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    Les liens du sang
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    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Le récit est linéaire pendant la première heure puis tout s'accélère avec des ellipses énormes et soudaines.
    GUTTIEREZ nous proposera une bienveillance machiavélique. Et LOPEZ une fragilité angoissée... 2 vrais psychopathes de compétition! L'une des stars de ce film sera les montagnes de l'Andalousie. Le suspense reste entier jusqu'au twist final assez sanglant! Bon thriller!
    Mick
    Mick

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    Bon film.
    Un thriller simple mais efficace de par son ambiance.
    Avec un final plutôt haletant.
    Plutôt un bon moment!
    Dx M.
    Dx M.

    63 abonnés 774 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    Pas mal mais beaucoup trop de longueurs jusqu'au dénouement final qui est prévisible à 10 kilomètres... Du coup c'est un thriller dramatique très classique voir trop... Aucun suspens... Pas beaucoup de tension... On sait où le film va nous mener au bout de 30 min... Aucun retournement de situation... La fin est sympa car un peu sanglante mais l ensemble est bien trop long... Point positif la mise en scène, la photographie sont belles... Bref un peu déçu...
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Quatre ans après le bon "El autor", Manuel Martín Cuenca reconduit sa confiance envers le très bon Javier Gutiérrez, qui incarne à nouveau un personnage manipulateur qui joue avec les gens pour arriver à ses fins. Ici, il joue un superviseur travaillant dans un centre de détention pour mineurs qui va aider une adolescente à s'échapper après un accord où tout le monde est censé y trouver son compte. Javier et sa femme s'engagent à héberger Irène le temps de sa grossesse, au terme de laquelle elle s'engage à leur remettre son bébé contre sa "liberté" et une somme d'argent. Évidemment, une décision peut évoluer, ce qui va mettre tous les personnages dans une situation délicate. "La hija" est certes un film prévisible, mais l'histoire tient en haleine jusqu'au bout grâce à une dimension psychologique intéressante. Tout est question de manipulation et de persuasion dans ce rapport de force qui s'installe peu à peu entre les personnages qui sont bloqués et n'ont pas beaucoup de marge de manœuvre. Le cadre de l'histoire avec cette maison située au milieu de nulle part renforce ce côté huis clos qui limite les possibilités des personnages. Encore une fois, "La hija" n'est pas le film le plus surprenant, mais c'est un bon film qui est captivant et porté par de très bons acteurs.
    Vince
    Vince

    42 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2022
    La hija est le nouveau film de Manuel Martín Cuenca qui s’entoure de nouveau de Javier Gutiérrez, après « El autor » en 2017, de Patricia López Arnaiz qui a remporté le Goya de la meilleure actrice en 2021 pour son rôle dans « Ane » et de la débutante Irene Virgüez Filippidis qui incarne la protagoniste de cette nouvelle histoire, où Irene, une jeune fille de 15 ans, vit dans un centre de détention pour mineurs, et rencontre Javier, l’un de ses éducateurs qui souhaite l’aider lorsqu’elle tombe enceinte. Irene désire alors offrir une meilleure vie à son enfant, puisqu’elle ne se sent pas prête à l’élever à la hauteur de ses 15 ans. Javier lui offre un compromis, elle vient vivre chez lui et sa femme, Adela dans les montagnes vers Jaén, jusqu’elle accouche et après Javier et sa femme s’occuperont de l’enfant. Elle accepte cette proposition. Néanmoins et à mesure que l’accouchement approche, son instinct maternel et l’amour qu’elle porte pour l’enfant dans son ventre se développent…

    Tout d’abord, l’aspect positif du film de Manuel Martín Cuenca est qu’il possède une très belle photographie notamment lors des scènes de montages aux alentours de Jaén, et lorsqu’il filme la maison – qui devient un quatrième personnage principal par ailleurs – où habitent ces trois personnages. En effet, le paysage est important, il permet de retransmettre la psychologie intérieure de chaque personnage, des deux adultes et de la jeune fille qui souhaite finalement garder l’enfant avec son copain. Le paysage est effectivement l’un des – seuls – points forts du film, les plans larges accompagnés du vent et des tempêtes favorisent l’ambiance particulière du film où les deux adultes préparent quelque chose pour avoir l’enfant, et où le drame conjugué au dénouement approche plus vite que l’on n’y pense.

    Cependant, à part une belle photographie, le reste est clairement faible, de l’interprétation à la réalisation en passant par la trame narrative et son final manqué… En effet, le scénario est peu original et prévisible. Irene, au départ, renie l’enfant qu’elle porte en elle, mais au fil des jours et des mois, elle va souhaiter le garder pour elle et son copain, récemment sorti de prison, et elle va ainsi rentrer en conflit avec Javier et Adela, qui n’hésiteront pas à l’enfermer et à la séquestrer. De plus, les acteurs qui sont très bons d’habitude dont Javier Gutiérrez et Patricia López Arnaiz ne sont ici pas convaincants et les dialogues sont mal écrits. De fait, on ne croit pas un seul instant à l’histoire où deux adultes, plutôt sympathiques, vont sombrer dans « la folie » pour forcer une jeune fille à leur donner un enfant puisqu’Adela est fertile, et la folie va engendrer plus de folie, jusqu’à un final sur-influencé par Tarantino, d’une extrême violence, risible, qui est tout sauf maîtrisé, et qui en devient alors parodique et déjà vu de multiples fois. Tout le monde ne peut avoir le génie d'un Tarantino. « La hija » est également un film qui dure deux heures, où une redondance se créée entre les plans de la fille toute seule, enfermée et menottée, dans sa chambre lors de la grossesse et les plans des deux adultes préparant leur plan machiavélique ; mais surtout une lenteur apparaît dès les 30 premières minutes du long-métrages, où on s’ennuie progressivement.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Depuis quelques années, Manuel Martín Cuenca semble tenir le bon filon, à la hauteur des ambitions de son écrivain dans « Le Mobile » et de la sensibilité des « Amours Cannibales ». Le cinéaste, accompagné d’Alejandro Hernández, investit pleinement ses récits et les arrose d’une sublime couche psychologique, où les contradictions humaines entrent en collisions, que ce soit dans son propre foyer ou à travers une émission télévisée. Le couple est à l’honneur dans cette vallée de Jaén, armé de ses disputes et de ses bonnes intentions, qui ne suffisent pas toujours à maintenir l’harmonie. C’est ce qui se cache derrière ce vaste décor montagneux, qu’on l’on envisage comme une immense cellule à ciel ouvert, c’est la solitude qui s’empare de ceux qui y vivent. Et pour ne pas sombrer dans un quelconque abîme de désespoir, c’est la vie, la progéniture qui pourrait donner un second souffle à une famille qui en fait son obsession.

    Le silence, ou plutôt la nature, nous accueille avec un soupçon de liberté. C’est ce que l’on peut se dire en regardant la jeune Irene (Irene Virgüez), batifolant à travers les plaines, jusqu’à ce qu’un certain Javier (Javier Gutiérrez) la prenne sous son aile. Si l’on comprend que la situation se prête à la discrétion, elle ne reste pas confuse bien longtemps. La jeune adolescente est enceinte et fait le pacte de céder son enfant à un couple qui ne peut en avoir. Mais cette évasion a un prix, cela constitue un délit et c’est condamnable. Nous passons ainsi à la loupe la tendresse qui se dégage des hôtes, avec un Javier qui ne laisse pas la colère le submerger, tandis qu’Adela (Patricia López Arnaiz) dérive lentement vers la maternité toxique. Ce pari insensé est progressivement alimenté par une tension rigoureuse, où l’on dévoile les différents obstacles qu’Irene va rencontrer, alors qu’elle se questionne peu à peu sur sa responsabilité. L’instinct prend le dessus et parle souvent pour elle, qui n’a peut-être pas les épaules pour épouser la maturité, mais qui a toutes les compétences primaires d’une mère à l’affût.

    La maison devient alors un sanctuaire de vie et de mort. Le silence s’abat comme un coup de fusil et un jeu de manipulation se met en place, au profit d’un argument malaisant. La grossesse va de pair avec le degré de danger qui guette la famille. Entre le petit ami, père de l’enfant, et une connaissance policière, qui traîne à faire le tour du logement, chacun tente d’exposer une vérité cachée. La double relation affectueuse entre Irene et ses hôtes devient le ressort d’une tragédie quelque peu prévisible, car le film s’est donné les moyens pour nous fournir toutes les cartouches assez tôt. Il faudra néanmoins douter dans une première heure terriblement efficace, hypnotisante et intuitive. Les ellipses ajoutent cette charge émotionnelle, qui justifie l’ascension d’une héroïne qui ne se laisse pas dompter. La jeune fille soutient l’idée qu’elle est libre de choisir sa voie et la garde de l’enfant. Sa spontanéité surprend souvent, car c’est bien ce personnage effrayé et séquestré qu’il s’agira de sonder.

    En somme, « The Daugther » (La Hija) peut croiser la lourdeur à la lenteur, mais il saurait quand il faudra lâcher les chiens et laisser le récit prendre le dessus sur le spectateur sceptique. À la force des crocs et d’une détermination spirituelle, la jeune Irene découvre à la fois le fardeau et la beauté de sa condition. Dans un geste, aussi élégant que violent, le réalisateur espagnol illustre la folie, qui possède ses protagonistes, qui eux-mêmes la catalysent et la contiennent, jusqu’au dénouement. Chacun tente, à sa manière, de préserver le seul être innocent qu’il convient de chérir et dont la garde ne peut être partagée.
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