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    Julie (en 12 chapitres)
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    242 critiques spectateurs

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    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    50 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Le belle surprise que voila. Joachim Trier nous avait habitué à de beaux films graves qui baignaient dans la tristesse ou la dépression. Celui ci est plus contrasté . Il trace le portrait d’une trentenaire à la fois audacieuse et hésitante, déterminée et fragile. Mais toujours pleine de grâce et de fantaisie, à l’image du film lui même. On se ballade parfois du côté de Woody Allen ( son chef d’œuvre Annie Hall) mais la plupart on est dans un univers très singulier et très personnels. La construction rigoureuse du film et l’enchaînement de ses chapitres sont parfaitement orchestrés, et malgré la grande diversité des situations, des émotions et de la mise en scène, on ne tombe jamais dans la faiblesse du film à sketchs. La scène de la rencontre lors de la soirée, d’une originalité et d’un érotisme rares, restera dans les mémoires
    Au centre du film, saluons sa magnifique interprète qui nous séduit et nous émeut, sans que jamais le regard du metteur en scène sur ses deux personnages masculins n’en souffre. Ils sont magnifiquement écrits et interprétés, à l’instar de Jules et Jim
    Enki Dou
    Enki Dou

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    L'actrice qui joue le rôle principal est formidable. Son principal partenaire masculin (l'auteur de BD) aussi. Le film est plutôt cérébral, bavard - ce qui pourrait ne pas être un défaut si le fond était moins banal -, les chapitres (les saisons ?) se succèdent sans autre lien que le caractère profondément - maladivement ? - velléitaire et égocentrique du personnage principal - attachant, mais passablement énervant aussi, et on plaint de tout cœur ceux qui partagent sa vie. Ici ou là, sans que le scénario - si l'on peut utiliser ce mot en l'espèce - ne le justifie, le réalisateur se donne le plaisir d'une satire un peu lourdingue des excès du militantisme féministe ou du militantisme écologiste. Il aborde aussi longuement de graves questions qui pourraient faire de bons sujets de baccalauréat, comme celle-ci : l'art est-il soluble dans la bien-pensance ? (Il répond non, bien sûr). Cette question donne d'ailleurs lieu à une tirade assez drôle sur le thème de la forme du trou du c.l du lynx - c'est le seul moment du film où on peut sourire. On pleure aussi un peu, vers la fin, pour ceux - comme moi - qui aiment le mélo. Le reste du temps, on s'ennuie, et on compte les chapitres qui restent à voir.
    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Le genre de film ou l'on se dit avoir perdu 2 heures. Sans être mauvais avec en plus une bonne actrice , ce qui pêche c'est l'histoire. Les différentes histoire d'amour sont sans grand intérêt et cela tourne en rond.
    JEAN-FRANCOIS Bordier
    JEAN-FRANCOIS Bordier

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Film de femme pour les femmes ! on ne s'ennuie pas dans cette comédie rafraichissante, même si c'est peut être un peu long.
    en début d'après midi certains ont fait la sieste ! Mais j'ai bien aimé, on en sort rajeuni et pour un grand père on apprend pas de chose sur la tendance probable ou prochaine de nos enfants et petit enfants !
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Une œuvre moderne à la fois drôle, romantique, mélancolique et dramatique, qui scrute les travers ou les insatisfactions perpétuelles des trentenaires d’aujourd’hui, tout en évoquant une multitude de sujets de société. La révélation Renate Reinsve, justement primée à Cannes, est particulièrement attachante dans le rôle-titre de Julie et Anders Danielsen Lie, acteur fétiche du réalisateur Joachim Trier, toujours aussi subtil et intense dans son jeu. Une très belle réussite que cette virevoltante aventure à contre-courant, solide réflexion sur le temps qui passe, truffée de trouvailles visuelles et traitée avec une certaine finesse d’esprit.
    Joseph W
    Joseph W

    17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2021
    Ça montre comme la vie est compliquée et j'encourage les femmes les plus vivantes à être de temps en temps fatalistes (je pense à mon ex notamment)
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    C’est à Oslo que tout a commencé, c’est à Oslo que tout continue. Joachim Trier, qu’on le connaisse assez pour sa sensibilité ou qu’on le découvre avec cette pépite automnale, nous livre la pleine puissance d’une comédie romantique, portée par les amours et les maladresses d’une femme libre. Mais ce ne sera pas apporté dans le même bouquet de conventions, où les étapes des héros s’avèrent souvent aussi prévisibles que redondant. Avec un peu de pertinence et une âme sulfureuse à l’écriture, nous arrivons à nous projeter dans ce quotidien ou ce segment de vie, qui propulse l’héroïne dans une quête de soi, une quête de sentiments.

    Julie est prodigieuse et prometteuse dans tout ce qu’elle touche. Mais c’est au détour de cette ascension, convenue par le mode de vie qu’elle entretient, qu’elle change de carrière, comme elle changerait de partenaire amoureux. Sur le ton d’un humour sincère et finement écrit dans les dialogues, Renate Reinsve incarne magnifiquement toute la mélancolie qui s’empare du personnage. Le véritable pilier du récit, c’est bien elle, à l’aise dans ce registre tantôt exaltant, tantôt étouffant. Le temps devient alors un enjeu qui se décline sous diverses formes, pas uniquement pour elle, mais également pour son entourage, d’abord plus âgé et ensuite plus impulsif. De la même la manière, le récit oscille entre la passion de Julie et sa réflexion d’ordre existentielle. Le réalisateur norvégien choisit donc de l’assortir à deux hommes, dont le portrait reflète évidemment les limites de ses angoisses et les limites de ses émois.

    Le chapitrage accentue alors les moments forts d’une Julie, qui gagne à se construire une conscience, avant même de penser à brosser son identité. Elle se réinvente à chacune de ses apparitions et revendique cette flamme qui lui échappe, qui l’effraie, mais qui la fascine. En se collant à elle, elle se brûle, mais ne sombre pas dans une fièvre malsaine, où les remords des héros traditionnels auraient joué la carte de la nostalgie miraculeuse. En ponctuant l’intrigue dans l’air du temps et en admettant un décalage entre sa raison et les gestes qu’on feint de réprimer, Julie erre dans un tunnel, qu’elle traverse avec comme seul guide son indépendance. Ce serait une erreur de lui laisser la solitude gagner un cœur plein de promesses et d’extases, tandis qu’Aksel (Anders Danielsen Lie) illustre son ego dans des planches et qu'Eivind (Herbert Nordrum) perd toute notion hallucinatoire. Ce sont des paramètres qui sont servis par une mise en scène audacieuse et éclairés par le ciel d’une ville, qui assiste aux méandres de la vie. L’un comme l’autre finit par explorer les failles de Julie.

    De « Oslo, 31 août » à « Thelma », Trier a su élargir son éventail de nuances et « Julie (en 12 chapitres) » (Verdens verste menneske) en serait l’exemple le plus illustratif. Cela ne reste pas moins saisissant et parsemé d’une volonté de réinterpréter le bouleversement de soi, qui ne se substitue jamais aux étincelles d’espoirs, qui déchirent le cœur de Julie. On rit, on pleure, on fatigue, mais mon avance, parfois en courant, souvent en hésitant, mais une chose est sûre, c’est que le monde ne s’effondre pas autour d’elle, il ne fait que rester en suspension, jusqu’à ce qu’elle souffle un peu pour elle-même.
    natou01
    natou01

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    elle est croustillante, désopilante... que de questions sur ce qu'est réussir Sa vie ! dialogues ciselés et de l'humour ! un tres bon moment
    Emir B.
    Emir B.

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Julie aurait pu être une satire de la (jeune) parisienne... Beau film, humain et très actuel. Les chapitres représentent les highlights (judicieusement choisis) d'un film qui aurait pu suivre le personnage principal durant 2 ans...
    normangray
    normangray

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Film magnifique. Un des plus juste portrait de femme jamais tourné, de la part d'un cinéaste en prise avec son temps.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Julie se cherche, enfin cherche son âme sœur. La trouve, le quitte pour un homme radicalement différent, elle perd ce qu’elle aimait chez le premier mais gagne ce qu’elle ne trouvait pas chez le premier. Eternelle insatisfaite ou jeune femme surtout en quête de l’alchimie absolue. Cette plénitude amoureuse est-elle atteignable ou cette quête est simplement le reflet d’une génération peu enclin au compromis ? Cette liberté parcourt tout le film et incarne bien cette nouvelle génération pour laquelle ces injonctions de se mettre en couple n’est plus forcément leur modèle. Ce nouveau film de Joachim Trier pose quelques questions dont celle-ci sans retrouver la magie et l’éclat de génie qui l’a révélé avec « Oslo 31 aout ». Toujours par contre aussi élégant dans sa mise en scène et dans son approche des personnages, il fait preuve de beaucoup de tact, parfois même d’une distance avec ses personnages. En ce sens, heureusement qu’il peut se reposer sur une comédienne au charme et à la douceur dévastatrice, car ce n’est pas le scénario d’une thématique maintes fois exploitées et ici saucissonnée en chapitre qui retient l’attention. Par ce séquençage, Trier donne à voir une série de 14 vignettes qui rompent l’unité du film, on finit par juger son film 14 fois comme 14 épisodes indépendants, surtout que toutes ne sont pas pertinentes. Dans ce film empruntant à la Nouvelle Vague le meilleur, on aurait aimé retrouver l’efficacité légère d’un « Annie hall » de Woody Allen. Que nenni, surtout lorsqu’on alourdit son propos d’un final dramatique peu raccord avec la tonalité générale du film.
    Pas désagréable, intérêt limité, mais à voir pour la lumineuse Renate Reinsve qui n’a pas volé son prix d’interprétation à Cannes.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Elie K
    Elie K

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    J avais hâte d en finir avec ce Film, quel ennuis. Un film qui parle bien des trentainaires en 2021. Beaucoup de cliché et un manque de profondeure de la personnage principal. Boaring, je m attendais à un filme scandinave poignant. C est fade c est faussement anticonformiste truffé de situations où le féminisme est puritain
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Il faut s’attarder sur Julie (en 12 chapitres) au-delà de la première impression d’une certaine banalité du scénario et d'un certaine longueur : autant pour son originalité cinématographique que pour le sens qu’il délivre.
    C’est une romance sérieuse et drôle à la fois, un film sur la génération 30 ans d’aujourd’hui, un film sur la recherche du sens, sur les choix de vies et le droit à en changer, sur la liberté, un film féministe. Il dresse un tableau des aspirations et des doutes qui habitent la jeunesse, sans oublier les questionnements qu’elle renvoie depuis quelques années à la génération senior.
    Tout cela magnifiquement servi par Renate Reinsve, et aussi par Anders Danielsen Lie dans le rôle d’Axel. Un scénario sans prétention donc, mais avec un montage original en 14 tableaux. Chaque séquence est l’occasion de quelques faits mais surtout de paroles qui font sens – par leur signification ou par leur absence de signification aussi. L’image est belle, très belle, lumineuse et colorée. La musique très présente ne dénote jamais.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    52 abonnés 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Elle est charmante Julia, elle a commencé des études de médecine, puis de psycho, puis de photographie, elle est brillante, intelligente, jolie et sexy.
    Elle veux prendre sa vie en main, en être le premier rôle et pas une spectatrice, elle écrit très bien aussi.
    Elle rencontre deux hommes très différents, dont elle enchante la vie.
    Ce n’est pas un vaudeville c’est séduisant, pertinent, on y parle d’art, d’amour, de couple, de famille, de rapport homme femme.
    anne boucays
    anne boucays

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Très très bien joué. Je ne sais pas si c'est vraiment une très grande impression. Amusant contente de l'avoir vu
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