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Anonyme M
64 abonnés
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0,5
Publiée le 5 octobre 2024
le film commence extrêmement mal..... et pour cause, dès le départ, ont met en avant deux flic racistes qui arrête un Afro-Américain innocent qui faisait juste du vélo. je rappel quand même que le film est censé ce dérouler en 2024..... que le racisme est censé être fini depuis plus de 30 ans.... et vas-y que je vais dans dans le cliché du vendeur de drogue.... pour ne rien arranger, ça dure une plombe..... 7 minutes après, ont est encore face a ces deux flic... ensuite le gars va ce battre contre tous le mal qu'ont bien pu causer ces policiers.... ont ce rend vite compte que les deux flic sont très loin d'être les seuls a être racistes.... BREF c'est très lourd, insupportable... le gars va chercher a libérer son frère de prison, c'est lourd.... les acteurs sont très mauvais, la mise en scène est banale...
Une intrigue accrocheuse plombée par des dialogues interminables et convenus, parfois ridicules. Grosse déception. J'ai lâché l'affaire après 60 minutes.
Après deux films plutôt remarqués par la critique et sortis en salles de manière assez confidentielle et sans grand succès, les prometteurs mais pourtant pas si transcendants « Blue Ruin » et « Green Room », le cinéaste Jeremy Saulnier s’est retrouvé sur Netflix avec son film suivant, le malaimé et clivant mais pourtant fascinant et magistral « Aucun homme ni Dieu ». Dans tous les cas, on a découvert un cinéaste passionnant, peu commun et très à l’aise avec sa caméra. Une grosse pause s’en est suivi – près de six ans – avant qu’il ne nous livre son nouveau film. Et l’attente en valait clairement la peine car ce « Rebel Ridge » est une nouvelle réussite. Toujours dans une veine de film noir aux contours sombres mais cette fois coulé dans le genre du polar, le film nous prend aux tripes, nous tiens en haleine et nous surprend durant plus de deux heures sans discontinuer. Si son premier film reprenait quelques codes du film de vengeance sauvage, tandis que le second flirtait avec le carnage horrifique et le troisième avec le fantastique et l’occulte, ici on suit une histoire très réaliste à base de corruption. Un emballage peut-être plus classique mais une intrigue retorse à souhait.
Le génie du script est de révéler au fur et à mesure des multiples couches, comme si on épluchait un oignon. Commençant comme un banal film de vengeance suite à un contrôle routier injuste, « Rebel Ridge » va se densifier à chaque séquence, avec chaque action, à l’arrivée de chaque personnage secondaire et par le biais de chaque information nous parvenant pour rendre l’intrigue bien plus touffue (et prenante) que ce à quoi on s’attendait. Le long-métrage de Saulnier passant alors de simple polar nerveux à une analyse de la corruption ordinaire et d’une critique larvée de tout un système, proche de ce qu’on pouvait constater avec la seconde saison de « True Detective » (Saulnier a d’ailleurs réalisé quelques épisodes de la troisième, cela ne s’invente pas). Cependant, son film partage son principal défaut avec ladite saison de cette série : c’est parfois un peu trop complexe et tentaculaire et si l’on veut tenter de tout comprendre dans les moindres détails ce n’est pas gagné à la première vision. Mais il est probable qu’on apprécie mieux le film si on s’en tient aux grandes lignes et à la maestria de la mise en scène.
En effet, « Rebel Ridge » est réalisé avec simplicité mais surtout une grande efficacité. Que ce soit le montage intelligent qui fait progressivement monter une inquiétude sourde (on sent venir une explosion de fureur qui finit par arriver dans un final sec et spectaculaire), la chorégraphie implacable de quelques séquences d’action jamais gratuites mais nécessaires et très crédibles ou encore la tension incroyable de certaines séquences magistralement exécutées (les deux contrôles routiers ou les deux scènes au sein du commissariat sont des modèles du genre), c’est parfaitement maîtrisé. En outre, cette plongée dans un coin reculé de l’Amérique sonne un peu comme le chant du cygne d’un pays à bout de souffle et d’un système gangréné de partout où la justice n’est plus qu’une illusion. Et pour peaufiner cet excellent suspense fait film qui sort des sentiers battus et nous surprend à chaque détour, quoi de mieux que de définitivement révéler un jeune acteur méconnu : Aaron Pierre, qui bouffe littéralement l’écran. Peut-être pas aussi original et inattendu que « Aucun homme ni Dieu » mais certainement plus accessible et tout aussi probant.
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Un début très prometteur, puis on décroche au fur et à mesure, le scénario devient bancale,trop complexe et tiré par les cheveux. Dommage car il y avait vraiment du potentiel. L'acteur principal joue très bien. Ça se laisse regarder quand même...
Le pitch fait penser à n’importe quel film d’action bourrin et neuneu qui pullule sur les plateformes de streaming, néanmoins Jeremy Saulnier l’aborde avec un sérieux et une solennité qui pourraient paraître complètement déplacés. Mais finalement, même si on peut regretter qu’il ne lâche jamais les chevaux et ne soit pas un peu plus explosif, la lutte contre l’engrenage de racisme et de corruption dans lequel il embarque son héros fonctionne plutôt bien.
Jeremy Saulnier ne nous avait vraiment pas convaincus avec son précédent film. Très nébuleux au niveau du scénario, "Hold The Dark" n'avait d'intérêt que celui de voir évoluer d'excellents acteurs donner quelques belles répliques. Un cil jeté à notre critique du film illustrerait mieux ce point de vue. Pour son nouveau film, "Rebel Ridge", le réalisateur américain, une nouvelle fois, prend grand soin dans son choix des acteurs. Ces derniers sont absolument parfaits. Tout autant le sont ses dialogues. Pour ce qui est du scénario, celui-ci fait illusion une heure durant, mais après, les rebondissements deviennent de moins en moins crédibles, à commencer par les causes du complot. Ainsi, comment de simples magouilles sur des paiements de caution pour délits mineurs peuvent-elles engendrer des profits dont bénéficieraient toute une ville?
Rebel Bridge commence très bien. On se demande comment le héros va réussir à se tirer de cette galère, face à une armée de flics ripoux. Hélas, ça tourne assez vite au Rambo invraisemblable, en dépit de deux personnages sympathiques. De plus, c'est trop long et certaines scènes sont répétitives. Dommage.
Aaron Pierre s'impose, avec sagesse et brutalité, dans ce western moderne façon Jack Reacher. Efficace malgré quelques réserve sur sa durée et un découpage qui met au devant de la scène plusieurs relations pourtant avortées dans l'oeuf. Jeremy Saulnier reste malgré tout une valeur sûre et offre un spectacle réfléchi et efficace.
Si la découverte d'Aaron Pierre et de son jeu taiseux et musclé peut justifier à elle seule le visionnage de Rebel Ridge, elle ne suffit pas à compenser un scénario déjà vu (Pay Back) et une intrigue beaucoup trop longue, manquant d'humour et d'action.
Un très bon film d'action, du début à la fin. oui c'est un scénario qui a déjà été vue mais le résultat est impeccable. l'acteur principal est très bon dans son rôle de marine à remettre l'ordre la ou il n'y en a plus , d'une carure et prestance irréprochable. Vous pouvez regarder ce film si vous aimé le genre, vous allez apprécier à coup sûr...
On se cale devant la télé, et on attend! On attend, on attend et on se dit que ça va bouger, et non, rien. C’est long, c’est lent, c’est mou… 2h de perdu
Un ex-Marine s’attaque à la corruption qui gangrène la police d’une petite bourgade. Sauf qu’il ne s’attendait pas à de telles répercussions…
Dès la scène d’ouverture, il nous est clairement impossible de ne pas repenser à Rambo (1982). D’ailleurs, tout au long du film, certains éléments nous renvoient constamment au film de Ted Kotcheff, avec cet ex-Marine qui n’a rien demandé à personne et qui se retrouve emmerdé par des flics ripoux.
D’emblée, Jeremy Saulnier parvient à nous tenir en haleine avec une réelle aisance. Il réalise un thriller, doublé d’un western urbain à la tension constante, l’immersion y est d’autant plus flagrante qu’il parvient avec beaucoup de réalisme à nous immerger au coeur de cette Louisiane gangrénée par la corruption et un racisme systémique.
Pourtant, le film ne démarrait pas du bon pied. Son tournage avait été lourdement impacté par la crise du Covid_19 (accusant un retard de 2 ans) et entre-temps, l’acteur principal (John Boyega) qui avait jeté l’éponge, contraignant l’équipe du film à devoir trouver un remplaçant en urgence. Avec de telles casseroles, c’est rarement bon signe, mais visiblement, il en faut plus pour décontenancer Jeremy Saulnier, qui est en train de parfaire sa filmographie, après le redoutable Blue Ruin (2013), l’excellent Green Room (2016) ou plus récemment Aucun homme ni Dieu (2018), il fait assurément un sans faute avec Rebel Ridge (2024). Une mise en scène prenante, sacrément efficace et un superbe duo d’acteurs campé par l’excellent Don Johnson et l'impressionnant Aaron Pierre (et son calme olympien).