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LAvisDuNeophyte
3 abonnés
440 critiques
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2,5
Publiée le 17 avril 2022
Très bonne actrice principale. Quelques originalités mais à part cela melo sur une trentenaire un peu paumée un peu artiste qui hésite entre deux hommes
Chouette, tonique, sensible, joyeux, juste, intelligent, riche, stimulant : les questions de la vie, quelques-unes (pas mal), à 30 et quelques années (ou autre), quand on est une femme (ou autre). Les « choix », les bons choix, les mauvais, les expériences, les conséquences … Tout un film, toute une vie.
Les palpitations du cœur d'une trentenaire vers l'épanouissement. Film tout en nuances de gris sans aucun manichéisme. L'actrice mérite amplement son prix d'interprétation féminine reçue à l'unanimité du jury de Cannes.
12 chapitres, plus un prologue et un épilogue, ça fait penser à un style « nouvelle vague » et surtout à Eric Rohmer même s’il faisait nettement moins découpé. Nous voici donc en compagnie d’une charmante trentenaire en Norvège (dialogues en version originale, il faut être courageux) qui, dans ce pays sans aspérité sociale, ne sait pas trop ce qu’elle veut pour être heureuse ni même (et le spectateur avec elle) s’il lui faut quelque chose. Elle est brillante, intelligente, elle réussit toutes ses études. Ce qui ne l’empêche pas de changer brutalement de voie en cours de route avec l’assentiment de sa mère qui n’y trouve rien à redire : « si c’est ce que tu veux », « si ça te rend heureuse ». C’est la Norvège on vous dit : paradis socialiste (social démocrate) pour les uns, société étouffante pour les autres. Dans une séquence annexe, une petite fille qui ne veut pas aller dormir s’entendra quand même dire de sa mère : « c’est moi qui décide ! ». Ah mais… Notre Julie s’épanouit donc, comme elle peut, comme elle veut, sans limites et dans l’éternelle interrogation. On ne se lasse pas de son sourire. Mais franchement, quelle casse bonbon !
Une œuvre moderne à la fois drôle, romantique, mélancolique et dramatique, qui scrute les travers ou les insatisfactions perpétuelles des trentenaires d’aujourd’hui, tout en évoquant une multitude de sujets de société. La révélation Renate Reinsve, justement primée à Cannes, est particulièrement attachante dans le rôle-titre de Julie et Anders Danielsen Lie, acteur fétiche du réalisateur Joachim Trier, toujours aussi subtil et intense dans son jeu. Une très belle réussite que cette virevoltante aventure à contre-courant, solide réflexion sur le temps qui passe, truffée de trouvailles visuelles et traitée avec une certaine finesse d’esprit.
Les thématiques percutantes de ce film et les magnifiques performances d'acteurs m'ont complètement bouleversée, je ne m'attendais pas à une telle claque. Une oeuvre intelligente, pleine de justesse, de tendresse, bouleversante de bout en bout, surtout dans sa dernière partie qui m'a littéralement arraché les larmes. D'un réalisme rare, très émouvant.
Le genre de film ou l'on se dit avoir perdu 2 heures. Sans être mauvais avec en plus une bonne actrice , ce qui pêche c'est l'histoire. Les différentes histoire d'amour sont sans grand intérêt et cela tourne en rond.
Ce découpage en douze chapitre n'est pas du plus heureux. Cela ralentit le film et empêche le spectateur de rentrer d'être emporté dans cette l'histoire. Comme dans la vie , certaines situations sont plaisantes, d'autres embarrassantes et parfois très tristes. On aimerait du cinéma qui fasse rêver. Le scénario est plutôt bien écrit ainsi que les dialogues et les acteurs excellents.
Julie (en 12 chapitres) ou Oslo, 31 doutes. Les doutes, les joies, les amours d'une jeune trentenaire dans le Oslo d'aujourd'hui. On pense beaucoup à Frances Ha. Ce film est une merveille et son actrice est renversante.
A travers un canevas basique de comédie romantique, Joachim Trier livre in fine une "dramédie" à la délicatesse et au lyrisme tout simplement délectable. L'occasion (tout comme Fleabag dans un registre plus satirique) de dresser le portrait d'une femme moderne à travers l'ère post-MeToo.
Globalement déçue. Rien à voir avec Oslo 31 août. C'est assez déprimant, trop long, malgré quelques critiques de notre société assez intéressantes et amusantes.
Trente ans, l'âge où l'on est censé avoir bien avancé dans la vie avec idéalement un travail et une famille, mais aussi l'âge où l'on commence à nous regarder différemment si l'on n’est pas au même niveau que les autres personnes du même âge. Il peut y en avoir plusieurs au cours d'une existence, mais Julie est à un carrefour de sa vie. Dans ce film divisé en plusieurs chapitres, on suit simplement Julie alors qu'elle tente de trouver sa place dans ce monde que ce soit professionnellement ou sentimentalement. J'ai vu Julie comme une femme assez sûre d'elle, mais en même temps très indécise comme si elle avait peur d'aller au bout des choses pour ne pas se rendre compte qu'elle s'était trompée. La médecine, la psychologie ou l'écriture, elle ne sait pas trop... Aksel ou Eivind, ça dépend de la période. Joachim Trier dresse donc le portrait d'une femme moderne tiraillée par l'incertitude qui est remarquablement incarnée par Renate Reinsve, lauréate du prix d'interprétation féminine à Cannes en 2021, qui est juste éblouissante. Une actrice fraiche et spontanée à l'image de cette quête du bonheur très agréable à suivre.