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felin908
13 abonnés
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4,0
Publiée le 6 octobre 2020
Très joli scénario Emmanuel Mourey a réalisé un très joli film c'est la vie d'aujourd'hui et de demain excellent montage entre les couples avec des échanges d'amour et de courtoisie
encore un film qui ne présente très peu d'intérêt où l'on s'ennuie fermement . A noter la médiocrité de Jordana qui n'a rien à faire dans le cinéma tant sa prestation est mauvaise . bref , on passe son chemin .
Un film agréable, extrêmement bien joué, avec des dialogues bien écrits qui rappellent Rohmer, et un scénario qui réserve quelques surprises. Du cinéma comme je l'aime...
Ayant commencé à regarder ma montre au bout d'un quart d'heure , je suis allé au bout de ce film bavard prétentieux totalement artificiel pour étayer mon exaspération croissante en tenant jus qu'au bout J'apprécie peu FEYDEAU mais je conçois que cela puisse plaire Cette caleçonnade sophistiquée ânonnée par de jolies personnes sans aucunue épaisseur sociale fera la joie de cinéphiles maniaques car il semble que faute de fond, la forme fait appel à de nombreuses citations décryptables par les initiés Alain Pasticier
ouahh impressionnant de la pur masturbation intellectuelle totalement inutile je pense que ce type de film est réservé soit à ceux qui sont en cure soit à ceux pour qui les longues séances d' analyses n' ont servi à rien c 'est au mieux perché et au pire sous produits interdits y 'avait longtemps que je n' avais pas vu une écriture aussi néfaste les anglais savent faire ce genre de chose mais visiblement on part de très loin en France
4 698 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 27 mars 2021
Du pathos célébré par des dialogues pédants et désincarnés de personnages pseudo délicats au service d'un scénario prétentieux croyant tout savoir sur l'amour et les relations humaines. Du théâtre filmé pseudo intellectuel et nombriliste. A chaque mot j'ai l'impression de lire le scénario tellement tout manque de naturel et d'émotion et le vide transpire. J'apprécie les acteurs mais j'ai peine à entrer en eux tant leurs dialogues sont articulés comme une poésie que l'on doit réciter comme une musique sans émotions. J'ai pensé quoi que vous fassiez ne nous sortez pas le vieux cliché de la femme qui le quitte pour être avec une autre femme. Mais bien sûr c'est exactement ce qu'ils font. Ils le montrent avec Victoria également enceinte qui est une femme de son passé. Pendant un bref instant j'ai encore espéré que Daphné avait quitté François mais encore une fois non il était juste là ensemble. Pourquoi diable les deux personnages principaux doivent-ils être aussi passifs et rester ensemble avec des personnes avec lesquelles ils n'ont pas vraiment envie d'être. Cela renforce également cet autre cliché des films romantiques selon lequel une femme enceinte ne peut pas vraiment changer d'avis et quitter son partenaire. Laissez au moins la fin ouverte si vous le devez mais pas ça. Daphné et Maxim ne parlent jamais de s'aimer. Il n'y a pas de contraste entre ce qui est dit et ce qui est fait. Je ne comprends vraiment pas... Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait est un film profondément ennuyeux et prétentieux...
Confidences et confidents Amoureux et amoureuses transis Conçu comme un opéra, ou comme un vaudeville avec un florilège de musiques célèbres "arrangées". Dialogues ciselés : "On désire le désir de l'autre", "Il n'y a pas de faute si il n'y a pas de règle" , "Il y a relation durable si il y a des intérêts communs". Mention spéciale à l'admirable Emilie Dequenne, qui passe du rire aux larmes, qui exprime une palette incroyable de sentiments qui deviennent palpables. Un petit bijou ce film...
Subtil, délicat, un brin précieux par ses dialogues et ses notes de piano ostensibles, le film de Mouret a un charme qui évoque Rohmer, l'épure en moins. Une belle brochette d'acteurs avec une mention pour Émilie Dequenne, impériale.
Emmanuel Mouret est un peu notre Woody Allen. Virtuose, profond, drôle, mélancolique avec ce raffinement et cette élégance très française et littéraire. Les acteurs y sont brillants. Niels Schneider joue parfaitement l'alter ego du réalisateur. Camélia Jordana prouve encore son grand talent de comédienne. Un bijou sur le sentiment amoureux avec une bande son sublime.
Maxime (Niels Schneider) vient passer quelque jour dans le Vaucluse chez son cousin François (Vincent Macaigne). Mais François étant retenu à Paris, c'est sa compagne, Daphné (Camilia Jordana), enceinte de trois mois, qui l'accueille. Les deux inconnus sympathisent très vite et se dévoilent leur passé. Daphné raconte à Maxime comment elle a rencontré François qui était marié de longue date à Louise (Emilie Dequenne) et malheureux en ménage. Si Daphné semble aujourd'hui heureuse, Maxime soigne un chagrin d'amour. Amoureux depuis toujours de Sandra (Jenna Thiam), il a vécu en colocation avec elle et avec son meilleur ami Gaspard (Guillaume Gouix), traducteur de profession comme lui, dont elle s'était éprise.
Vous n'avez pas tout suivi de la présentation que je viens de faire du dixième film d'Emmanuel Mouret ? Ce n'est guère étonnant. Et ce n'est qu'en partie ma faute. Le réalisateur de "Mademoiselle de Joncquières" aime les récits à tiroirs.
Emmanuel Mouret aime surtout raconter des histoires d'amour, aussi délicates que cruelles, des marivaudages superbement dialogués et délicieusement démodés. De film en film, qu'elles se déroulent à Marseille ou à Paris, au XVIIIème siècle ou de nos jours, il raconte les mêmes histoires. "J'adore les histoires d'amour des autres qui rappellent les siennes, celles qu'on a vécues, celles qu'on n'a pas vécues" fait-il dire à l'un de ses personnages, révélant ainsi la clé de son œuvre.
Il y a deux réactions possibles, radicalement opposées au cinéma d'Emmanuel Mouret. La première, la plus hostile, est le rejet épidermique de sa préciosité artificieuse [j'aime bien utiliser des adjectifs précieux pour critiquer la préciosité des autres]. Ce fut ma réaction durant les deux premiers tiers du film dont les dialogues me semblaient trop écrits, péniblement récités par des acteurs qui ne parvenaient pas à se les approprier (en particulier Niels Schneider dont le rôle aurait dû être interprété par le réalisateur lui-même qui n'hésitait pas à passer devant la caméra dans ses précédents films).
Et puis, la longueur du film aidant - il dure plus de deux heures - mes résistances ont fini par céder. Je me suis laissé prendre au fil de ces chassés croisés amoureux, étant tout particulièrement ému par celui, le plus périphérique, qui met en scène Emilie Duquenne. J'ai fini par sourire à l'ironie de ces adultères plus ou moins honteux, à la cruauté de ces séparations plus ou moins dramatiques. La musique omniprésente m'a semblé moins envahissante - d'autant que j'en ai plus ou moins joué un jour ou l'autre, comme n'importe quel étudiant laborieux de conservatoire, la quasi-totalité des extraits au piano. Je me suis laissé enivrer par ses dialogues délicieusement licencieux : "quel mal y a-t-il à ce que deux corps s'entendent bien et prennent plaisir à la compagnie de l'autre ?" et par leur élégance : "l'amour (...) un don, un abandon, un dépassement".
Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait est un grand film sur la conversation qui part constamment d’un drame pour arriver à quelque chose de sublime et d’inatteignable, rappelant que « toute réflexion sur la conversation contemporaine s’inscrit dans le cadre d’une réflexion plus vaste sur les caractéristiques et les malaises de la société moderne » (Emmanuel Godo, La Conversation, 2014) ; ce faisant, il injecte du romanesque dans ses récits qui prennent en charge une réalité douloureuse pour mieux la convertir en un réservoir de fiction et d’images à explorer. Raconter devient se raconter, l’histoire individuelle se perd dans ce que le lyrisme a d’universel, puisque celle-ci se voit adressée, projetée dans un espace intermédiaire entre l’interlocuteur – qui deviendra à son tour locuteur – et le spectateur. Le petit cinéma d’Emmanuel Mouret apparaît à la fois telle une anomalie dans le paysage audiovisuel français, mais également comme un prisme nous donnant accès à une réalité que nous connaissons bien ; son sens du marivaudage, qui repose sur l’échange de propos galants et recherchés, raccorde nos préoccupations actuelles à un temps immémorial avec lequel il communie par et dans la conversation. La seule limite du long métrage est qu’il oublie parfois que le marivaudage est affaire de dosage, usant et abusant des récits enchâssés qui revendiquent leur entrelacement comme traduction à l’écran de l’esprit de conversation (certes) mais qui attestent un trop-plein à mi-parcours. Reste une œuvre audacieuse et intelligente qui donne envie d’aller à la rencontre de l’autre entre deux couvre-feux.
Au secours! Du pathos célébré par des dialogues pédants et désincarnés de personnages cul cul la praline, au service d'un script prétentieux croyant tout savoir de l'amour et des rapports humains. Du théâtre filmé nombriliste pseudo intellectuel. à chaque parole j'ai l'impression de lire le scripte tant tout manque de naturel et d'émotion et transpire la vacuité. J'apprécie les acteurs mais peine à rentrer dedans tant leurs dialogues sont articulés comme une poésie qu'on doit réciter telle une musique sans émotions.. Evidemment la presse et la profession acclament et crient au génie, ce qui achève de m'agacer. Le néant dicté avec des rimes, ça ne suffit pas à grimer l'ennuie... Ce qui pourrait être une énième réflexion sur l'amour et la passion est à la place une longue et bien trop longue agonie des sens avec une galerie de personnages creux, toujours gentils et doux voire simplets, lointains sans profondeurs empêchant d'être captivés par leur va et vient, leur silences et leur destin. Quand est ce que le cinéma français que j'aime et respecte arrêtera de pondre ce genre de films?
Triste film francais ennuyant, pompeux à souhait, avec des longueurs, des dialogues désuets et avec une Camelia Jordana qui aurait décidément bien besoin de 2 ou 3 années de rattrapage pour apprendre à jouer.