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No Quarter
6 abonnés
446 critiques
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3,0
Publiée le 3 août 2022
Quelques incohérences, quelques scènes caricaturales, mais un film sympathique, plutôt bien interprété, bien filmé et bien monté. Et comme le sujet est original, c'est un film de détente qui se laisse regarder.
Fort sympathique avec un air de brise dans notre époque si artificielle. J'ai adoré le cadre, le jeu d'acteur, et la réalisation : excellente. C'est un film à déguster. Un bon moment à passer. Petite remarque qui concerne l'arrêt sur image de pancartes et autre document à lire pendant le film, ça passe trop vite pour lire en entier. Sinon tout est bon.
"Tendre et Saignant", comédie romantique française réalisée par Christopher Thompson, sortie en 2020. Christopher Thompson est le fils de Danièle Thompson et le petit-fils de Gérard Oury. Il vit en couple avec l'actrice française Géraldine Pailhas qui tient ici le rôle principale au côté de Arnaud Ducret, Stéphane De Groodt et Jean-François Stévenin. Une comédie romantique très sympathique, bien réalisée.
« Tendre et saignant » n’est pas la meilleure comédie romantique qui soit, par contre, c’est une belle étude du milieu de la boucherie. Entre « Barbaque » en fin d’année dernière, et ce « Tendre et saignant » en ce début d’année, il faut croire que l’artisan-boucher inspire notre Cinéma hexagonal 😉 En ce qui concerne la romance, c’est dommage, de gâcher ce matériel de premier choix par un scénario qui part dans tous les sens, sans exploiter aucunement sa matière.
Petit film agréable à regarder. Une histoire qui essaye de trouver son originalité mais qui reste trop similaire aux autres films du même type. L'émotion passe bien ce qui rehausse la note.
Bel hommage aux artisans, un appel à la reconnaissance de cet amour du métier. "Tendre et Saignant" emprunte cependant le chemin (trop) balisé de la comédie romantique, et entre ainsi dans cette catégorie "Un de plus" à la lassante convenance.
Super téléfilm !! Ah zut c'est un film !! Bah non ca le fait pas. L'histoire est gnan gnan, les dialogues dignes de plus belle la vie et la couleur est fadas, histoire de cacher le rouge de la viande, ils auraient pu au moins nous faire de beaux plans extérieurs sur la campagne et les éleveurs, même pas.
Comédie romantique qui fait du bien ! Le parallèle du boucher et du monde de la mode . Une histoire d'amour qui rebondit qui rebondi, un bon moment passé.
Rédactrice en chef d’un magazine de mode, Charly (Géraldine Pailhas) hérite de la boucherie familiale. Alors qu’elle s’apprête à la vendre, elle rencontre Martial (Arnaud Ducret), l’artisan-boucher de son père (Jean-François Stévenin), bien décidé à se battre pour sauver le commerce. Séduite malgré elle par le charisme de Martial, Charly pourrait être amenée à changer d’avis…
Il est des films plus réussis que leur bande-annonce et celui-ci en est un exemple. Dès les premières scènes, on se prend au jeu de cette comédie qui oscille par moments vers la comédie sentimentale. Les acteurs sont attachants et très convaincants dans leurs rôles respectifs. Et puis, à une époque où certains nous emm... avec leur diktat du veganisme, oser faire un film qui rend hommage au métier de boucher et à ceux qui le pratiquent avec amour ne peut qu'être salué. Sans compter qu'en allant voir ce film, vous apprendrez quelques rudiments du louchébem, l'argot des bouchers. Être fils ou fille d'artisans commerçants, les matins très tôt à Rungis... évidemment tout ça me parle. Le héros est grand, fort, séducteur, très pro et attaché aux valeurs du travail bien fait. Normal, il s'appelle Martial ! Quelques bémols cependant : la musique est un peu trop présente et certains plans auraient mérité que la caméra s'y attarde. A noter la présence, dans les seconds rôles, de l'excellent Stéphane de Groodt, qui imprime de plus en plus sa marque au cinéma, et celle de Jean-François Stéverin, dans l'un de ses derniers rôles. Une comédie divertissante et protéinée, réalisée par le fils de Danièle Thompson et petit-fils de Gérard Oury (rien que ça), lui-même excellent comédien.
Ce film n'est ni tendre ni saignant. On peut en rire, c'est un fait. Mais certains y verront une tragédie de notre société, et ce n'est pas si drôle. Un film qui fait du bien, disent-ils. Mais à qui ? Le tragique commence et se termine sur la question du goût, le goût au sens premier du terme, mais aussi dans tous les sens qui en découlent. Le boucher dit à sa belle qu'elle déguste sa viande "comme si elle avalait un apéricube". Une belle justement qui exerce un métier dans la mode, qui "influence", qui a du goût, comme on dit. Tout est là, car du goût aux valeurs, quelles que soient ces valeurs… La langue, le palais, le sexe, l'habillement, les idées, la morale, l’action… Dans notre société d’aujourd’hui, la culture a supplanté la nature, qui jadis frissonnait de sens —le boucher a lu Barthes. Il apprend à la marchande de mode qu’au Japon, on masse les vaches pendant des heures pour les déstresser —elle, a d'autres valeurs, elle déteste les ambiances bon enfant et les confettis. Deux mondes qui s’opposent ? Finalement ils s’apporteront quelque chose d’essentiel. Donc on rit et on pleure avec ce film où l’on se voit, et où l’on voit la beauté du monde et sa vulgarité. Il est très bien joué. Il a peut-être un problème d’unité de temps ; la progression n’est pas très bien gérée. A.G.
Je pars bon public tant j'adore les deux comédiens principaux. Mais ici c'est plus que ça car ils ont réussi à nous servir et nous découper une comédie romantique dans un univers totalement sous exploité (le monde de la boucherie) et nous montre les aspects de l'amour du métier et les dérives du star system. Une très bonne comédie