Lomancerem chez les louchebem
Surtout connu comme scénariste et habitué des seconds – voire troisièmes – rôles en tant qu’acteur, c’est seulement le 2ème film – le 1er est passé inaperçu -, du fils de Danièle Thompson et petit-fils de Gérard Oury, j’ai nommé Christopher Thompson. 90 minutes de romance sympathique et puis c’est tout. Rédactrice en chef d’un magazine de mode, Charly hérite de la boucherie familiale. Alors qu’elle s’apprête à la vendre, elle rencontre Martial, l’artisan-boucher de son père, bien décidé à se battre pour sauver le commerce. Séduite malgré elle par le charisme de Martial, Charly pourrait être amenée à changer d’avis… Je ne m’attendais pas à grand-chose donc pas de déception avec cette honnête comédie. On ne s’ennuie pas, mais on oublie très vite.
Véhiculer des valeurs comme la qualité du produit ou le savoir-faire artisanal, c’est dans l’air du temps et ça ne peut pas faire de mal. Quant, en plus, on situe l’action dans l’univers de la boucherie, c’est un peu plus original. Mais voilà, les points forts, - hormis le casting – s’arrêtent là. La réalisation est dans le genre planplan, le scénario est ultra prévisible, les dialogues ciselés à la feuille – de boucher -, et les personnages caricaturaux à souhait tout comme le choc des cultures. Ça aurait pu être appétissant mais ça manque de saveur voire de tranchant. La romance est à l’eau de rose et totalement téléphonée. Donc, tout cela nous donne un film gentillet, pas honteux mais évitable.
Le duo Géraldine Pailhas / Arnaud Ducret, fonctionne bien et apporte beaucoup de conviction à leur amour improbable. A leurs côtés, on remarque Alison Wheeler, Stéphane De Groodt et Jean-François Stévenin pour sa toute dernière apparition sur les écrans. A noter que tout ce petit monde est encadré par de vrais bouchers professionnels. Végan s’abstenir. « J’en ai un peu plus, je vous le mets quand même ? » Non merci, ça ira comme ça.