Comédie de science-fiction réalisée par Jean-Pierre Jeunet qui aura mit du temps à concrétiser son œuvre, BigBug est une belle découverte. L'histoire nous emmènes en 2045 ou les résidents d'une maison vont se retrouver prisonniers chez eux par leurs robots domestiques afin de les protéger du monde extérieur ou une révolte d’androïdes vient d'éclater. Ce synopsis alléchant sur le papier ne tient hélas pas toutes ses promesses même si l'ensemble est agréable à suivre sur sa durée. L'univers créer est clairement la grande force de ce long-métrage. Malheureusement si le sujet initial est intéressant, dans la pratique les thématiques soulevées n'ont rien de pertinent dans leur traitement. Il faut dire que les nombreux personnages ne sont pas particulièrement creusés malgré un casting agréable qui joue de manière théâtrale. On retiendra avant tout les prestations d'Elsa Zylberstein et Youssef Hadji du côté de ceux retenus en captivité mais les véritables révélations sont celles de François Levantal et Claude Perron en androïdes. Claire Chust pour sa part est assez insupportable. Les protagonistes sont nombreux et ça se ressent, certains ayants du mal à trouver leur place. Les relations qu'entretiennent tous ces individus sont assez inégales et procurent peu d'émotions. Alors oui on lâchera quelques sourires mais le ton général se veut plutôt neutre, ne véhiculant pas grand chose la faute en partie à des dialogues peu percutants. Si dans le fond le film est perfectible, il brille dans sa forme à commencer grâce à la réalisation de Jean-Pierre Jeunet offrant de très bons mouvements de caméras d'une grande fluidité dans ses transitions. Malgré un environnement confiné, il parvient à donner vie à ce lieu clos. L'esthétique est sublimée par des décors soignés et inspirés à l'image du design des robots. Tout cet univers visuel ainsi rassemblé offre un tout splendide aux couleurs attirantes bien que volontairement kitch. Ces superbes images sont en plus accompagnées par une b.o. parfaitement dans l'esprit. Toutes ces belles qualités font d'autant plus regretter la fin qui à l'instar du scénario est décevante. Au final, BigBug mérite le coup d’œil tant il propose quelque chose d'original et de travaillé même si tout n'est pas à la hauteur de ce projet ambitieux qui divisera par son côté extravagant.
Avec "Big bug", Jeunet réalise une farce énorme sur le danger de la robotisation face à l'être humain. Jeunet, si visionnaire dans les années 80 avec son complice Caro, si inspiré qu'il s'agisse de réaliser un volet de la franchise "Alien" , d'adapter Japrisot ou réinventer un Montmartre poétique et fantaisiste ne trouve pas ici le ton juste. Les acteurs pataugent, forcés d'en faire des tonnes, les dialogues font rarement mouche, on sourit parfois mais on ne rit jamais. Peut-être aussi que ce thème du robot face à l'humain déjà traité dans les années 70 semble aujourd'hui un peu dépassé. "Big bug", a ufinal est surtout un "big" ratage.
Pour moi, et contrairement aux autres avis, c'est une pépite (francaise), inclassable, avec des acteurs qui s'amusent et tiennent parfaitement leur rôle. C'est loufoque mais amusant. Un petit coté "The Good Place" (série Netflix) dans les décors. Des robots amusants, des androïdes caricaturés. Une sorte de "Servante Ecarlate" comique et bien faite. Un huis clos de bons acteurs qui nous font passer un bon moment, à condition de se laisser prendre au jeu.
Malgré une réalisation irréprochable comme toujours avec Jeunet, et un fourmillement de détails visuels, le film pêche principalement par un casting très moyen, en dehors des interprètes des robots à figure humaine…
De Jean-Pierre Jeunet (2022). Déjà on peut voir que quand Netflix fait appel à de bons réalisateurs, la qualité s'en ressent ! certes, ce n'est pas le chef d'oeuvre de JP Jeunet qui pourtant en la matière (Science fiction) est assez prolifique Mais l'ensemble est plus qu'honnrable. Le réalisateur livre une comédie de science fiction à la fois onirique et loufoque sur la dérive de notre société qui lorgnerait de plus en plus vers la robotisation à outrance. La comédie loufoque se veut juste un divertissement au second degré. Ce tourné en huis clos. On aurait peut-être aimé une critique plus acerbe des nombreuses dérives de la société. Là où on n'a qu'une comédie au demeurant bien sympathique. Ce qui est déjà pas mal. Avec Isabelle Nanty, Elsa Zylberstein, Claude Perron.
Je m'attendais à un bon film sachant que celui la était réalisé par Jean-Pierre Jeunet, la bande annonce, l'univers graphique du film et le casting semblait alléchant... Mais le résultat est long, insipide, sans queue ni tete... Au bout de 30min, on n'attend qu'une chose, que le film se termine.
J'ai beaucoup de mal à dire ce que je pense réellement de ce film. En réalité, je trouve la réalisation originale et osée, quelques idées très intéressantes et des acteurs plutôt bien choisis. Mais je pense que l'écriture n'est pas à la hauteur. J'ai la sensation que le film ne sait pas trop quel ton placer... la satyre dystopique ? La comédie futuriste burlesque ? La SF façon farce ? Il baigne dans ce film un mélange du style habituel et parfois un peu dérangeant de Jeunet avec une inspiration de "Mars Attack". J'ai été mal à l'aise pendant une grande partie du film. Peut être parce que cela me renvoie un peu trop à des angoisses encore bien trop actuelles ? Probablement. A l'instar de film "8 rue de l'humanité" je pense que ce film sort trop tôt ! C'est un point de vue personnel. Certains reprochent aux comédiens leur jeu pas aussi bon qu'à l'habitude. Moi je pense simplement que c'est l'écriture qui donne cette impression. Parce que si on analyse bien, ils semblent tous s'amuser à faire ce film. C'est peut être ça me soucis. Il est probable que les comédiens eux-memes n'ont pas compris le rendu qu'allait avoir le film. Ils l'ont joué façon "huit-clos" théâtral burlesque dans un contexte SF, mais Jeunet voulait probablement placer autre chose dans le film. Je pense que ce projet n'est pas réussi malgré ses qualités indéniables.
J'aime bien l'esprit qu'insuffle Jeunet à ses films : Visuellement, c'est toujours super réussi, et les robots sont de purs bijoux (mention spéciale à François Levantal en Yonix!) Oui mais voilà, niveau scénario, dialogue et acteurs, j'ai eu du mal à adhérer à ce film futuriste qui laisse l'impression de voir un "Scènes de ménages" Futuriste.
OMG ! J’en perds mon latin ! Mais comment est-ce qu’on peut réaliser un tel navet ??? Quelle perte de temps, tout y est tellement mauvais !
Je regarde plus que rarement des films français tant ils sont devenus de piètre qualité, tant les acteurs surjouent et sont incapable de rentrer dans leur personnage, mais là pas de soucis les personnages sont complètement déphasés. Passez, votre chemin, circulez, y’a rien a voir....
L'univers de Jeunet, avec un côté décalé, couleurs criardes, personnages non moins haut en couleur aussi, on est dans un huit clos futuriste mais qui se veut réaliste. Il nous enferme avec ses personnages, ses robots, et toutes les situations burlesques qui font le sel de cette petite comédie. Alors niveau scénario rien de bien folichon, niveau acteurs, on les suit sans vraiment s'ennuyer, niveau idées, il y a quelques petites trouvailles; le tout fait passer un moment agréable, même si tout cela tourne rapidement en rond. Pas de quoi descendre le film, pas de quoi l'encenser, mais pour les curieux de JP Jeunet.
Il y a de l'idée mais ça fait flop. Dès la première scène on se demande où on est, puis s'enchaine une somme de scènes toutes plus bizarres et plates les unes que les autres, de la gène, de l'humour généralement bas de plafond et raté. C'était l'électrocardiogramme à plat pendant 2h, aucun rythme sauf vers la fin, aucune émotion. Pourtant il y avait matière à faire quelque chose du contexte et des effets spéciaux, mais ça a été gâché notamment par de mauvais jeux d'acteurs. Le seul intérêt est de voir Elsa Zylberstein et Claire Chust à moitié nues, c'est dire.
Ce Huis clos futuriste divisera le spectateur. Satire de la robotique et des nouvelles technologies à outrance ? comédie décalée ? On est finalement un peu perdu concernant la finalité de ce film qui ne convainc qu'à moitié. Laissez vous tenter si vous êtes prêt a prendre tout cela au second, voir au troisième degré sans en attendre trop
Si Jean-Pierre Jeunet vous avait manqué, c’est sur Netflix qu’il faudra se rendre pour découvrir sa nouvelle comédie rétro-futuriste. Le réalisateur de “Delicatessen”, “Alien, la résurrection”, ou encore “Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain” et “Un long dimanche de fiançailles” nous présente “Bigbug”. Nous sommes en 2045 et tout le monde a désormais des robots d’intérieurs. Alors qu’elle est en plein rencard chez elle, le personnage d’Elsa Zylberstein voit son ex, sa nouvelle compagne, ses enfants et sa voisine débarquer dans la maison. En parallèle, une révolte des androïdes éclate à l’extérieur, mais les vieux robots de cette maison ne sont pas affectés par la mise à jour des Yonyx et ces derniers tentent de protéger leurs propriétaires. Descendu par la presse, “Bigbug” est pourtant une fable loufoque où l’imaginaire frôle continuellement avec des questions existentielles sur les nouvelles technologies. Si effectivement, l’humour manque parfois de subtilité, Jeunet a réussi à construire un univers aussi singulier que facétieux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Même si le film aurait gagné à être raccourci, c'était pas si nul BigBug. Jeunet est loin de signer son meilleur film mais propose une fable ludique entre #BlackMirror et Mon Oncle. S'il n'évite pas les clichés, il y a quelque chose d'étonnement hypnotique.