Film inégal . Une première partie agaçante , le film prend de l'épaisseur ensuite .....en voulant dénoncer les obstacles que rencontrent les sdf pour tenter de de réinsérer dans la vie "normale" ou prétendue comme telle . Quelques répliques bien ciblées ..malgré tout on ne croit pas trop à cette fable..... Côté casting , je n'ai pas du tout aimé le jeu du jeune Côme Levin ( que je ne connaissais pas ) , ce qui explique en partie mon appréciation sur ce film . Sur ce sujet on pouvait faire mieux .
Petit retour de la projection de « Trois fois rien », film vendu comme un comédie mais qui est plus subtil qu’il n’y parait. Je vous rappelle l’histoire : Brindille, Casquette et La Flèche vivent comme ils peuvent, au jour le jour, dans le bois de Vincennes. Mais leur situation précaire devrait changer du tout au tout le jour où ils gagnent au Loto. Encore faut-il pouvoir encaisser l’argent, car sans domicile, pas de carte d’identité à jour et sans compte bancaire, pas de paiement ! Il y a du Delépine/Kervern dans ce long métrage qui flirte plusieurs fois entre la comédie punk et le drame social le plus réaliste. Les 3 SDF symbolisent 3 parcours cabossés : Le rebelle, le décalé et le déclassé. A eux trois ils représentent tous ceux qui par une sortie de route plus ou moins volontaire se sont retrouvés à la rue et se heurtent au plafond invisible de la réinsertion. Même avec 222 000 euros ils ne peuvent percevoir ce chèque sans attester d’un domicile et ne peuvent louer sans attestations, extraits de naissance etc. De cette situation absurde, la réalisatrice tisse un récit bien barré mais qui fonctionne étonnamment entre critique de notre société qui se veut inclusive mais multiplie les épreuves administratives et réflexion sur l’importance du matériel dans notre société. L'image et le cadrage sont très soignés ce qui est suffisamment rare pour une comédie pour être signalé. Les 3 acteurs sont épatants avec une mention spéciale pour le « québécois » Antoine Bertrand, petite boule de sensibilité. La musique est assurée en famille puisque que c’est l’époux de la réalisatrice, Nadège Loiseau qui insuffle un esprit « fanfare tzigane » aux scènes un peu déjantées du film. Bref, j’ai passé un bon moment.
Philippe Rebbot, Antoine Bertrand et Côme Levin sont géniaux dans cette comédie drôle, émouvante et attachante sur trois SDF qui gagnent une belle somme au Loto. Une bonne surprise.
Fil conducteur ambigu. Est-ce une comédie sur le registre humoristique ou caustique ? C’est ce que peut laisser penser la bande annonce. Pourtant le déroulé du scénario navigue plutôt vers le mélodrame social. La rencontre de trois personnages, un déjà expérimenté dans le domaine de la rue, un autre qui n’y a plongé que récemment après avoir dévalé sur une planche savonneuse comme la vie en réserve parfois et un troisième plus jeune, orphelin qui après avoir été pris en charge plus ou moins heureusement par les services sociaux se trouve complètement lâché à sa majorité et vire quelque peu punk... à chien (sympa le chien ! véritable bâtard mais vrai et fidèle ami). Ces trois individus en déshérence gagnent au Loto. Ce qui pourrait leur ouvrir (facilement ?) une nouvelle vie grâce à meilleure fortune s’avère pourtant un parcours du combattant sur le plan administratif et la marche pour revenir dans les standards de Monsieur ou Madame Toutlemonde est haute. La charge émotionnelle finale sera importante.
En 2016, Nadège Loiseau nous avait offert un petit film sympathique Le petit locataire. Cette fois, avec ces 94 minutes, elle franchit un palier dans l’ambition et la qualité. Brindille, Casquette et La Flèche vivent comme ils peuvent, au jour le jour, dans le bois de Vincennes. Mais leur situation précaire devrait changer du tout au tout le jour où ils gagnent au Loto. Encore faut-il pouvoir encaisser l’argent, car sans domicile, pas de carte d’identité à jour et sans compte bancaire, pas de paiement ! Sans tête d’affiche bankable, elle réussit un triple portrait de cabossés de la vie. Une bouffée d’air bourrée de tendresse dans cette aventure bien déjantée. A voir ! Notre cinéaste porte en elle depuis longtemps le sujet des sans-abris. Ajouter à ce thème, les tracas et absurdités de nos institutions, secouez le tout et vous obtenez une comédie grinçante sur ce fameux « nouveau monde » qui, de toute évidence, n’est pas pour demain. Traiter de la précarité en racontant une histoire d’amitié entre trois marginaux, sans oublier une bonne dose d’émotion, pouvait relever de la gageure, mais Nadège Loiseau remplit toutes les cases du feel good movie de qualité. La comédie s’empare de sujets durs, reliés à notre quotidien, et qu’elle fasse rire malgré la gravité des situations évoquées est un gage de réussite. Un film solaire et tendre sur la misère quotidienne qui est à nos portes. Une ode à l’amitié et à la générosité. Le trio Philippe Rebbot, Antoine Bertrand, Côme Levin, avait déjà tourné sous la direction de Nadège Loiseau. Ils font des merveilles. Ajouter à ce trio Emilie Caen et Nadège Beausson-Diagne, et notre réalisatrice a visé juste. En réunissant l’extravagance déglinguée la loufoquerie absurde et la raison douce le film fait passer haut le récit de la belle amitié et de la chance de la vie. Drôle et émouvant. La comédie sociale à la française est un genre en soi et quand elle nous enchante, elle devient incontournable.
Casquette (Philippe Rebbot) et Brindille (Antoine Bertrand) sont SDF. Une vieille amitié les unit depuis sept longues années. Chaque semaine, ils achètent ensemble un billet de loto et rêvent à la destination exotique que leur permettrait le gros lot. Exceptionnellement, c'est un jeune punk à chien (Côme Levin) qui leur avance le prix du billet le soir où leurs numéros fétiches sortent enfin. Mais avant d'encaisser leur prix et de retrouver une vie "normale", les trois SDF doivent obtenir un document d'identité et ouvrir un compte en banque.
La bande-annonce de "Trois fois rien" est parfaite. Trop peut-être. Dès sa première image (Philippe Rebot interpelle une passante : "c'est pas pour un sondage.... c'est vraiment pour vous taper de l'argent"), le ton est donné : une "feel-good comedy" sur une bande de clodos sympathiques. Gérard Jugnot s'y était déjà essayé avec beaucoup de succès il y a plus de trente ans déjà dans Une époque formidable qui chatouillait une inquiétude très contemporaine : celle du déclassement, du basculement d'un homme ordinaire dans la marginalité.
"Trois fois rien" ne parle pas de déclassement mais au contraire de rédemption, de seconde chance. Les réactions respectives de Casquette, de Brindille et de leur jeune camarade à ce tirage providentiel sont caricaturales. Gros fumeur, plus gros buveur encore, le premier, Casquette, a atteint un point de non-retour. Le deuxième, Brindille, est le plus volontariste qui aspire à retrouver une vie familiale normale. Le troisième est un chien fou, un panier percé, sevré d'amour dans son enfance.
Tout est déjà en filigrane dans la bande-annonce. Si bien que le film déroule une partition connue d'avance. Ce n'est pas un défaut rédhibitoire car la partition est bien composée et très bien jouée. En dehors des trois têtes d'affiche, mention toute particulière à Emilie Caen, un second rôle qu'on entr'aperçoit depuis une quinzaine d'années dans les comédies les plus célèbres du cinéma français ("Intouchables", "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?"...) et qui mériterait plus de visibilité.
Drôle, triste, émouvant, cette comédie est une réussite . Un scénario sans faille porté par un trio d'acteur étincelant. Sans remonter jusqu'à "Boudu", "Une époque formidable" avait déjà marqué les esprits par le biais du rire. Après "les Invisibles" , la thématique des sdf ressurgit au cinéma. Derrière le rire, la faillite de la société d'aujourd'hui inexcusable. La misère extrême devant notre porte est beaucoup trop absente des thèmes de campagne de nos chers candidats.
Acteur en roue libre... Philippe Rebbot n y croit pas du tout 'scénario inexistant' malgré une idée de départ bonne mais traitee d une façon super ennuyeuse On a encore des sous pour financer des films aussi nuls ? Impossible de rentrer dans l histoire dialogues qui sonnent faux tout mous 'et pas drôles . Come Levin insupportable.. Fuyez...
Comédie. Pas vraiment. Même si le début parait amusant , ce n'est pas vraiment drôle et le film devient même un peu mélo avec le personnage principal. Pour les 2 autres compères , c'est trop caricatural et cela sonne faux. Bonne idée de départ mais film plutôt raté.
Trois SDF aux parcours bien différents gagnent un jour ensemble une forte somme d'argent au LOTO. Pour encaisser le chèque, il leur faut un compte bancaire et pour se faire, il faut une carte d'identité et une adresse. Bref, pour remonter la pente, ces trois lascars vont devoir affronter bien pire que la rue : leur propre volonté de s'en sortir face aux règles de notre société. J'avoue avoir été touché par ce trio improbable composé de Brindille, Casquette et La Flèche (accompagné de son chien appelé "Con*nard" !), on alterne entre le tendrement amusant et le franchement émouvant, le tout généreusement nappé d'humanité. Bravo à la réalisatrice Nadège Loiseau pour ce film, certes très perfectible, mais rempli de fraîcheur, de spontanéité et d'un grain de poésie malgré le fond dramatique. Convaincant et assez attendrissant. Site CINEMADOURG.free.fr
Au Première abord l'affiche ne fait pas rêver, mais il ne faut pas fié aux apparences car le film est vraiment bien car à la fois très drôle mais aussi sentimentale. film de tout âge. je le recommande. aller le voir !!!!