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Fanny B
19 abonnés
28 critiques
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0,5
Publiée le 20 février 2022
C'est franchement nul...... .............. La nana versions Sarah Connor qui vient se venger.... Des acteurs moyens.. J'ai cru que tout le monde fesais une mauvaise blague... Tourné vite fait sur un plateau, décor surfait. ........ .. .... Un Nanard .... Rien à ajouter .
Surprenant film qui contrairement à l'original n'est plus dans la suggestion, mais qui y va carrément, le jeux du chat (et sa famille) et de la souris (qui revient ici pour se venger 50 ans plus tard..?) se transforme en massacre par un leatherface enragé qui ne cesse de traquer et écraser tout ceux qui sont venus troubler sa tranquille retraite dans les bois. ça rappelle beaucoup d'autres licences comme les derniers halloween, la colline a des yeux et même presque jusqu'à terminator. la cohérence et le scénario en moins et des effets speciaux cgi moins percutant que avec prothèses et maquilages, mais ambiance bien brutale, et mise en scène efficace.
Le premier paradoxe qui vient à l’esprit dans ce que la saga de Leatherface représente, c’est bien la boucherie qui en découle. À la force des mains et autres ustensiles à charcuter des sacs de peaux, les suites comme les remakes, voire reboots, ne semblent jamais en accord avec la trajectoire de son boogeyman. Mais l’enfant est-il réellement le monstre qu’on aurait pu imaginer, sachant la conclusion que donne Tobe Hooper à la famille cannibale en 1986 ? Une partie de la vérité s’est égaré, dans ces nombreuses suites et réinterprétations d’un personnage, souffrant de l’emprise de sa famille, ainsi que d’une maladie mentale qui ne lui laisse que ses muscles et ses pulsions s’exprimer. Un échec après l’autre a pu rapprocher Netflix de cette franchise, qui a longtemps déserté ses bases.
Et quand bien même, il semble s’en soucier, ce ne sera ni son réalisateur de dernière minute David Blue Garcia, ni son scénariste Chris Thomas Devlin qui viendront rendre hommage à l’œuvre d’origine. Ils viendront plutôt la trahir, très mal et plus qu’il n’en fallait afin d’exploiter des retrouvailles intergénérationnelles, choses que Blumhouse a au contraire réussi avec la résurrection de Michael Myers et sa final girl némésis. Ajoutons à cela un mouvement d’actualité qui insère l’idée de gentrification dans un espace, dont on a déjà épuisé les ressources et l’économie, pour transformer de jeunes citadins en un nouveau bétail pour des mises à mort gores, mais sans intérêt pour la tension que l’on pourrait générer autour. Et c’est tout le problème du récit, qui cultive mal ses principes, en les refourguant à un spectateur sans doute venu pour une poignée d’amusement, mais pas pour qu’on installe son intelligence dans un mixeur numérique.
La technologie n’est présente que pour l’unique blague que l’on pourrait en faire, au même titre qu’une anecdote sur une fusillade d’écoliers. Le second point étant plus sensible et ancré dans une culture, où l’arme semble être le seul outil d’émancipation pour la jeunesse, comme pour les pauvres redneks qui persistent encore dans l’Amérique profonde. Ce sera donc au détour de clichés insupportable et à l’idéologie exécrable que Leatherface revient saucissonner les vauriens d’un monde déconnecté du présent et pourtant colonisateur d’un passé qui ne les estime pas légitimes. Le retour du personnage de Sally Hardersty atteste d’ailleurs cette mauvaise appréciation d’une intrigue, qui se désintéresse totalement de son cas et de son challenge, malgré les années de martyrs qu’elle semble avoir traversées. Elle traversera ce village fantôme avec un soupçon d’absurdité, qui ferait rire un troupeau de fans planqués derrière leur portable.
Hélas, tout est dramatique jusqu’à la dernière goutte de sang versée, à l’arrière-goût d’un recyclage qui passe mal et qui manque l’occasion de fêter un retour aux sources. Au lieu de cela, « Massacre à la tronçonneuse » (Texas Chainsaw Massacre) rompt avec une radicalité sans incarnation, sans âme et surtout sans frissons. Ce qui se revendique comme la suite de l’original de 1974 n’est qu’une mascarade, un troll sous un masque de peau humide, où une nouvelle génération confond le gag et le décalage humoristique, comme nous avons déjà pu le voir au sein de la famille complètement barrée. Mais il faut croire que l’on aura tout sacrifié, jusque dans les détails techniques, qui ont poussé un film à développer sa réflexion sociale, où le théâtre des meurtres ne serait que la conséquence de pouvoirs supérieurs et extérieurs.
Dommage que cette suite du film culte de Tobe Hooper ne soit pas sortie en salle car contre toute attente elle est plutôt réussie. Reprenant en version moderne cet affrontement initial entre l'Amérique rurale et celle des villes, entre les rednecks et les bobos ce massacre vise juste et sort l'artillerie gore de manière très efficace. Et quand Leatherface déchiquète à la tronçonneuse des influenceurs inconscients du danger qui rôde on pourrait presque parler de salubrité publique.
un vrai bon renouveau dans la série , après 3 suite 2 reboot et 2 prequel , enfin un film qui veut changer quelque chose dans la saga . et c'est réussi ,malgres le mauvais choix de cast pour leatherface sa tue , c'est gorre avec des effet réussi , les acteurs jouent très bien , le film reste bien écrit et c'est surtout très bien réaliser avec une super photographie . même si c'est triste que ce film se soit retrouver au main de Netflix , il reste excellent.
Grosse déception loin du film original avec son univers poisseux et malsain. On est sur un boogeyman de plus de 70 ans immortel à la Jason. Pas de tension pas d originalité. LEATHERFACE n s jamais été un slasher, il est juste l arme de sa famille de dégénèré. La on a rien de l adn du film de tobe hooper, c est juste un surenchère du gore. On pourrait mettre le masque de Jason ou Michael Myers que ça changerait rien puis les scènes sont prévisibles et les situations souvent ridicules.
Ce film n'est en aucun cas légitime de se considerer comme suite du film originale, ce métrage abandonne tout ce qui fait l'âme du film culte: au-revoir l'esthétique chaude et poisseuse, les moments d'hysterie, les antagoniste limite amusant par leur immoralité, le traitement brutale de la violence non pas dans le gore mais dans la suggestion et surtout au-revoir le lien avec le premier film. Tout cela pour offrir en échange un leatherface qui fait du Mickaël myers puis s'essaye à un final à la Jason, un même traitement héroïne /survivante et tueur psychopathe que les nouveaux halloween, une esthétique d'image complètement banale et surtout des personnages principaux insupportable et oubliable. Ce film n'est donc pas vraiment à la hauteur de ses prétentions et n'est en aucun cas comparable avec l'enfer qu'est le visionnage du film original mais il faut admettre quand même qu'il offre quelques moment de tensions assez captivant. Ce n'est au final qu'un slasher banal et appréciable.
J'hallucine en lisant les commentaires des rageux à zéro étoile... et j'ai perdu 1h30 de ma vie bla bla bla... Il faut être un peu honnête, en regardant massacre à la tronçonneuse, on ne s'attend pas à voir le film du siècle, d'ailleurs, ça ne sera pas le cas. Par contre, j'ai toujours regardé des films d'horreur. Cet opus répond à mon sens à tout ce que peut demander un amateur de gore, et franchement, le pense que cette version est la meilleure depuis l'original. Alors oui, j'assume de mettre le max d'étoiles, malgré des incohérences, etc... parce qu'il y aura toujours des gens comme moi qui aiment regarder un bon délire d'hémoglobine avec des pop corns, sans se prendre la tête. De plus quand on voit le niveau des films du genre qui sortent depuis des années, je ne trouve aucune raison de se plaindre... moi je conseille.
Franchement pas mal du tout, pas un chef d'œuvre mais pas un nasard non plus. Pour les amateurs du genre, avec mention assez bien et peut mieux faire au prochain épisode...
Texas Chainsaw Massacre s’obstine à revisiter une œuvre culte en recyclant son personnel narratif, en l’occurrence ici Sally Hardesty, rescapée de la boucherie originelle, qui refait surface sous les traits d’une mamie aigrie et armée. Cette figure, c’est la Laurie Strode de la saga Halloween, brillamment ressuscitée par David Gordon Green en 2018 ; c’est la Sarah Connor de Terminator : Dark Fate (Tim Miller, 2019) ; c’est la Sidney Prescott de la dernière tambouille Scream (Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, 2022).
Bref, la recette n’est pas nouvelle et échoue ici à se réinventer ; de plus, le choc des générations censé opposer un vieux mythe texan à une jeunesse sceptique et aveuglée par la technologie ne dépasse jamais l’effusion de sang sadique pour dire quelque chose de l’évolution d’une violence réactionnaire causée par un groupe non plus libertaire – tel était le cas du film de Tobe Hooper – mais liberticide, soucieux de faire la morale aux hommes du coin, de les insulter sans vergogne. Dans les deux cas nous retrouvons un viol de la propriété privée, occasionnant cette fois l’expulsion puis la disparition de la gérante du pensionnat ; pour autant, rien de neuf sous le soleil écrasant du Texas, sinon l’idée d’une ville fantôme peuplée de spectres historiques. Une poignée de séquences au gore prononcé ne saurait rattraper la lourdeur d’une production desservie par des personnages sans profondeur véritable – le pire étant ici le traitement réservé au traumatisme, par flashbacks interposés – et par une clausule ridicule.
De façon générale, le film a perdu la spontanéité terrifiante du premier opus, devant lequel nous avions l’impression de réalisme poisseux ; le bruit de la tronçonneuse est masqué par une musique au demeurant médiocre ; l’iconisation du monstre s’avère approximative, tantôt vite expédiée (la projection de l’arme sur le pare-brise) tantôt ampoulée (le champ de tournesols, le dernier mouvement qui plagie Hooper sans atteindre sa puissance traumatique). Reste en mémoire l’humanisation de Leatherface, lors de scènes intimistes plutôt réussies.