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Hotinhere
560 abonnés
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3,0
Publiée le 14 mars 2022
Un thriller social troublant et dérangeant, qui doit beaucoup à une interprétation séduisante, et notamment celle pleine d’ambiguïté de Pierre Deladonchamps.
Une réalisation sobre mais parfaitement adaptée au sujet. L'écriture est travaillée, l'acteur principal convaincant. Mais l'ensemble manque de souffle, de charisme. L'émotion ne transpire pas sur l'écran, et le spectateur reste donc de marbre face aux pérégrinations de cet homme perdu se perdant dans les ténèbres.
Dé sort de maison d'arrê tet erre dans la capitale entre petits boulots et conquêtes féminines. Peter Dourountzis donne à Pierre Deladonchamps l'occasion d'exprimer son talent dans un registre assez rare pour lui. Il est plutôt convaincant et son personnage n'est pas sans rappeler celui du tueur en série de l'est parisien Guy Georges. En effet, il sait charmer son entourage et en même temps commettre des actes ignobles. Le film dans son ensemble est un peu trop lisse à mon goût mais reste captivant jusqu'à son issue, avec un fond mélancolique qui habite le personnage principal du début à la fin.
Un thriller haletant et glaçant qui soumet le spectateur à une pression et un malaise constant. Itinéraire sans fioriture d'un monstre dont une part d'humanité subsiste malgré tout. Tous les acteurs/actrices sont bons; mention spéciale pour la musique qui sert parfaitement la mise en scène!
un film surprenant et malaisant. on suit un personnage que l'on méprise dès la première scène. on est déstabilisé pendant tout le film par le comportement du personnage principal et l'interprétation de Deladonchamp mais heureusement l'horreur reste hors champ. Spoil : je n'ai pas compris la fin, pourquoi intégrer subitement une bavure policiere, ça tombe comme un cheveu dans la soupe quand après avoir suivi pendant une heure trente un être qui fait le mal volontairement, ca fait Hors sujet.
Déçu vraiment. Le titre m’a laissé sous-entendre à un film d’action mais du coup c’était pas le cas et pour être honnête je ne vois même pas dans quel catégorie le placer. De plus, le personnage principal faisait peur enfin dans son rôle.
Djé sort de prison et erre en ville à la recherche d'un pote qui l'hébergera, d'un employeur qui l'embauchera, d'une fille qui lui donnera du plaisir, d'une proie qui lui permettra d'assouvir ses pulsions meurtrières. Le film est dépouillé dans sa mise en scène mais parvient à développer un climat anxiogène avec la prestation parfaite de Pierre Deladonchamps dont le personnage met franchement mal à l'aise. Mais le parti pris du réalisateur de ne dévoiler que le minimum fait que je n'ai pas adhéré totalement.
Le titre "Vaurien" intrigue et on pense longtemps que c'est ironique, une façon de critiquer la société pour ceux qui errent dans les rues ou n'appartiennent pas à une certaine classe sociale... Mais non ! Le héros de cette histoire révélera son vrai visage tout au long du film, et s'avérera vraiment quelqu'un de peu recommandable et ne valant pas grand chose d'un point de vue strictement moral. On peut d'ailleurs admirer le double-jeu de l'acteur principal et de tous les personnages secondaires qui jouent également très bien, donnant un aspect très réaliste à l'univers des "bas fonds" parisiens. Toutefois, ce réalisme est un peu mis à mal par la psychopathie du "héros", à laquelle s'ajoute une bavure policière... qui font perdre un peu de crédibilité au film. Du reste, on ne voit pas bien quel message veut délivrer l'auteur en dévoilant progressivement l'identité d'un prédateur de femmes. D'ailleurs les viole t-il ? Les tue t-il ? Il faut croire que ce n'est pas explicitement indiqué..
Le premier long-métrage de Peter Dourountzis, sorti en 2020, souffle le convenable et le moins bien. Pour les points positifs, on peut souligner l’excellente interprétation de Pierre Deladonchamps. Dans le rôle de ce SDF attendrissant, il use parfaitement de son charisme pour masquer ses pulsions sordides de tueur en série. Le choix scénaristique de ne pas montrer de scènes de crime, ni d’interférer avec une enquête policière, constitue également un parti pris intéressant. Toutefois, et c’est bien là le principal défaut du film, il n’existe aucune analyse psychologique de ce personnage. Que le réalisateur n’ait pas souhaité expliciter les codes de lecture de son intrigue peut se comprendre, mais qu’il n’injecte aucune piste du pourquoi et du comment laisse un goût d’inachevé. Bref, une tranche de vie traitée avec simplicité malgré le caractère franchement nauséabond du propos.
Comme l’indique très précisément son titre, ce premier Long suit les pas d’un ‘Vaurien’, encore que le terme soit ici largement galvaudé : bien qu’il porte beau, soit séducteur et enjôleur, Djé est un authentique salopard, un parasite indigne de confiance, un prédateur à sang froid, d’une lâcheté totale, qui apprécie tout particulièrement de suivre silencieusement des femmes qui rentrent seules chez elles, dans le seul but de jouir de la peur qu’il leur inspire. Le film de Peter Dourountzis, modèle de cinéma réaliste, ne raconte rien d’autre que la dérive meurtrière de cette créature malveillante. Jamais le réalisateur ne donne l’impression de chercher le spectaculaire : aucun crime ne sera dévoilé au spectateur et Dourountzis prend même le risque de lui refuser la révolte spontanée qui naîtrait immanquablement s’il s’attardait trop longtemps du point de vue des proies de Djé. Coller aux basques de cette crapule est amplement suffisant pour susciter le malaise, d’autant plus qu’il ne tente jamais de la glamouriser : Djé n’est pas un monstre flamboyant et fascinant comme le cinéma américain les aime tant mais un raté absolu, inapte à la rédemption. S’il fallait trouver un lointain cousin à cette vision glaçante du mal dans ce qu’il peut avoir de plus ordinaire, ce serait le redoutable ‘Henry, portrait d’un serial-killer', dont ‘Vaurien’ serait un dérivé contemporain, qui n’oserait cependant pas aller aussi loin dans l’ignominie : l’oeuvre au noir de John McNaughton se préoccupait beaucoup moins que ‘Vaurien’ d’envisager une quelconque forme de justice immanente pour le monstrueux objet de sa démonstration.
Film inutile et ennuyeux. Scénario d'une pauvreté affligeante. Je n'avais pas vu la mention "Festival de Cannes", cela m'aurait mis la puce à l'oreille ! Mise en scène déplorable, direction d'acteur inexistante. Deladonchamps s'en tire par professionnalisme, mais les autres acteurs principaux, ce sont des amateurs qui jouent leur propre rôle, non ? Si oui, cela explique les nombreuses maladresses et faussetés ; si non, faut essayer autre chose que le cinéma ou le théâtre ... La TV, peut-être ?! C'est un premier film, espérons que ce soit le dernier !,
Encore un film qui ne sert à rien, vu au Festival du Film Policier 2021, je suis un fervent cinéphile mais je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut sélectionner de tels films pour le plus grand festival de cinéma au monde, à savoir Cannes. Des films peuvent être mauvais, mais là c'est surtout que ce dernier ne sert à rien, hormis provoquer du dégoût auprès du spectateur, effet "spécial" dont les cineastes français ont toujours revendiqué, mais c'est extrêmement facile, en effet tout comme filmer une pierre sous tous les angles pendant 3h, cela va être simple pour le spectateur de ressentir l'ennui. Je suis désolé mais ce n'est absolument pas du cinéma
Appeler "vaurien" un violeur et tueur en série, c'est à peu près comme qualifier des criminels de sauvageons... Au-delà du titre, ce film est une immense déception. Il commence et se termine comme un thriller. Le personnage est inquiétant à souhait MAIS l'histoire s'enlise lorsque le personnage trouve refuge dans le milieu de squatters altermondialistes pour qui la propriété c'est le vol et pour qui la justice consiste à dévaliser les supérettes. On finit par se demander si dans sa haine manifeste de la société, de la morale bourgeoise à la Jean Genet., le réalisateur n'a pas autant de sympathie pour les alternatifs que pour un sociopathe. Chacun ne défie-t-il pas à sa manière l'ordre établi. Si telle est la leçon, elle est bien écoeurante.
Appeler "vaurien" un violeur et tueur en série, c'est à peu près comme qualifier des criminels de sauvageons... Au-delà du titre, ce film est une immense déception. Il commence et se termine comme un thriller. Le personnage est inquiétant à souhait MAIS l'histoire s'enlise lorsque le personnage trouve refuge dans le milieu de squatters altermondialistes pour qui la propriété c'est le vol et pour qui la justice consiste à dévaliser les supérettes. On finit par se demander si dans sa haine manifeste de la société, de la morale bourgeoise à la Jean Genet., le réalisateur n'a pas autant de sympathie pour les alternatifs que pour un sociopathe. Chacun ne défie-t-il pas à sa manière l'ordre établi. Si telle est la leçon, elle est bien écoeurante.