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Vinz1
183 abonnés
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2,0
Publiée le 14 février 2022
Le dernier film de Jean-Pierre Jeunet empruntant au visuel de « Speed racer » et de « Robocop » et se voulant une critique de la société de consommation et des nouvelles technologies à tout-va est certainement décalé, mais surtout, il est raté ! Qu’on est loin d’un « Brazil » de Terry Gilliam ! Certes, c’est sarcastique et critique par rapport à notre société consumériste qui a perdu le sens des réalités et s'est enfermée dans une sorte de soumission nous faisant perdre peu à peu le sens des réalités, mais c’est mal écrit, moyennement interprété, pas drôle et ça n’apporte rien au septième art. De plus, ce huis clos de science-fiction n’est pas nanti de protagonistes intéressants car dépeints superficiellement si bien qu’on obtient-là un long-métrage anecdotique qu’on aura tôt fait d’oublier !
Une réalisation et une esthétique dignes d'un spot publicitaire, un scénario flemmard qui préfère les gadgets aux vraies idées, des acteurs qui cabotinent sans retenue... Aucun doute, c'est du Jeunet... Je mets une étoile pour le paradoxe du gruyère (le seul moment où j'ai ri) et une autre pour la beauté de Claire Chust, qui m'a aidé à traverser ces deux heures globalement pénibles.
9 ans depuis son dernier film pour voir ça... c'est donc un huis-clos en studio où dans un futur proche (2045), les robots s'apprêtent à remplacer les humains. Pourquoi pas jusque là mais les personnages humains sont tellement caricaturaux et inintéressants que leurs gesticulations ne nous apporte que de la consternation. C'est dommage parce que les robots ne sont pas cause de l'échec artistique (super François Levantal, j'ai reconnu aussi derrière Einstein la célèbre voix d'Andre Dussolier). Mais malgré Isabelle Nanty, il y a un gigantesque problème de casting si on fait abstraction du scénario qui manque d'intérêt pendant 70% du film tout n'est qu'anecdotique : un élément de langage par ci, un gadget par là, mais il manque l'intérêt humain d'une pièce bien écrite (Un Air de Famille, 8 Femmes, Le Prénom, etc).
BIGBUG c’est 5-6 bonnes et drôles d’idées perdues dans un film très (très) mal rythmé. Au bout de 30 minutes, on a déjà envie que ça finisse. Rien ne nous aide à accrocher au nouveau métrage de Jeunet tant les effets spéciaux sont indigents et les personnages agaçants.
L'univers est sympa et ça change de voir un film français dans ce genre là, pourtant on s'ennuie très vite, la comédie ne prend pas, ce n'est que très rarement drôle. Pour la plupart c'est mal joué...
Déçue, j'ai été tellement déçue... Fan de Jeunet depuis la 1ère heure, de la poésie et la nostalgie qui se dégagent de son oeuvre tant par les images que par la musique, le choix tellement judicieux des acteurs forts à chaque fois, le scénario, souvent un bijou d'originalité, des décors à tomber par terre, des images qui sont des tableaux à chaque scène... de Délicatessen à Un long dimanche de fiançailles (les suivants m'ont moins emballée) là, je n'ai pas compris, je ne l'ai même pas reconnu... à part dans certains détails, certaines mimiques des acteurs, comme si il s'était perdu quelque part, comme si l'inspiration n'était plus vraiment là, que la magie était partie, qu'il voulait s'essayer à un autre genre mais là, rien ne prend. Certains acteurs sont plats, désespérément plats, on n'a d'empathie pour personne à part pour les robots, il n'y a aucune intensité dramatique ni comique, on se croirait dans une mauvaise pièce de théatre sans rebondissement et on ne rit même pas ni même on ne sourit, on ne ressent rien, on attend... desespérément que quelquechose se passe, on s'ennuie jusqu'au bout et c'est tout... tellement dommage...
Même si l on sent un petit quelques choses d l'ère actuel et tout numérique, connecté etc... Voyant une production française j avais plus peur que cela. pour en fin de compte être aussi loin d'être parfait qu'inintéressant. On nous propose de la SF extrêmement flashy, aux décors lisses qui ressemblant à ces illustrations des années 50 qui anticipaient sur le style futuriste" et ses innovations supposées.. Big bug est automatiquement ancré sur le futur et ses possible dérives mais manque d'idées et cela fait un peu trop a la française.... du coup cela es bien trop sage, moins inventif que de nature (mais peut être est ce la pour le côté famiale). Les divers thèmes ne sont pas traités avec assez de subtilité, et même côté profondeur c est limite. Un film juste souligné à des fins de comédie : la recherche d'humanité par les robots notamment, l'inquiétude vis à vis de supprématie des machines etc... Si le film a cet avantage certain de ne ressembler à aucun autre, il n'empêche que visuellement il sent trop les CGI à leur début, lorsqu'on ne vieillissait pas articiellement les matériaux afin de les rendre plus in... les décors extérieurs donnent à Big bug des allures de cartoon pas tip top,, même un peu ringards -même si, voulu esthétiquement. mais faisant plus mal aux yeux qu autres choses. Une fois si l ennui vous gagne et ceux malgré un film également trop long en lui même. Du moins par ce qu il en développe nous donnant du mal à accrocher accroché...
Après les sympathiques aventures de T. S. Spivet, Jean-Pierre Jeunet nous aura fait patienter de longues années avant de nous proposer ce nouveau long-métrage. Et la déception est assez amère. Le réalisateur de "La cité des enfants perdus" et de "Alien – La résurrection" semble avoir complètement oublié comment aborder le genre. Il le fait comme on l’aurait fait dans les années 60 : la maison moderne avec ses grands espaces vides, ses objets techniques et son look rétro-futuriste n’est pas sans rappeler celle de "Mon oncle" de Jacques Tati. Il rabâche des thématiques éculées et ses personnages caricaturaux n’attirent aucune sympathie (la pauvre Claire Chust en est encore réduite à jouer les greluches).
J'ai vu un film... heu... sans aucun intérêt... en me demandant s'il ne fallait pas m'arrêter avant la fin, tellement, je perdais mon temps... Que Jean-Pierre Jeunet s'amuse, c'est sans conteste... mais nous, les pauvres spectateurs qui devions subir cela... c'était trop dur... Alors bien sûr, il y a de l'ambition, de l'inventivité, de la volonté de surprendre et un certain esprit foutraque... Mais est-ce suffisant pour faire un film ? Enfin autant les robots, ça allait, autant les humains jouaient en mode surfaits... C'est poussif et poussah... Je ne suis pas rentré dans cet univers... mais alors pas du tout...
JEUN(ET) CON. Jeunet tente de rencontrer les frères lumières mais ses espoirs sont réduits à néon, c'est courant. Un décalage d'intelligence artificielle.
Comment ne pas adhérer à ce futur quotidien à l’esthétisme poussé, à ces couleurs chatoyantes et à ces robots délirants crées pour être à notre services? Nos vies seront elles réellement dictées par ce surplus de technologie avancée, par des publicités plus qu'envahissantes, c’est dingue mais on n'a pas de mal à s'y projeter sois même. La brochette de personnages qui resteront coincé dans cette maison ultra moderne à cause d'un protocole de sécurité, est un régal ! Tous sont drôles, décalés, les dialogues et les repartis qui s’enchaînent sont excellentes, voir assez fines. On plonge direct dans cet univers d'anticipation des plus dingue. Pas le temps de s'ennuyer, cette comédie édulcorée qui exploite la technologie futuriste de notre quotidien est excellente, la réalisation est parfaite, les acteurs n'en font pas trop, les droïdes sont presque attachants. Dommage qu'il n'y aura certainement pas de suite car passé la surprise de ce nouveau genre, il va falloir encore plus pour nous surprendre et ce sera difficile !
Jean-Pierre Jeunet, connu entre autres pour être le réalisateur du "Fabuleux destin d'Amélie Poulain", revient après quelques années d'absence avec un long-métrage, "Bigbug", disponible directement sur la plateforme Netflix. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu’heureusement que le film n'est pas sorti en salle car il aurait très probablement connu un énorme four. Car "Bigbug" est une accumulation de séquences insupportables dans un huis clos où règnent le malaise et la crispation. Les acteurs sont en roue libre totale, avec une mention spéciale pour le couple Elsa Zylberstein et Youssef Hajdi qui surjouent de manière assez invraisemblable. Les effets spéciaux sont hideux et les dialogues exaspérants. La confrontation entre robots munis d'une Intelligence Artificielle et les humains aurait pu être intéressante, quoique pas très originale, mais pas vraiment bien exploitée. Quelques idées sont intéressantes en début de film, notamment avec l'écran de publicité passant devant les maisons, mais sont utilisées à l'excès. "Bigbug" est franchement une catastrophe, et c'est bien dommage pour Jeunet dont nous apprécions d'habitude bien le travail.
Comédie de science-fiction réalisée par Jean-Pierre Jeunet qui aura mit du temps à concrétiser son œuvre, BigBug est une belle découverte. L'histoire nous emmènes en 2045 ou les résidents d'une maison vont se retrouver prisonniers chez eux par leurs robots domestiques afin de les protéger du monde extérieur ou une révolte d’androïdes vient d'éclater. Ce synopsis alléchant sur le papier ne tient hélas pas toutes ses promesses même si l'ensemble est agréable à suivre sur sa durée. L'univers créer est clairement la grande force de ce long-métrage. Malheureusement si le sujet initial est intéressant, dans la pratique les thématiques soulevées n'ont rien de pertinent dans leur traitement. Il faut dire que les nombreux personnages ne sont pas particulièrement creusés malgré un casting agréable qui joue de manière théâtrale. On retiendra avant tout les prestations d'Elsa Zylberstein et Youssef Hadji du côté de ceux retenus en captivité mais les véritables révélations sont celles de François Levantal et Claude Perron en androïdes. Claire Chust pour sa part est assez insupportable. Les protagonistes sont nombreux et ça se ressent, certains ayants du mal à trouver leur place. Les relations qu'entretiennent tous ces individus sont assez inégales et procurent peu d'émotions. Alors oui on lâchera quelques sourires mais le ton général se veut plutôt neutre, ne véhiculant pas grand chose la faute en partie à des dialogues peu percutants. Si dans le fond le film est perfectible, il brille dans sa forme à commencer grâce à la réalisation de Jean-Pierre Jeunet offrant de très bons mouvements de caméras d'une grande fluidité dans ses transitions. Malgré un environnement confiné, il parvient à donner vie à ce lieu clos. L'esthétique est sublimée par des décors soignés et inspirés à l'image du design des robots. Tout cet univers visuel ainsi rassemblé offre un tout splendide aux couleurs attirantes bien que volontairement kitch. Ces superbes images sont en plus accompagnées par une b.o. parfaitement dans l'esprit. Toutes ces belles qualités font d'autant plus regretter la fin qui à l'instar du scénario est décevante. Au final, BigBug mérite le coup d’œil tant il propose quelque chose d'original et de travaillé même si tout n'est pas à la hauteur de ce projet ambitieux qui divisera par son côté extravagant.