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Cinéphiles 44
Si vous avez aimé la saga “Cube” ou encore le film “Burried’” sorti il y a dix ans, vous allez aimer être enfermé avec Gaia Weiss. L’actrice que l’on a vu dans la série “Vikings” se fait kidnapper et se réveille dans un grand tube avec un chronomètre accroché au bras. Pour ne pas mourir, la jeune femme devra avancer et éviter les pièges. Amis claustrophobes, ne tentez pas l’expérience, la mise en scène minimaliste et les sons stridents n’auront aucune pitié pour vous. Alors que son long-métrage “Hostiles” ne nous avait pas convaincu, l’ex assistant réalisateur de Luc Besson aurait pu faire de “Méandre” un thriller sans prise de risque mais avec une tension présente et continue. Malheureusement, la seconde partie laisse arriver des scènes du passé alambiquées et des effets spéciaux grotesques et non assumés (cf le bout de pied qui réapparaît dans la scène finale).
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Un concept intéressant mais peu d'intrigue. L'actrice principale n'est pas transcendante. Parfois on a l'impression d'être dans fort boyard avec tous ces pièges... Le film rappelle immanquablement Cube de Vincenzo Natali
En ce moment, le concept de l’escape game est utilisé à toutes les sauces et de plus en plus souvent sans que cela soit vraiment un jeu pour les participants. Le prologue de « Méandre » est très percutant. Ensuite, on nous rejoue « Cube » (1999) dans un « Tube ». L’auteur-réalisateur Mathieu Turi a de nombreuses idées mais les a assemblées de manière maladroite dans son scénario et l’action très répétitive a du mal à tenir en éveil le spectateur sur 90 minutes. Un court-métrage ou un moyen-métrage aurait été plus adapté.
Napoléon
Un début très mystérieux assez mou sans réel rythme. Ensuite le film prend de l'ampleur grâce à quelques surprises. L'actrice principale est vraiment bien dans son rôle. Une oeuvre avec de bonnes choses à retenir qui mélange le surnaturel, le drame et le thriller.
Mathieu Turi n'est probablement pas un mauvais réalisateur, au contraire il semble avoir le potentiel pour en devenir un bon. Malheureusement, le manque de moyens se fait ressentir souvent lorsque l'on regarde "Méandre", et peut-être même un manque de confiance en lui et de fait en sa capacité à conférer à son film une véritable identité.
En fait, ce qui fonctionne très bien le fait grâce au scénario (et rares sont ceux à pouvoir imaginer quelque chose de génial qui ne nécessite aussi peu de décors). Méandre porte donc bien son nom. Dans l'idéal qu'il cherche à atteindre en tout cas. Malheureusement, afin d'étoffer l'intrigue, quelques personnages/objets un peu ridicules ont été rajoutés à un concept qui n'en avait pas besoin par le réalisateur (et la production ?) par manque de confiance dans une version plus épurée (mais plus unitaire) d'un scénario que j'imagine restreint à sa simple essence.
Ce défaut se fait ressentir un peu partout ensuite : la musique est douloureuse (elle est loin d'être mauvaise, mais elle n'a aucune identité et ne fusionne pas naturellement avec le film. Au contraire, elle le fait dissoner et lui fait perdre en crédibilité. (Mais là également, je pense que le compositeur a un très bon potentiel, le problème est simplement qu'il se disperse un peu dans les genres et n'a pas trouvé un thème à associer aux images, qui ensemble auraient pu conférer une vraie marque, un vrai style à cette œuvre.
Au niveau de la direction d'acteurs également. L'actrice principale semble bien plus dure et solide lorsqu'elle parle en anglais que lorsqu'elle parle en français. D'ailleurs, elle ne semble trouver comment jouer que lorsqu'elle parle plusieurs minutes dans une seule langue (mais cela n'est pas de sa faute, puisqu'elle sait clairement très bien jouer, mais le manque de confiance et de parti pris concernant son personnage sont bien trop visibles et déstructurent énormément l'implication du spectateur qui ne comprend plus bien à qui il a affaire. Une femme avec une vraie histoire et un caractère propre qui en fait l'héroïne justement choisie pour plonger dans ces méandres ? Ou une simple femme qui tente de survivre et qui réagit un peu aléatoirement selon les moments, et à qui tout un chacun peut s'identifier sans vraiment comprendre du coup pourquoi elle et pas une autre ?
Les décors sont plutôt bons, les effets spéciaux aussi, mais là encore un point noir lors d'une scène "interlude" plus organique qui est davantage ridicule qu'autre chose ? (Pourquoi avoir mis cette scène d'ailleurs ? Je serais curieuse de lire la note d'intention).
Pour le moins, ce film vaut d'être regardé, déjà parce qu'il innove sur son contenu et la façon de traiter son sujet, parce que si tout manque d'un chorégraphe entraîné on ne peut pas nier le talent décelable chez toutes les personnes qui ont travaillé sur ce film, et parce que malgré tout, on ne s'ennuie quasiment pas (un peu au début, éventuellement, mais le film gagne en qualité passée la première demie heure).
Je souhaite à Mathieu Turi d'être plus confiant à l'avenir et de ne pas avoir peur du vide.
En fait, ce qui fonctionne très bien le fait grâce au scénario (et rares sont ceux à pouvoir imaginer quelque chose de génial qui ne nécessite aussi peu de décors). Méandre porte donc bien son nom. Dans l'idéal qu'il cherche à atteindre en tout cas. Malheureusement, afin d'étoffer l'intrigue, quelques personnages/objets un peu ridicules ont été rajoutés à un concept qui n'en avait pas besoin par le réalisateur (et la production ?) par manque de confiance dans une version plus épurée (mais plus unitaire) d'un scénario que j'imagine restreint à sa simple essence.
Ce défaut se fait ressentir un peu partout ensuite : la musique est douloureuse (elle est loin d'être mauvaise, mais elle n'a aucune identité et ne fusionne pas naturellement avec le film. Au contraire, elle le fait dissoner et lui fait perdre en crédibilité. (Mais là également, je pense que le compositeur a un très bon potentiel, le problème est simplement qu'il se disperse un peu dans les genres et n'a pas trouvé un thème à associer aux images, qui ensemble auraient pu conférer une vraie marque, un vrai style à cette œuvre.
Au niveau de la direction d'acteurs également. L'actrice principale semble bien plus dure et solide lorsqu'elle parle en anglais que lorsqu'elle parle en français. D'ailleurs, elle ne semble trouver comment jouer que lorsqu'elle parle plusieurs minutes dans une seule langue (mais cela n'est pas de sa faute, puisqu'elle sait clairement très bien jouer, mais le manque de confiance et de parti pris concernant son personnage sont bien trop visibles et déstructurent énormément l'implication du spectateur qui ne comprend plus bien à qui il a affaire. Une femme avec une vraie histoire et un caractère propre qui en fait l'héroïne justement choisie pour plonger dans ces méandres ? Ou une simple femme qui tente de survivre et qui réagit un peu aléatoirement selon les moments, et à qui tout un chacun peut s'identifier sans vraiment comprendre du coup pourquoi elle et pas une autre ?
Les décors sont plutôt bons, les effets spéciaux aussi, mais là encore un point noir lors d'une scène "interlude" plus organique qui est davantage ridicule qu'autre chose ? (Pourquoi avoir mis cette scène d'ailleurs ? Je serais curieuse de lire la note d'intention).
Pour le moins, ce film vaut d'être regardé, déjà parce qu'il innove sur son contenu et la façon de traiter son sujet, parce que si tout manque d'un chorégraphe entraîné on ne peut pas nier le talent décelable chez toutes les personnes qui ont travaillé sur ce film, et parce que malgré tout, on ne s'ennuie quasiment pas (un peu au début, éventuellement, mais le film gagne en qualité passée la première demie heure).
Je souhaite à Mathieu Turi d'être plus confiant à l'avenir et de ne pas avoir peur du vide.
On pense forcément à Cube mais avec une vraie fin. Très belle performance de l'actrice qui fait tout pour avancer dans ce labyrinthe aux épreuves éprouvantes. Belle surprise.
surprenant. Un film très sympathique qui reste proche de Cube . Oppressant, stressant à souhait. On a un moment peur que le film tourne en rond . Mais on va de bouleversements en bouleversements. Et peu avant l'heure de film , on a un semblant de compréhension où le réalisateur veut nous emmener . Jusqu'au dénouement assez émotionnel . Franchement pas mal
Voila un "survival" étonnant réalisé par un français, Mathieu Turi. Autant le dire tout de suite, ce film n'est pas destiné aux claustrophobes. Gaia Weiss (impressionnante physiquement) doit faire face à une multitude de tubes mortels. "Méandre" est une oeuvre innovante, non sans rappeler "Oxygène" avec Mélanie Laurent mais en plus gore. L'héroïne, Gaia Weiss est une belle découverte, toujours sous tension. On peut reprocher au film le petit côté larmoyant avec les flashback sur la petite fille décédée, mais l'ensemble tient la distance avec une manière de filmer assez novatrice.
Pour ceux qui ont aimé "Buried", c'est du gâteau... On se demande comment Lisa (Gaia Weiss) trouve tant de ressources pour tenter de s'extraire d'un labyrinthe, piégé, habité.... Scènes d'horreur, doublées d'apparitions, de S.F., ou de N.D.E. nous laissant essayer de trouver des explications... selon nos croyances ou nos expériences....chacun y verra, tantôt un alien, tantôt un Mèga-Utérus, des extraterrestres ou des mondes parallèles !.. bref, la fin offre un bel imbroglio, trop flou pour moi, trop sombre aussi... décevante...!!**
MediaShow
Si la première moitié de l’histoire demeure captivante et angoissante, « Méandre » se loupe totalement dès lors où le scénario bascule vers de la science-fiction. Le suspens s’amoindrit, les enjeux scénaristiques sont trop flous et la mise en scène manque clairement d’originalité (du déjà-vu dans le registre : « Cube », « Buried Alive » et « Saw »).
La suite de ma critique : https://mediashowbydk.com/2021/06/11/critique-film-meandre/
La suite de ma critique : https://mediashowbydk.com/2021/06/11/critique-film-meandre/
Vinz1
« Méandre », c’est un « Cube » mâtiné de « Saw » à la française avec tout ce que cela peut comporter de qualités mais aussi de défauts. Ce n’est pas ultra innovant car nombre de films dans le genre sont sortis bien avant, mais le rythme est relativement bien géré et l’actrice principale est tellement investie dans son rôle que l’on y croit avec elle. Dommage cependant que la fin exploite une piste un peu niaise pour conclure un spectacle de genre pourtant de qualité correcte et surtout français !
Vous êtes claustrophobe ? Alors évitez à tout prix ce métrage au rythme lent, mais angoissant.
Méandre est un film d'horreur et de science-fiction réalisé par Mathieu Turi. Après Hostile (2018), Méandre est le second long-métrage du réalisateur, tourné en français, car habituellement, il est plutôt assistant-réalisateur aux États-Unis. Le cinéma français montre ici une fois de plus qu'il est bon et a vraiment sa place. Eh oui, les films français ne se limitent pas qu'aux immondes comédies toutes aussi banales les unes des autres, ici il y aussi quelques banalités, c'est vrai, mais le genre ainsi que sa mise à scène à tout pour clairement le démarquer. Cette idée de huis clos avec plusieurs casses et tunnels avec plein de petits pièges rappelle immédiatement des longs-métrages tels que Cube, Escape Game et compagnie, mais Méandre ne manque pas d'idées pour autant.
À défaut d'avoir un lot de victime, ici, il y en a qu'une seule, cela peut être propice à des longueurs ou un certain rythme que nous pouvons qualifier de lent, mais le métrage gère plutôt bien, il parvient à surtout nous intriguer. Puis, le fait d'être "seul" et sonné ne rend pas immédiatement le personnage plus méthodique avant d'apprendre de ses erreurs, mais elle sait malgré tout être assez perspicace quand il le faut. D'ailleurs, on s'attache plus ou moins à ce personnage, on prend le temps de finement le développer malgré la situation et il faut aussi préciser que l'actrice se débrouille vraiment bien, elle y est pour beaucoup, en même temps, il valait mieux, car c'est certainement la seule actrice réellement notable à la distribution, elle est d'ailleurs interprétée par Gaia Weiss. On va vraiment devoir tout découvrir soi-même, car notre victime est autant pommée que nous, à la différence, c'est elle le cobaye.
L'ambiance est sombre et oppressante, le danger à la fois sage et surprenant la plupart du temps. Et sans pour autant être totalement gore, il est visuellement, légèrement, très légèrement sanglant de temps à autre, là où on ne s'y attendait pas. On a réellement l'impression d'assister à une grosse expérience d'une adorable petite souris blanche. Quant à la conclusion, on va jusqu'à se demander si nous l'avons bien compris, car il n'y a aucune réelle explication finale à tout ça, ce qui laisse potentiellement une libre interprétation de cette histoire.
Enfin bref, un huis clos intrigant et très inspirant qui pourra peut-être paraître un peu long et surtout très flou pour certains.
Méandre est un film d'horreur et de science-fiction réalisé par Mathieu Turi. Après Hostile (2018), Méandre est le second long-métrage du réalisateur, tourné en français, car habituellement, il est plutôt assistant-réalisateur aux États-Unis. Le cinéma français montre ici une fois de plus qu'il est bon et a vraiment sa place. Eh oui, les films français ne se limitent pas qu'aux immondes comédies toutes aussi banales les unes des autres, ici il y aussi quelques banalités, c'est vrai, mais le genre ainsi que sa mise à scène à tout pour clairement le démarquer. Cette idée de huis clos avec plusieurs casses et tunnels avec plein de petits pièges rappelle immédiatement des longs-métrages tels que Cube, Escape Game et compagnie, mais Méandre ne manque pas d'idées pour autant.
À défaut d'avoir un lot de victime, ici, il y en a qu'une seule, cela peut être propice à des longueurs ou un certain rythme que nous pouvons qualifier de lent, mais le métrage gère plutôt bien, il parvient à surtout nous intriguer. Puis, le fait d'être "seul" et sonné ne rend pas immédiatement le personnage plus méthodique avant d'apprendre de ses erreurs, mais elle sait malgré tout être assez perspicace quand il le faut. D'ailleurs, on s'attache plus ou moins à ce personnage, on prend le temps de finement le développer malgré la situation et il faut aussi préciser que l'actrice se débrouille vraiment bien, elle y est pour beaucoup, en même temps, il valait mieux, car c'est certainement la seule actrice réellement notable à la distribution, elle est d'ailleurs interprétée par Gaia Weiss. On va vraiment devoir tout découvrir soi-même, car notre victime est autant pommée que nous, à la différence, c'est elle le cobaye.
L'ambiance est sombre et oppressante, le danger à la fois sage et surprenant la plupart du temps. Et sans pour autant être totalement gore, il est visuellement, légèrement, très légèrement sanglant de temps à autre, là où on ne s'y attendait pas. On a réellement l'impression d'assister à une grosse expérience d'une adorable petite souris blanche. Quant à la conclusion, on va jusqu'à se demander si nous l'avons bien compris, car il n'y a aucune réelle explication finale à tout ça, ce qui laisse potentiellement une libre interprétation de cette histoire.
Enfin bref, un huis clos intrigant et très inspirant qui pourra peut-être paraître un peu long et surtout très flou pour certains.
Je découvre Méandre après avoir vu « Gueules noires » de Mathieu Turi et ça reste dans le même jus. Un film a concept qui essaye d’en tirer toute sa force. Ça marche partiellement puisque Méandre a quand même une très bonne mise en scène et des effets visuels excellents, tout comme Gueules Noires. En revanche, le concept du film le bride malgré tout et ça devient vite répétitif. C’est dommage !
Partant d'un postulat de départ assez simple, une femme enfermée dans un tunnel doit avancer pour survivre. Mathieu turi livre un film plus sf que horrifique. Rempli de bonnes surprises mais aussi de mauvais points ( certains pièges proviennent clairement de fort boyard). On passe une heure et demi sans grande déception mais avouons le sans grand plaisir non plus !
Les décors sont fabuleux, d'autant parce qu'il fallait les construire pour porter à l'écran une sorte de labyrinthe métallique anxiogène ... Halte aux claustrophobes ! C'est impressionnant au début. Mais les déambulations de l'héroïne sont un peu longuettes au bout d'un moment, ça manque de surprises. Vers les 3/4 du film, on aborde un aspect plus ésotérique, voire mystique. Les tunnels obscurs sont comparables à la vie : pourquoi se débattre contre une mort inévitable ? L’actrice principale le revendique : "j'avais aucune chance mais je suis allée au bout" , rappelant à tous la triste condition humaine... En somme ça démarre comme un banal film d’horreur avec un psychopathe qui séquestre une jeune femme , et ça vire au huis clos style "Cube" avec des questions beaucoup plus métaphysiques. Pas mal, mais un peu trop abstrait, abscons, et faut aimer le mélange des genres.
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