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Juliette Chassain
6 critiques
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5,0
Publiée le 20 mai 2022
Incroyablement beau et émouvant, The worst person in the world illustre parfaitement ma vision de l'Art : ce qui sublime la condition humaine tout en nous en montrant son absurdité et sa cruauté. Ce film nous rappelle brutalement à la vie, il nous rappelle tout ce qu'on voudrait oublier en commençant par la mort. Ce film nous rappelle aussi, avec une certaine justesse, l'imprévisibilité de la vie qui nous fait si peur mais sans laquelle la vie serait si fade. Le titre The worst person in the world illustre parfaitement l'objet du film : la vie est parsemée de choix, bons ou mauvais, on ne sait jamais lequel est le bon mais il faut tenter, alors parfois on se trompe et on a l'impression d'être "la pire personne au monde" mais il faut avancer. Les choix qu'on regrette aurait peut-être étés des remords si on ne les avait pas fait. En bref, ce film m'a séduit et emporté jusqu'à la musique du générique, une pépite à absolument regarder.
Vous n'avez rien compris quand je lis les commentaires de "bobo complaisants". Certes, ils sont urbains et jeunes, mais je ne partage pas l'avis d'une femme encore dominée par les autres, c'est tout le contraire. Une femme artiste, libre, qui hésite entre justement être dans une position confortable "la femme de" de l'auteur de BD cancéreux et "une artiste" qui se cherche, préfère renoncer au faste et travaille en tant que libraire dans une chaine renommée. Les portraits de la ville font écho au cinéma très européens et rendent la beauté de cette ville inaudible et discrète qu'est Oslo. Comme les norvégiens, l'ouverture est fugace et brève entre ces longs hivers noirs. La mise en scène est aussi poétique que cette double romance dramatique, où Julie n'obtient qu'en mi teinte la réalisation de ses expressions : sa liberté. Mais à quel prix ?
Très bonne actrice principale. Quelques originalités mais à part cela melo sur une trentenaire un peu paumée un peu artiste qui hésite entre deux hommes
Excellent film, tout en finesse dans sa réalisation et son scénario. L'actrice principale est très juste dans son rôle de trentenaire qui se cherche ... A voir ou à revoir .............
Fraîchement chaotique. La vie de Julie est effrayante, mais déborde d'humanité, de force, d'énergie et de vérité. Le cadre est aussi extrêmement actuel dans son traitement du féminisme, et rend tout ça très beau.
Note pour moi-même : inégal, longuet, imagerie maîtrisée qui peut confiner au publicitaire, recentrage légèrement narcissique et pervers sur le personnage masculin vers la fin. Mais au fond le titre original est bien choisi, les scènes fonctionnent malgré l'aseptisation norvégienne. Enfin, on voit en gros plan le visage de Julie qui pleure. Tant qu'on verra cette image projetée dans des salles, le cinéma existera.
Enivrante odeur de printemps à Bucarest, très belle lumière qui précède un jour de pluie printanière, partout des fleurs et des jeunes gens. Les eaux de mars en anglais à la fin du film belle chanson.
Julie (en 12 chapitres) ou en anglais "the worst person in the world" est un film qui commence bien avec différents chapitres sur la vie de cette jeune Julie avec ces folies, bipolarités et surtout ces relations avec les hommes..l'actrice norvégienne,34 ans, Renate Reinsve est plus qu'excellente. Mais hélas le film s'embourbe dans une platitude très scandinave et surtout très froide...à partir du 6eme chapitre on commence Vraiment à s'ennuyer on est plus captivé par l'histoire et on a plus rien à faire des états d'âme de Julie par rapport a son ex ou son nouveau petit ami...certains critique ont fait l'analogie de ce film et la jeunesse d'aujourd'hui...je pense qu'ils se trompent..Toutes les filles de 25 a 35 ans ne sont pas comme Julie et heureusement d'ailleurs....ça reste un film psychologique avec une fin prévisible...À voir que pour le jeu de l'actrice norvégienne Renate Reinsve qui a eut d'ailleurs un prix d'interprétation féminin au festival de cannes 2021.
Je ne comprends pas pourquoi il y a un tel engouement pour ce navet. Une fille, moderne bien sûr, oscille entre deux mecs qu'elle n'arrive pas à décider. Heureusement, il y un qui se détache involontairement et le film se termine, enfin.
Sinon , rien, je répète rien se passe dans le film !
J'avais hâte de voir ce film étant donné les critiques dithyrambiques de la presse à son sujet. Quelle déception! Les amourettes et péripéties de la vie de Julie se révèlent bien peu intéressantes. Le film ne décolle jamais et c'est d'une platitude sans nom. Julie (en 12 chapitres) ressemble à beaucoup d'autres films, tout est très banal et sans aucune originalité. Quelques passages à connotation sexuelle veulent nous faire croire que le film est moderne mais ça ne prend pas. Je ne conseille vraiment ce film à personne, il n'apporte rien.
Je l'ai enfin vu , après les critiques dithyrambiques à son sujet . Et que dire . Peut être que mon avis évoluera avec le temps . Je pense que c'est un film qui restera avec nous. La mise en scène est impeccable, à la fois très moderne et sobre au service de son récit , c'est très bien interprété. Le récit se suit sans déplaisir et possède de nombreux moment de grâce . Mais pourquoi 3 étoiles , parce que j'aime pas l'a personnage principal , alors j'aimerai qu'on me dise si le titre us "the worst person in the world" est ironique ou si c'est le cas . J'aimerai que Mr Trier m'éclaire sur cette question , je vais le Twitter !
Une comédie qui joue avec la nuancier des émotions, des rires aux larmes, de l'incertitude au forces de l'existence. Un ton parfois corrosif, souvent bienveillant, donc toujours attachant. Seul un final abrupt peut laisser un gout désagréable d'amertume.
👍 Pour une fois c'est la bande annonce qui nous avait tapé dans l'œil et motivé pour aller voir "Julie en 12 chapitres" du norvégien Joachim Trier. La bande annonce était traversée de manière fulgurante par une actrice lumineuse (superbement filmée) : Renate Reinsve (prix d'interprétation à Cannes). Le film ne déçoit pas malgré son sujet en apparence pas très vendeur : les déboires (sentimentaux et autres) d'une trentenaire. Mais c'est un peu plus fin que cela : Julie/Renate ne peut/veut pas entrer dans le moule études - boulot - mari - enfants, ... Un esprit rebelle qui ne veut pas plier et que l'on suit pendant quelques années au fil de ses trajectoires erratiques, de changement en changement, de rupture en rupture. Un esprit rebelle qui a besoin de temps pour se situer et qui voudrait bien posséder le pouvoir magique d'arrêter ce temps trop exigeant (très belle scène). Une jeune femme incertaine mais essentielle à ceux qui ont la chance de la croiser. C'est superbement filmé et les acteurs masculins sont, pour une fois, à la hauteur de l'héroïne. On a droit à de très beaux moments de cinéma et en prime, on découvre un peu de la vie de nos voisins norvégiens, c'est très instructif aussi !
« Julie (en 12 chapitres) » met en avant cette génération de trentenaires instables en quête perpétuelle d’équilibre et le fait notamment à travers le personnage féminin de Julie, ne cessant de se poser des questions sur son avenir professionnel et amoureux. Malgré sa durée pouvant en rebuter plus d’un, le métrage de Joachim Trier parvient à nous captiver, grâce à l’inventivité de certaines scènes (cf. le superbe arrêt sur image), mais surtout grâce à son interprète principale, la magnifique et tellement naturelle Renate Reinsve. On pourra être également ému par la profondeur de certains protagonistes comme celui d’Aksel, personnage éminemment sympathique et cultivé qui essaie toujours de tempérer et d’expliquer les choses. Malgré quelques longueurs, ce film tient la route et nous permet de nous identifier aux individus présentés oscillant entre l’indécision de la jeunesse n’ayant pas encore tout vécu et le désenchantement des plus âgés, sachant qu’ils ne pourront plus vivre ou revivre certains événements de la vie. Un très beau film ne pouvant laisser indifférent pour peu qu’on rentre dedans.