétique salut (qui fonctionne comme une implacable mécanique de jeu vidéo, les fans apprécieront) et à la tension qu’elle implique, ‘Méandre’ s’avère très efficace, d’autant plus que la configuration claustrophobique des lieux est parfaitement exploitée par le réalisateur. A mesure que le temps passe, on reste fatalement un peu sur sa faim compte tenu du manque d’enjeux narratifs, malgré les efforts louables entrepris pour développer le personnage, mais sur ce qui constitue le coeur du projet, la progression elle-même, ‘Méandre’ assure le spectacle avec autant de savoir-faire que n’importe quelle production d’envergure internationale.
Ridicule d'un bout à l'autre. Ce film emprunte à tout va (Alien, Cube, etc...) mais est complètement vide de sens. On croise des créatures risibles. Le plus étonnant est qu'on puisse faire un tel film avec autant de moyens...
Les trombes d'éloges déversées par une importante partie du monde du cinéma français pour ce film de Mathieu Turi est d'une complaisance presque écoeurante. Trouver au réalisateur du talent technique est déjà inquiétant car filmer avec un éclairage et des plans corrects un individu évoluant dans un conduit d'aération, et répéter les mêmes scènes inlassablement, est à la portée de n'importe quel caméraman. Par contre, trouver de l'originalité, ou de la cohérence dans ce scénario ne relève plus de la complaisance mais de la courtisanerie. La réalité est que tenir en haleine, apporter du suspense, de vrais rebondissements, avec une vraie histoire, de vrais dialogues dans un lieu clos, n'est pas du niveau de Mathieu Turi. Lui et ses courtisans devraient revisionner en bloucle le film "Buried", (à prononcer "bèrid" please!) de son collègue Américain Chris Sparling, ou "The Guilty" de son collègue Danois Gustav Möller. Tous deux ayant bénéficié d'un budget de loin plus rachitique que celui de Turi. Encenser une production française, lorsque celle-ci est aussi médiocre est tout simplement contre productif.
Un bon petit film de genre français. Hostile n'était pas mauvais non plus mais celui-ci a une touche d'originalité en plus qui le démarque du tout venant habituel horrifique souvent médiocre. La situation de la jeune femme peut laisser croire à diverses interprétations dont la plus simple serait à mon avis une vision du purgatoire particulièrement angoissante. Les différentes épreuves traversées lui permettront une rédemption et l'accès au paradis. Pas de temps mort, une belle réalisation et quelques situations vraiment flippantes. Sympa.
Original, bien qu'inspiré d'autres films, le film prend un peu de temps à démarrer, et est surtout de la science-fiction pure et dure, ce qu'on ne comprend pas vraiment au début. Cela rend le film étrange et déroutant, car pas du tout réaliste. Une fois cette idée dépassée, on se plait à suivre la survie de l'héroïne en attendant de comprendre le pourquoi du comment.
Scénario un peu facile, rythme un peu lent, personnages sont un peu caricaturaux... Bref, si l'ambiance claustrophobique est très bien retranscrite, le film est malgré tout un peu raté...
"Méandre" Une jeune française est prise ne auto-stop malheureusement ce dernier ce révèle être l'auteur d'un double homicide. Elle se réveil dans un tube et va devoir déjouer des pièges pour espéré sortir vivante. A première vu on se dit "ok un "cube" version 2021" avec son lot de piège blabla...sauf que oui, même si on s'en l'idée reprise, le film est angoissant et stressant. Claustrophobe s'abstenir car ici l'héroïne ce retrouve les 3/4 du temps allongé dans la pénombre avec pour seul lumière un bracelet qui indique un chronomètre pour chaque futur piège! Et pas régulièrement dans le temps les pièges sinon trop simple à voir venir...tantôt 5mn, tantôt 10 etc... donc tout est fait pour mettre une pression constante!! En plus seul bruit sont les mécanisme de la machine qui rajoute du stress et on la voit seul quasi tout du long a se d'emmerdé pour tenter de s'en sortir. Les pièges sont, à mon goût, pas assez nombreux et on retombe sur les mêmes par moment, j'aurais bien imaginé 2-3 trucs plus tordu!loool Un clin d'oeil au monumentale "Cube" justement au début sympa. Après on se demande si elle va s'en sortir jusqu'au dernier moment et c'est un bon point...ce que j'ai moins aimé ce serait le "monstre"...fou quoi dans ce bordel mais bon cela à donné peu être des frissons en plus à certain(e)s . Mais voilà une bonne surprise à mater dans le noir et dans le silence... Ah oui cocorico film français!!^^ NOTE : 7/10
Ce que je reproche á ce film, c'est qu'au debut tout paraît réaliste et qu'ensuite on est embarqué dans un univers extra terrestre . Je veux bien être ouvert d'esprit mais quand on commence les 3 quart du film oú on se dit ça peut nous arriver mais que le reste du film il y a des créatures qui n'existent pas, on nous perd. On essaye de comprendre si elle est toujours en vie ou si elle est entrain de rêver. On comprend surtout á la fin qu'elle est morte plusieurs fois dans le tube et que sa fille l'a dirigera au paradis. Á vouloir trop en faire ou trop mélanger, on finit par faire une couscousiere geante avec tout et n'importe quoi
Voila un "survival" étonnant réalisé par un français, Mathieu Turi. Autant le dire tout de suite, ce film n'est pas destiné aux claustrophobes. Gaia Weiss (impressionnante physiquement) doit faire face à une multitude de tubes mortels. "Méandre" est une oeuvre innovante, non sans rappeler "Oxygène" avec Mélanie Laurent mais en plus gore. L'héroïne, Gaia Weiss est une belle découverte, toujours sous tension. On peut reprocher au film le petit côté larmoyant avec les flashback sur la petite fille décédée, mais l'ensemble tient la distance avec une manière de filmer assez novatrice.