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Cals
15 abonnés
31 critiques
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1,0
Publiée le 2 mai 2024
Discours gênant et incompréhensible, l'univers magique et la société secrète sont sympa mais gâcher par des personne qui e mette au service d'autres, vraiment malaissant
L'aspect magique de départ intrigue, même si l'objectif de cette confrérie peut paraître douteux. Mais il s'en suit un flot de scènes à bavardages soporifiques et inconsistants. A plus d'1h10, l'ennui l'emporte définitivement!
La Société Américaine des noirs magiques. On se dit ça va être super puis passé les 15 premières minutes on reste sur notre faim. Deux étoiles et demie.
Vu aux USA. Quelle claque pour la société Américaine! Si propre, si polie, mais qui éclate dès que l'on approfondit les rapports inter-raciaux. Pas facile d'être noir aux USA. Mieux vaut avoir des pouvoirs magiques pour y survivre.
je note le film tel qu'il est. l'histoire et regardable avec une note d'amours une société high-tech et de la magie tout ce que j'aime mais où j'ai vraiment été déçu c'est les commentaires sur les blancs, c'est le cas de le dire pourtant rien de raciste. je n'en suis pas là. Mais franchement je trouve ça vraiment exagéré qu'un film de notre époque puisse parler comme ça
Il existe une société secrète où des « noirs magiques » ont pour travail de soulager le malaise des blancs afin d'éviter des répercussions sur leur peuple, car je cite : "plus ils sont heureux, plus on est en sécurité". Pour sa première mission, Aren doit donc entretenir le bonheur d'un blanc, mais le sien va entrer en ligne de compte... Si le point de départ est surprenant, je n'ai pas compris pourquoi le film devenait aussi rapidement un film romantique aux airs d'un épisode de "Joséphine, ange gardien". Quitte à faire une comédie satirique provocante et irrévérencieuse autant aller au bout des choses plutôt que de s'arrêter en chemin d'autant plus que tout ce qui suit est sans intérêt et jamais drôle. Pour le coup, c'est un mauvais film pour cette raison et non pas pour sa prémisse... Bref, c'était bien ennuyeux.
Si un film devait obtenir le prix du scénario le plus singulier, bizarre et perché du mois – voire de l’année, « La société américaine des Noirs magiques » se poserait certainement en concurrent très sérieux. Il n’y a qu’à voir le titre qui s’avère tout sauf mensonger. On hésite : il faut autant penser à une tentative provocatrice et contestataire de métaphore à tendance idéologie woke extrême ou à un film de magie pour enfants mettant en avant le peuple afro-américain. Ni totalement la première et pas vraiment la seconde, ce long-métrage en forme d’OFNI (Objet Filmique Non Identifié) est totalement inclassable. Au final, on y voit un jeune afro-américain être recruté par un autre plus âgé au sein de ladite société du titre qui s’occupe de gérer et amoindrir le mal-être des blancs lorsqu’ils se retrouvent présence des Noirs. Vous êtes interpellés par un tel synopsis ? Outrés par un tel postulat? Vous pensez à une blague? Que nenni! Il est difficile de croire qu’un tel pitch a eu l’aval d’un studio (en l’occurrence Focus Features, filiale d’Universal) mais ce film et son scénario sont bien réels. Et avec ce sujet, il se range à la fois dans le rayon des comédies fantastiques à tendance magie et celui des films à forte connotation sociale et politique. Un sacré mélange qui intrigue lors de son premier tiers par son originalité bien qu’on ait toujours en tête cette impression de malaise dû au script. Mais celle-ci est couplée à la tonalité plutôt joyeuse et positive de l’ensemble accouchant d’une œuvre qui a le cul entre deux chaises. Bien sûr, à l’heure de la cancel culture et du politiquement correct on ne devrait pas s’offusquer car on devrait pouvoir parler et traiter de tout. Disons qu’on n’est pas habitué à ce genre de proposition... Mais sans être dans le mauvais wokisme et en tenant finalement un discours assez timoré, ce drôle de film plutôt que ce film drôle se tire ensuite une balle dans le pied et rate tout ce qu’il entreprend.
En effet, passé ce fameux premier tiers où on se demande si on n’hallucine pas, « La société américaine des Noirs magiques » dévie dangereusement vers le film sentimental et perd toute sa différence. Comme si Kobi Libii avait peur d’aller trop loin avec son concept. On est loin d’une autre bizarrerie du genre qui parlait aussi de la diversité et des différences raciales de manière peu commune : il s’agissant de « Sorry to bother you » avec Lakeith Stanfield. Une œuvre étonnante, brillante et maîtrisée, tout ce que celle-ci n’est pas même si visuellement il y a quelque chose et que l’image est agréable. Cependant, après l’étonnement de la première demi-heure qui nous pousse à nous demander où tout cela va nous mener, on s’ennuie ferme. Cette histoire romantique de triangle amoureux dans le milieu du travail prend toute la place et nous plonge dans une torpeur sans nom. Et, en plus, le long-métrage devient terriblement bavard. Des tunnels de dialogue tantôt vides (l’aspect sentimental) et tantôt pompeux et lourds. On ne sait d’ailleurs pas trop ce que l’auteur a tenter de nous dire au final, le film ayant même été taxé de raciste par certains critiques à Sundance alors que le but affiché était plutôt inclusif si on ne se trompe pas. On est ici face à l’exemple parfait d’un film à high concept, aussi particulier et étrange soit-il, qui n’a pas les moyens de ses ambitions et foire son idée plus les minutes passent. Quant à tout ce qui concerne la société magique et ses multiples possibilités visuelles et thématiques, quasiment aucune ne sera développée ici, rendant le tout frustrant et tout sauf magique avec des séquences parfois gênantes ou à côté de la plaque. À éviter!
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