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Mélany T
31 abonnés
562 critiques
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2,5
Publiée le 14 octobre 2021
C'est dommage la mise en scène est belle et soignée et le récit singulier et bien mené mais on a l'impression que le sujet est plus centré sur l'amoureux de Julie (agaçant et problématique) que sur Julie. On ne sait jamais rien de son intériorité, ses désirs et ses envies, elle reste floue et mystérieuse. Seul l'épilogue est joli et nous dit quelque chose.
Pour ceux qui, comme moi, avaient été éblouis par Oslo 31 août, il avait été cruel de voir Joachim Trier se perdre au fil de ses films suivants, tous plus ou moins ratés.
Julie en 12 chapitres permet de retrouver le cinéaste norvégien dans ce qu'il a de meilleur : une grande sensibilité dans l'exploration des sentiments et des états d'âme, des idées de mises en scène renversantes (la merveilleuse scène dans laquelle le monde entier se fige) et une capacité à renouveler sans cesse l'intérêt du spectateur.
Il y a une forte probabilité pour que ce film devienne culte pour les spectateurs, et encore plus spectatrices, qui ont l'âge de Julie (en gros, les trentenaires). Il dessine en effet une sorte de Carte du Tendre de cette génération, entre hésitations, expérimentations et réalisation de soi-même. C'est souvent réussi (le chapitre "Infidélité") et aussi parfois un peu moins enlevé (les chapitres de la fin à propos d'Aksel).
On retrouve avec plaisir l'acteur d'Oslo, le magnétique Anders Danielsen Lie, et on découvre la pétillante Renate Reinsve, prix d'interprétation féminine à Cannes cette année. Cette dernière irradie le film comme rarement une actrice peut le faire.
Un film primesautier, bien qu'assez peu original, qui semble saisir l'essence même de la vie. A découvrir.
Film SANS GRACE, SANS JOIE et SANS HUMOUR ...! Sur le même thème "les errements amoureux d'une femme à l'âge auquel elle est sensée se fixer et enfanter", " les amours d'Anais" était un film beaucoup plus réussi : gai, bavard, attachant... un film du sud quoi...! Ce film d'Europe du Nord semble bien parti dans le premier quart d'heure (belle photographie, bande son terrible, rythme, tabous sans tabou...) puis ça devient froid et sans émotion... l'actrice est loin d'avoir le charme d'Anais Demoustier et ne suscite au final guère de sympathie ou d'admiration...
Une bonne surprise avec un film plutôt original. Alors déjà mention à l'actrice principale qui est tout bonnement exceptionnelle. Ça fait du bien de voir ça et en même temps, je ne suis même pas étonné car le milieu Scandinave a toujours été doué. Les autres acteurs le sont tout autant. J'ai bien aimé l'histoire car on peut tout à fait s'y identifier avec toutes ses périodes de la vie. Autre point sympa, les quelques scènes avec des effets visuels originaux, ça amène un petit plus clairement. La bande originale aussi est en adéquation parfaite mais en même temps un peu répétitive. Cependant, je reproche que ce "Julie (en 12 chapitres)" soit un peu trop long, ça traîne par moments hélas ... je regrette également que la chute soit un peu décevante même si on pouvait s'y attendre un peu. En fait, il manque un petit quelque chose pour ma part pour dire que c'est un long métrage très réussi mais dans l'ensemble j'ai bien aimé. Après comme on dit, personne n'est parfait mais j'ai vu que la critique a été assez unanime. 12/20.
Que faire de sa vie ? Quelle voie choisir ? Et si l'on s'était trompé ? L'amour serait-il salvateur ? Aimer avec sincérité, mais ne pas trouver sa place auprès de celui qui a une passion créative. Aimer, certes ; mais que faire quand la faille toujours là ? En aimer un autre ?Tout quitter dans un perpétuel mouvement conduit-il quelque part ? Faut-il une nouvelle fois franchir le pas pour le savoir ? Franchir le pas, jusqu'à ce chapitre où tout bascule vers l'irréversible. Le très beau film de Joachim Trier.
Julie (en 12 chapitres) ou Oslo, 31 doutes. Les doutes, les joies, les amours d'une jeune trentenaire dans le Oslo d'aujourd'hui. On pense beaucoup à Frances Ha. Ce film est une merveille et son actrice est renversante.
10 ans après Oslo, 31 aout et 3 ans après Thelma, Joachim Trier revient avec Julie (en 12 chapitres), à savoir la chronique sur plusieurs années du personnage féminin éponyme. Julie est une trentenaire indécise et perdue dans la vie, qui se cherche, multiplie les rencontres et les désirs professionnels. Lorsqu'elle commencera à filer le parfait amour avec Aksel, un dessinateur de BD quarantenaire, une rencontre en soirée avec Eivind viendra encore une fois chambouler son existence (à moins que ce soit elle le problème ?).
A travers un canevas basique de comédie romantique, Joachim Trier livre in fine une "dramédie" à la délicatesse et au lyrisme tout simplement délectable. L'occasion (tout comme Fleabag dans un registre plus satirique) de dresser le portrait d'une femme moderne à travers l'ère post-MeToo. Jamais complaisant ou faussement indigné, le film dresse aussi des portraits masculins nuancés, et universellement applicables. Drôle, touchant, parfois même audacieux (un segment en animation, un autre utilisant un arrêt temporel sur une musique magnifique d'Ola Flottum), on regrettera peut-être une fin relativement classique (mais lourde de sens sur la possibilité ou non de compatibilité relationnelle de Julie). Mais si il faut absolument voir ce film pour autre chose que l'intelligence de son écriture, la maitrise de sa mise en scène ou la pertinence de ses propos, c'est indéniablement pour la révélation Renate Reinsve dans le rôle-titre, tout simplement renversante autant dans le drame que la comédie. Bref on va pas chipoter, c'est très beau et empli de grâce !
Primé au dernier festival de Cannes, "Julie (en 12 chapitres)" est un film qui parle à une génération, cette génération qui a tout pour réussir, comme dirait ses parents, et qui pourtant refuse de se fixer pour vivre l'instant et ce qu'elle ressent. Joachim Trier nous témoigne habillement dans les étapes charnières de la vie d'adulte de cette jeune femme sans jamais nous perdre à l'aide d'une caméra qui danse avec elle. Renate Reinsve est tout simplement incroyable, une véritable révélation et son prix à Cannes est largement mérité. Elle nous emmène, nous prend par la main pour nous montrer ses choix, ses doutes, ses envies, ses désirs. Un très beau film qui ne laisse pas indifférent.
Poétique, mâtiné d'un romantisme intelligent, ce film de Joachim Trier raconte une femme d'aujourd'hui, ses doutes, ses tourments, parvient à en faire un personnage autant attachant qu'humain. Il revisite le thème du trio amoureux pour mieux s'intéresser au fossé générationnel et ce tout en filmant ses acteurs comme à travers une lentille d'irrévérence poétique (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/10/12/julie-en-12-chapitres-joachim-trier/)
Lorsqu’un réalisateur choisit de diviser son film en 12 « chapitres », autrement dit en 12 court-métrages d’une dizaine de minutes chacun, il prend le risque qu’on puisse trouver son film inégal. C’est exactement ce qui se passe avec Julie (en 12 chapitres) ! Des chapitres irritants, d’autres émouvants et une comédienne qui se montre à son avantage dans les 12 chapitres.
L’histoire de cette jeune femme Julie un peu égocentrique est assez bien racontée dans ce film découpé en 12 chapitres assez inégaux au niveau intérêt. Certes, c’est bien interprété mais je n’ai pas trouvé ce film extraordinaire dans son ensemble malgré quelques bonnes séquences.
Julie en 12 chapitres, ou selon son titre original "la pire personne du monde" (oui oui c'est vrai allez vérifier) est un film magnifique. L'histoire d'une vie parfaitement narrée, le film le plus "actuel" qu j'ai pu voir depuis bien longtemps, dépeignant parfaitement notre société actuelle, étant perdus tout en voulant se tracer un route, se sentant mal tout en vivant des chose magnifiques, n'ayant pas sa place au milieu de gens l'aidant à se faire une place, Julie vous rappelera forcément vous-même. C'est beau, c'est fort, c'est particulièrement bien joué, et c'est a aller voir au plus tôt ! (Quelques longueurs peut-être ici et là, et quelques moments qui me touchent moins ou font un peu clichés justifient ce 4/5)
C’est à Cannes que Joachim Trier conclut sa trilogie sur Oslo après “Nouvelle donne” et “Oslo, 31 août”. Dans “Julie”, le réalisateur suit les tribulations d’une jeune femme en douze chapitres*. Cette étudiante en médecine ne sait pas trop quoi faire de sa vie et décide de tout quitter pour aller en fac de psycho. Finalement, elle préfère être photographe, et puis non, auteure littéraire. Bref, Julie cherche sans cesse sa voie et c’est un peu la même chose avec les mecs. Un soir, elle rencontre finalement l’homme avec qui elle voudra passer sa vie, bien que lui veuille des enfants et elle non. C’est lors d’une soirée à laquelle elle n’a pas été invitée, que la question de l’infidélité se pose avec un autre homme. Plus tard, elle hésite à quitter sa vie presque bien rangée pour vivre cette nouvelle passion avec ce non-amant déjà en couple. En parallèle, Julie se pose des questions de tout genre, par exemple si on peut être féministe et aimer se faire bai… la bouche. “Julie (en 12 chapitres)”, c’est également une pause dans le temps, une hallucination sous champignons ou encore le cancer et la mort. La mise en scène de Joachim Trier est si fluide qu’on a l’impression d’être au côté de Julie à chaque instant. Renate Reinsve n’a volé à personne son prix d’interprétation au Festival de Cannes 2021. L’actrice illumine l’écran et nos cœurs avec un incroyable naturel. 9/10 * Les 12 chapitres de “Julie” : Chapitre 1 : Les autres ; Chapitre 2 : Infidélité ; Chapitre 3 : La fellation à l’ère #metoo ; Chapitre 4 : Une famille à soi ; Chapitre 5 : Une question de timing ; Chapitre 6 : Le plateau de Finnmark, Chapitre 7 : Un nouveau chapitre ; Chapitre 8 : Le cirque narcissique de Julie ; Chapitre 9 : Le lynx bousille Noël ; Chapitre 10 : Le malaise dans la culture ; Chapitre 11 : Positif ; Chapitre 12 : Tout à une fin ; Epilogue. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com