Derniers Avis : Tendre Et Saignant - Page 5

malgrès un premier quart d'heure réussi , tendre et saignant c'est vraiment pas térible , les acteurs sont bon mais sans plus , le scénario est plutôt basique mais on se dit que sa passe et ensuite vient la suite du récit et... bah rien . c'est cliché , 2 personnes n'osant se dévoiler leur amour qui se séparent ... mais c'est un drame français donc on fait pas d'effort et on met une happy end . donc tendre et saignant sa vous encouragera a manger de la viande + résponsablement mais sinon c'est quand même vachement vide

Bien mené, bien filmé, des dialogues savoureux et des acteurs au top. On découvre un Arnaud Ducret tout en séduction et délicatesse, et une Géraldine Pailhas lumineuse avec un talent de comédie qu'on connaissait mal. Une association qui change et qui fait mouche. De l'amour et de la gourmandise. Tout le monde avait le sourire en sortant de la salle. On se régale et ça fait du bien.

Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: spoiler: quand un personnage dit: "il n'y a qu'au cinéma qu'on voit ça", c'est parce qu'on y est pas.
A la façon de Mélanie Klein (sur twitter): "Alors non: le prosecco n'est pas du Champagne, pas plus que les téléfilms ne sont du cinéma. Voilà, c'était ma critique cinéma." Elle opère sur twitter mais bon, on peut aussi écorcher un métrage en 4000 mots. Il faut savoir être généreux.

La bande-annonce semblait promettre la rencontre saignante donc, entre 2 mondes, celui de l'artisanat, son humilité, sa simplicité, son authenticité peut-être celui d'une certaine "rusticité" et celui de la mode, sa vacuité, son faste, son cynisme et peut-être celui d'une certain "folie".

Raté, c'est la rencontre doucereuse limite gnangnante entre un boucher, parfait gentleman qui excelle dans la médiatisation et une modeuse, pas bêcheuse pour un sou, aussi à l'aise sur haut-talons qu'en bottes dans la gadoue. Donc déjà, ces deux là n'ont rien à s'apprendre.
Le métrage évite méthodiquement 2 schémas classiques mais efficaces:
- 1: celui où 2 personnages de milieux/caractères opposés doivent s'allier (et se supporter) dans un but commun
- 2: celui où 2 personnages de milieux/caractères opposés s'aiment et désirent imposer leur amour à leur milieu respectif

Dans cet univers 𝐞́𝐝𝐮𝐥𝐜𝐨𝐫𝐞́, une éditorialiste de magazine trendy et un boucher, ça passe crème, ça ne pose pas question. Pourquoi pas une ministre et un électricien aussi? Bon bon bon, pourquoi pas. Mais du coup, il ne devrait pas y avoir d'obstacle à leur amour.

C'était sans compter sur un scénariste 𝐚𝐫𝐥𝐞𝐪𝐮𝐢𝐧𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞 qui a pris son eau de rose pour du viandox. Il nous gave de péripéties téléphonées avalées en 3 minutes chrono et recommence crescendo.
Tout y passe: spoiler: depuis le mensonge du départ qui tient 5 minutes, à la tentative de destruction de l'entreprise, pardonnée en 30 secondes, en passant par la compagne du boucher qui pop dans l'histoire mais n'est qu'un détour ou le créancier qui pop 2 fois avant de disparaitre par enchantement, etc



Dans cet univers aseptisé, ça passe. Les pires difficultés glissent sur la psyché des protagonistes comme l'eau sur les plumes d'un canard. Rien n'accroche. Ils sont psychologiquement en plastique. D'où une impression de totale artificialité ronronnante.

Plus dérangeant: ces obstacles prennent pour prétexte des thèmes forts qui à peine abordés sont déjà en train de se dégonfler (l'artisanat dans un monde industriel, le terroir, l'ambition, le deuil...). Ca brasse large, on dirait du "𝐭𝐡𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐩𝐩𝐢𝐧𝐠". Evidemment aucun n'est traité.

Quand on pense que le héros fustige l'héroïne pour avaler tout rond, pour ne pas mâcher sa viande...le réal réalise-t-il qu'il fait pareil avec son ouvrage prémâché, sans corps, sans résistance, sans nerf, sans muscle?

Larder cette substance sans passion avec une mise en scène qui n'a rien à monter puisque tout est verbalisé (à 2 tentative près), une musique pénible qui dévore l'écran puisque la réal est à la ramasse. Voilà la recette de cette 𝐛𝐥𝐮𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐩 𝐜𝐮𝐢𝐭𝐞 qui n'a de comédie que le tag de genre.

Il faudra toute 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐞𝐧.𝐧𝐞.𝐬 pour donner un peu de vie à cette histoire factice et forcée. Heureusement, de ce côté-là, les ingrédients sont de qualité supérieure.

Moralité: fabriquer autant de temps de cerveau disponible sans aucune coupure pub, c'est gâcher.

Bonne comédie française devant laquelle vous passerez un moment agréable.
Les milieux professionnels de la boucherie et de la mode sont bien évoqués.

Le couple inédit Arnaud Ducret et Géraldine Pailhas fonctionne à merveille. Une superbe comédie romantique qui reprend les codes des références de l’âge d’or Hollywoodien. Mais à la française. On y trouve avec délice le goût du terroir et de la gastronomie de chez nous, sur fond d’une histoire de transmission entre un père et sa fille.

Une petite comédie romantique plaisante, qui ne bouscule rien mais divertit agréablement pendant 1h30, notamment grâce à son duo de choc.
La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Le film surfe sur les tendances alimentaires actuelles , le bien-manger , la qualité , le local , la tradition . Et cela fonctionne .
Une bluette romantique , presque un conte moderne tenu par le couple Arnaud Duçret et Géraldine Pailhas est charmant.
Un bon moment à passer en leur compagnie. Et c'est une végétarienne qui le dit...c'est dire ....

C’est la seconde réalisation de Christopher Thompson après Bus Palladium en 2010. Il a écrit le scénario avec Fabrice Roger-Lacan (Mon Cousin).



Trois mois après Barbaque on est de retour dans une boucherie. Cette fois, il n’y aura pas de cannibalisme, mais un boucher qui aime la bonne viande. Une occasion pour montrer les conditions des élevages de qualité. Il est vrai que Tendre Et Saignant n’est peut-être pas à voir avec des végans, car cela pourrait ne pas leur plaire. La petite originalité de cette boucherie ? Mettre à sa tête la fille du patron (décidé) qui est depuis devenue rédactrice en chef d’un magazine de mode. Ce n’est donc pas l’image de la boucherie brute de décoffrage, mais quelque chose plus lisse et design.

Cette vision des choses marche pendant une bonne partie du film. Le ton est assez léger et c’est agréable à voir. Le milieu de la mode et de la boucherie se marie assez bien. Cela va entraîner quelques passages plutôt drôles. Il manque sûrement plus de moments entrainant de bon rire, car dans l’avancement de la comédie, ils vont commencer à se faire rare. On va sourire, mais ça n’ira pas plus loin.

Dommage, car avec Arnaud Ducret, on a un candidat pour faire rire. L’acteur est un habitué des comédies avec des belles réussites telles qu'Adopte Un Veuf et Les dents, pipi et au lit. Son personnage est comme d’habitude fort de caractère et c'est un plaisir. Par contre, Géraldine Pailhas sera beaucoup moins fun. Elle est spécialisée dans le drame et ça se sent. Le casting secondaire va aussi apporter de belles touches à l'image d'Alison Wheeler, Stéphane De Groodt, Antoine Gouy ayant explosé au grand public avec la série Netflix Lupin.



Le véritable problème va venir de sa dernière partie s’étendant sur plus d’une vingtaine de minutes. Elle est un véritable poids pour Tendre Et Saignant. Alors qu’avant, c’était plutôt bon enfant et light à suivre, cela va devenir tout l’inverse. D’un coup, ça va partir dans tous les sens. C’est rapidement fatigant. Il est difficilement compréhensible cette volonté de faire tenir autant d’événement en si peu de temps. Le pire est qu’il y a des éléments pouvant être pertinents, mais ils sont traités à la va-vite donc sans intérêt. On regrette donc que la situation ne se soit pas débloquée plus rapidement pour tout bien casé, d’autant plus que le rythme d’avant cette dernière partie est pépère.

On est emporté dans cette comédie fine et drôle! C’est un film généreux et fondant parfait pour l’époque!

Moment simple tendre sans prétention mais un film qui détend..et on en a BESOIN. Mise à l honneur du métier de boucher..bravo.

Ce film est quasiment un manifeste bienvenu . Cela fait plaisir de voir des femmes et des hommes de culture française traditionnelle qui ne sont pas condamnés à tuer de la salade pour se nourrir, où les hommes sont virils dans le bon sens du terme et les femmes pas condamnées à être des femmes inverties qui s’ignorent comme dans beaucoup de films militants convenus produits depuis quelques années.

L’air du temps, y compris au cinéma avec des réalisations mettant en avant le mode alimentaire vegan, dénonçant la maltraitance animale, n’est pas trop à la mise en scène sympathique de la boucherie même pour des viandes d’excellence issues de races d’élevage exclusivement nourries plusieurs années à l’herbe de nos régions. De ce point de vue, ce scénario prend donc le contre-pied de ce qui se fait, de ce qui se dit. L’occasion de survoler l’économie des commerces de bouche artisanaux et traditionnels, de leur pendant la restauration étoilée, en faisant un parallèle avec l’industrie du luxe qui après tout ne dédaignerait pas y voir un marché versus la viande de la grande distribution. Une comédie équilibrée entre la romance et le contexte économique.

Pour une comédie ayant comme thème central le monde de la boucherie, il est tout de même dommage que l'ensemble manque autant de saveur et de tranchant !
Nous allons donc assister à une petite romance gentillette entre un artisan-boucher ambitieux, et une rédactrice en chef d'un magazine de mode ayant tiré un trait définitif (croit-elle) sur la boucherie de son papa.
Les situations téléphonées et un peu mal fichues s'enchaînent sans que cela ne procure un grand émoi, avouons-le.
Même si j'aime beaucoup ces deux comédiens, je n'ai pas trouvé que leur duo transpirait la tendresse, ni même tout autre sentiment doux et sucré.
Allez, restons positif : même si le scénario est connu d'avance, et même si cette histoire d'amour poussive ne casse pas des briques, ce film réussit à divertir un minimum et à faire oublier pendant 91 minutes les petits tracas du quotidien.
Une tranche cinéma tout juste moyenne.
Site CINEMADOURG.free.fr

Digne d'un épisode de "Plus belle la vie".
Comment, en 2022 peut-on encore diffuser ce genre de truc (je ne peux pas dire "film") sur grand écran.....
Je suis abonné, ouf !!! Je n'ai pas dépensé un centime pour regarder France 3....

Comédie romantique avec la mécanique classique du genre , rencontre , rupture , réconciliation etc ... et donc pas de surprise a la fin. Maintenant les comédiens font bien le métier , pas vraiment de temps mort donc assez agréable a regarder malgres le monde de la boucherie pas vraiment romantique.