Alexandre, la cinquantaine, se retrouve seul avec ses deux jeunes enfants, endetté, au chômage, mis à l’épreuve par sa femme partie avec la Marine.
Il décide de postuler pour un emploi dans la start-up « the box » aux apparences jeune, connectée, sympathique. Alors qu’il dépose sa fille à la crèche, Alexandre rencontre Arcimboldo, un travailleur indépendant trouvant de multiples emplois quotidiens à partir de son smartphone.
Contre toute attente, Alexandre est embauché à « The Box » et commence sa journée avec Séverine Cupelet. Celle-ci l’emmène dans sa voiture autonome pour négocier l’organisation d’un événement high-tech.
Bruno Podalydès nous plonge dans un univers à la fois lointain et proche, rempli de drones, d’appareils connectés, d’écrans mobiles de visio-conférence, régi par des discours a priori « cool » et jeunes, fait de néologismes anglicisés, mais oh combien tyranniques, soumettant tout le monde à un total contrôle.
Pourtant les gens restent …des gens.., avec leurs peurs, leurs préoccupations, leur sensibilité, leurs secrets, leurs désirs. Ici le monde High-tech finit par se soumettre à l’humanité des protagonistes, pour le plus grand plaisir du spectateur.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce film. Malgré des propos parfois graves, il apporte une légèreté, une bonté, une confiance qui font beaucoup de bien. Un film que je trouve nécessaire alors qu’il est pourtant drôle, fantaisiste voire burlesque.
(Je ne vous dirai pas qui sont les 2 Alfred)
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