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Le cinéphile
693 abonnés
2 746 critiques
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3,5
Publiée le 16 mars 2022
Trois fois rien est une comédie touchante dans laquelle les spectateurs passent rapidement du rire aux larmes. Une comédie sociale attachante et très bien rythmée.
Les grands films ne sont pas toujours là où on les attends, entre les sorties de blockbusters ou les castings 5 étoiles. Ici, on est sur un grand film, qui a tout pour plaire et en particulier en ce moment de crise parce qu'il fait rire sans jamais oublier la sériosité du sujet : une comédie sociale intelligente. Le thème est inédit, les acteurs excellents, le scénario génial et les dialogues au top : on ne tombe jamais dans le pathos, mais jamais non plus dans le potache, on rit de bon coeur tout le long du film comme on verse une larme, c'est vraiment du plaisir - puis en bonus on retrouve l'accent canadien de Antoine Bertrand, qui était déjà excellent dans le film canadien Starbuck, et qui joue encore une fois à merveille, comme ses collègues à l'écran. Tout ça rappelle les comédies sociales britanniques à la The Full Monty, Pride! ou encore La part des anges.
Un très bon moment de cinéma, duquel on repart avec un grand sourire et une belle prise de conscience !
Comédie. Pas vraiment. Même si le début parait amusant , ce n'est pas vraiment drôle et le film devient même un peu mélo avec le personnage principal. Pour les 2 autres compères , c'est trop caricatural et cela sonne faux. Bonne idée de départ mais film plutôt raté.
Casquette (Philippe Rebbot) et Brindille (Antoine Bertrand) sont SDF. Une vieille amitié les unit depuis sept longues années. Chaque semaine, ils achètent ensemble un billet de loto et rêvent à la destination exotique que leur permettrait le gros lot. Exceptionnellement, c'est un jeune punk à chien (Côme Levin) qui leur avance le prix du billet le soir où leurs numéros fétiches sortent enfin. Mais avant d'encaisser leur prix et de retrouver une vie "normale", les trois SDF doivent obtenir un document d'identité et ouvrir un compte en banque.
La bande-annonce de "Trois fois rien" est parfaite. Trop peut-être. Dès sa première image (Philippe Rebot interpelle une passante : "c'est pas pour un sondage.... c'est vraiment pour vous taper de l'argent"), le ton est donné : une "feel-good comedy" sur une bande de clodos sympathiques. Gérard Jugnot s'y était déjà essayé avec beaucoup de succès il y a plus de trente ans déjà dans Une époque formidable qui chatouillait une inquiétude très contemporaine : celle du déclassement, du basculement d'un homme ordinaire dans la marginalité.
"Trois fois rien" ne parle pas de déclassement mais au contraire de rédemption, de seconde chance. Les réactions respectives de Casquette, de Brindille et de leur jeune camarade à ce tirage providentiel sont caricaturales. Gros fumeur, plus gros buveur encore, le premier, Casquette, a atteint un point de non-retour. Le deuxième, Brindille, est le plus volontariste qui aspire à retrouver une vie familiale normale. Le troisième est un chien fou, un panier percé, sevré d'amour dans son enfance.
Tout est déjà en filigrane dans la bande-annonce. Si bien que le film déroule une partition connue d'avance. Ce n'est pas un défaut rédhibitoire car la partition est bien composée et très bien jouée. En dehors des trois têtes d'affiche, mention toute particulière à Emilie Caen, un second rôle qu'on entr'aperçoit depuis une quinzaine d'années dans les comédies les plus célèbres du cinéma français ("Intouchables", "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?"...) et qui mériterait plus de visibilité.
Une belle surprise que cette comédie à la fin de laquelle il est difficile de ne pas verser une petite larme! On rit cependant beaucoup avec ses trois pieds nickelés si attachants. Les comédiens sont d'ailleurs la vraie découverte de ce film!!
LA COMÉDIE DE L'ANNÉE ! A la fois sociale (ils sont SDF), drôle (les vannes bien senties fusent) et émouvante (je vous laisse découvrir). Sans compter des histoires solidement construites, des ressorts psychologiques finement observés. Et en plus deux très bons comédiens découverts (Philippe Rebbot ne m'est pas inconnu). Je n'avais pas ressenti autant d'émotions depuis Intouchables.
Bien vu bien écrit bien joué original avec un bon trio d'acteurs bref ce film fait passer un très bon moment et ensoleille une humeur grise à consommer sans modération
Film inégal . Une première partie agaçante , le film prend de l'épaisseur ensuite .....en voulant dénoncer les obstacles que rencontrent les sdf pour tenter de de réinsérer dans la vie "normale" ou prétendue comme telle . Quelques répliques bien ciblées ..malgré tout on ne croit pas trop à cette fable..... Côté casting , je n'ai pas du tout aimé le jeu du jeune Côme Levin ( que je ne connaissais pas ) , ce qui explique en partie mon appréciation sur ce film . Sur ce sujet on pouvait faire mieux .
Une comédie sociale assez sympathique dans son interprétation et sa fraîcheur. Ce n'est pas super drôle mais on passe un bon moment devant et on est même parfois ému.