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Sebastien Pradon
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1,0
Publiée le 29 octobre 2020
« Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait » cela me fait aimer Hollywood. Un film pour des gens compliqués avec de multiples poncifs. On n'a bien rigolé avec ma femme. Au bout de 15 mn on voulait partir. 2 heures c'est long.
quelle déception. sans vouloir être vulgaire, pour moi ce film est juste une mauvaise gymnastique d'esprit que seuls les petits bobos parisiens pourrons apprécier. Les sujets sont intéressants mais le tout est mal développé, les dialogues sont inintéressant, d'un niveau presque ridicule et pietrement joué
Des dialogues ciselés, une image douce des lumières travaillées, un accompagnement musical rempli d'extraits de musique classique . Oui ça fait un peu théâtre parfois. Oui peu de gens s'expriment ainsi dans la vie. mais c'est un film pas un reportage.
Alors si on souhaite voir un docudrame ça ne va pas le faire. Mais si le cinéma c'est aussi filmer des mots, servir des dialogues, servir la langue alors là c'est simplement jubilatoire.
film insipide ...plat ...d un ennui rarement vu pour ma part ...dialogues ridicules....histoire niaise .. Le cinéma français comme je le déteste... aucun i intérêt pour dire je pensais déjà à ma journée d'u lendemain tout en étant devant ce navet XXL
Vraiment superbe, tout en finesse. Du Mouret pur jus, avec des dialogues enlevés, de la finesse. Dans la plus belle tradition du cinéma français. Les comédiens sont remarquables de retenue, entre autres Camélia Jordana qui m'a vraiment surpris. Les deux se connaissent bien après avoir joué dans Curiosa, et le duo fonctionne ici parfaitement avec Niels Schneider qui s'impose lui comme une valeur sûre.
Comme à son habitude, le réalisateur-scénariste se penche une fois de plus sur les méandres de l'amour, et les jeux de l'amour et du hasard. Souvent chez Mouret ce qui freine encore plus reste la direction d'acteur, car tous ne sont pas ou ne semblent pas forcément à l'aise avec ce concept. Il s'agit ni plus ni moins qu'une récitation de texte, un côté scolaire qu'il faut pouvoir accepter pour s'immerger dans l'univers de Mouret, ou sinon on ne peut qu'être désarçonné par le style très "guindé" de l'ensemble. Par contre, cela n'empêche pas les quelques instants de grâce qui sont souvent la séquence idéale où beauté de la photographie, beauté du texte et alchimie des acteurs nous emportent. Site : Selenie
Avec ce nouveau film au titre merveilleusement trouvé Emmanuel Mouret revient à la quintessence de ce qui fait son cinéma. Il s’en était éloigné d’un iota avec son plus gros succès public, « Mademoiselle de Joncquières » qui était un calque de ses obsessions retranscrites dans un film en costumes, mais retrouve tout ce qui fait le sel de son cinéma ici. Les jeux de l’amour, l’analyse des sentiments et les aléas du hasard sont ici condensés dans une sorte de film somme de son œuvre. Et il faut avouer que l’homogénéité et la régularité thématique de sa filmographie en font l’un des réalisateurs les plus cohérents. On pense à Alain Resnais ou Éric Rohmer dans la continuité logique et le choix des sujets de ses films, tout comme à un Woody Allen hexagonal. La conséquence négative de ce type d’artiste est qu’on a parfois l’impression d’une déclinaison du sempiternel même film. Que l’auteur n’innove pas et radote en quelque sorte. Mais on prend plaisir tout de même puisque de nouveaux acteurs ou des petites choses anodines viennent casser un peu le côté prévisible et déjà-vu parfois ressenti. Et puis même si l’on n’aime pas, le réalisateur fait ce qu’il fait de mieux et il le fait bien.
On reste donc dans du pur Mouret, du cinéma classique et suranné dans le sens noble du terme, mais parfois bien trop proche du cliché du film parisien d’auteur : bourgeois, hermétique et surfait. Il y a donc de longues scènes de dialogues qui s’enchaînent sous une forme un peu théâtrale, du marivaudage amoureux où hasards et coïncidences sont légion et parfois un peu poussives, des répliques bien trop littéraires et écrites qui sonnent faux, une propension à ne pas savoir couper au montage ainsi que cette impression de redite, tenace. Mais il y a aussi cet art de l’écriture avec des échanges qui sont paradoxalement passionnants et des vérités pleines d’acuité sur les rapports amoureux et les atermoiements des cœurs. Et ici l’auteur nous gratifie d’un montage aiguisé en forme de poupées russes qui permet au récit d’être plus dynamique, aéré et surtout surprenant.
Mouret est un bon directeur d’acteurs et a choisi une distribution jeune pleine de nouveaux talents ou d’espoirs du cinéma français. Un casting plaisant et étonnant, qui sait se fondre dans l’univers du réalisateur mais semble parfois empêtré avec des dialogues peu naturels, comme toujours chez ce réalisateur. Ces échanges très littéraires sont un peu comme une marque de fabrique mais une marque de fabrique qui se ressentait moins sur « Mademoiselle de Joncquières » de par le côté film d’époque. « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait » ne changera donc pas du reste de sa filmographie et de son univers si personnel et singulier : ceux qui détestent détesteront toujours autant; ceux qui aiment se régaleront encore plus. Quant aux autres, il se satisferont des qualités indéniables du film et passeront outre ses défauts, prévisibles et pas forcément déplaisants. Cela reste du cinéma de qualité, il faut juste savoir y goûter.
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Emmanuel Mouret compose à nouveau sur la dérive des sentiments et le fait cette fois-ci de belle manière : La première partie, enlevée, lègère et rapide ou fusent les dialogues et les situatrions est digne d'un meilleur Rohmer, genre contes moraux. La deuxième partie se veut plus grave et le destin du quatuor principal d'un riche casting nous prend au couer et aux tripes. Très bien écrit, parfois drole, toujours subtil, le film d'Emmanuel Mouret vaut aussi pour son casting 4 étoiles. Camélia Jordana, belle comme un coeur, nous fait ressentir els étapes émotionels par lesquels passent son personnage avec un charme indéniable. Niels Schneider n'a jamais été aussi sombre, faisant lui auusi ressentir les émotio,ns de son personnage, celui qui sans aucun doute colle le plus au titre entre ce qu'il dit et ce qu'il fait et ce qu'il ressent. Vincent Macaigne est d'une sobriété qu'on lmui connaissait peu et Emilie Duquesne n'a jamais été aussi poignante surtout dans la deuxième partie du fiilm. Si vous êtes allergique à ce que l'on appelle la qualité française, passez votre chemin. Sinon, ce film devrait vous combler tant les émotions y sont fortes et subtiles.
Ce film délivre une grande matière à réflexion autour de l'amour, notamment sur les aspects qui touchent à l'infidélité, au désir et à la jalousie. Avec théâtralité, poésie et finesse, le tout porté par la musique classique et un superbe casting, nous allons d'une histoire d'amour à une autre avec l'envie d'en connaître davantage. On pourra toutefois regretter une forme d'esthétisme élitiste qui rend les personnages déconnectés du réel et tend à faciliter quelques longueurs.
Emmanuel Mouret nous propose une nouvelle fois un délicieux marivaudage de 2h (parfois un poil long) sur l’amour, le désir, la fidélité, l’infidélité et d’une manière générale la vie de couple avec ses petites et grandes contrariétés. Les dialogues de cet héritier d’Éric Rohmer sont comme toujours d’une intelligence et d’une poésie folles. Les personnages, piégés dans de diaboliques contradictions intérieures, nous embarquent dans des situations plus ou moins improbables tout au long d’histoires qui s’entremêlent au court d’un récit souvent irrésistible de drôlerie. Ils sont portés par des comédiens tous géniaux : citons Niels Schneider, Camélia Jordana, Vincent Macaigne, Émilie Dequenne, Jenna Thiam, Guillaume Gouix, Julia Piaton. Un enchantement.
du bon Mouret. De l'amour à foison, de dialogues sur l'amour pertinent et désarment. un casting de folie. manque un peu de rythme mais ce laisse regaler comme une balade amoureuse. scénario subtil et brillant. film choral.
Ou comment faire compliqué quand on pourrait faire simple.... ! C'est bien un"Emmanuel Mouret" assez caractéristique du spécialiste des rapports amoureux entourés de longs discours disséquant les possibles et les non-dits. Parfois ça marche assez bien, plus souvent ça pédale dans la semoule tel ma 1ère 4L avec son embrayage fatigué ! Dommage, de ce fait le film est un peu long, ( tout ça pour ça, aurait on envie de dire...) . Pas subjugué par Daphné (Camélia Jordana) beaucoup plus par Louise (Emilie Dequenne) où on retrouve d'ailleurs le style "Pas son genre" où elle était dantesque ! Une équipe d'acteurs en mode "pièce de théâtre", quelques surprises, qu'on a un peu envie de secouer....De très belles photos, une mise en musique (Opéra) judicieusement distillée sur quelques moments clés, et des dialogues très travaillés !!**