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Entre Fiction et documentaire, ce film n'est pas seulement un regard sur le monde du porno mais ce qui en résulte de solitude, de questionnement sur la quête de soit ... Un journal intime, un voyage envoûtant très sensible et touchant qui fera date ... car dans 10 ans on pourra dire ce que fim a marqué toute une époque; tout comme le film O Fantasma de Joao Pedro Rodrigues par exemple. Un fim que je recommande vivement !
Il est indéniable que le film se situe en deçà d'une autre œuvre traitant du même thème, à savoir "Pleasure". Il manque clairement un travail approfondi sur le fond, qui aurait permis d'explorer de manière plus saisissante la critique sociétale de l'industrie du porno. La mise en contexte reste très basique, ne parvenant pas à susciter une réelle immersion dans le sujet. C'est dommage, car cela signifie que le film passe à côté de l'occasion de traiter en profondeur le thème abordé. Malheureusement, ces lacunes privent le spectateur d'une expérience véritablement enrichissante et nuancée sur ce sujet complexe.
Le film demeure à la surface des choses, ne parvenant pas à plonger en profondeur dans son sujet. Les scènes de tournage pornographique s'enchaînent sans présenter un fil conducteur intéressant qui aurait pu captiver le spectateur. Cependant, le film évite de tomber dans l'obscénité, optant pour une approche plus suggérée plutôt que de montrer brutalement ces séquences de porno. Malgré ces tentatives, le film n'arrive pas à susciter un réel intérêt chez le public. L'absence d'une intrigue ou d'un développement plus poussé prive le film d'une véritable substance, laissant une impression de vide et de déception.
L'acteur Lalo Santos dans "Pornomelancolia" est loin d'être mauvais, au contraire, il se démarque de manière positive. Sa performance est remarquable et captivante, attirant l'attention du spectateur. Cependant, il est dommage que son personnage ne soit pas plus approfondi. Malgré le talent de l'acteur, le film ne lui accorde pas suffisamment d'opportunités pour briller pleinement. On aurait souhaité voir davantage d'exploration et de développement de son personnage, car cela aurait ajouté une dimension supplémentaire à l'histoire. Néanmoins, la performance de Lalo Santos reste un aspect appréciable du film, même si l'on regrette qu'elle ne soit pas pleinement exploitée.
Le film demeure à la surface des choses, ne parvenant pas à plonger en profondeur dans son sujet. Les scènes de tournage pornographique s'enchaînent sans présenter un fil conducteur intéressant qui aurait pu captiver le spectateur. Cependant, le film évite de tomber dans l'obscénité, optant pour une approche plus suggérée plutôt que de montrer brutalement ces séquences de porno. Malgré ces tentatives, le film n'arrive pas à susciter un réel intérêt chez le public. L'absence d'une intrigue ou d'un développement plus poussé prive le film d'une véritable substance, laissant une impression de vide et de déception.
L'acteur Lalo Santos dans "Pornomelancolia" est loin d'être mauvais, au contraire, il se démarque de manière positive. Sa performance est remarquable et captivante, attirant l'attention du spectateur. Cependant, il est dommage que son personnage ne soit pas plus approfondi. Malgré le talent de l'acteur, le film ne lui accorde pas suffisamment d'opportunités pour briller pleinement. On aurait souhaité voir davantage d'exploration et de développement de son personnage, car cela aurait ajouté une dimension supplémentaire à l'histoire. Néanmoins, la performance de Lalo Santos reste un aspect appréciable du film, même si l'on regrette qu'elle ne soit pas pleinement exploitée.
Entre le film gay X et l'expérimentation de cinéma d'auteur, ce portrait fiction d'un ouvrier influenceur devenu acteur porno est une proposition de cinéma intéressante, et une subtile réflexion sur les formes d'aliénation. Une bonne surprise.
Premier film d'un jeune cinéaste prometteur, pornomelancholia est peut-être moins un film sur le monde du porno qu'une œuvre sur la dépression et le sentiment de solitude vécu par l'homme gay contemporain. Si le film sonne juste dans sa description du travail du sexe, on peut regretter que certains sujets, tels que le vih et l'escorte soient évoqués, au détour d'une scène, sans qu'il y aient de véritable retour ou développement dessus. Difficile de connaître le point de vue du cinéaste sur ces milieux qu'il filmé à la fous avec pudeur et crudité. Loin d'être scandaleux, pornomelancholia est un film sur l'ennui, la tristesse et ces partis pris radicaux, sa lenteur et sa froideur pourra déconcertée certains spectateurs. Pourtant l'émotion est perceptible au détour d'un plan, d'un geste sensible, d'un sourire, et c'est là toute la force du cinéaste qui tend à faire ressentir aux spectateurs la perdition de son héros. On ressort du film touché par la mélancolie et même si certains thèmes sont mal amenés, notamment le rapport à la mère, l'ensemble est sobre, poignant mais assez ďėsincarné. Cette mécanique du vide est intéressante, et trop aboutissement dans les dernières minutes. Bref, un beau premier film qui peut néanmoins rebuter.
Un long plan fixe d'environ deux minutes sur un homme qui s'effondre en larmes au milieu des passants, voilà comment commence ce film. Lalo vivote en intérim dans une usine en Argentine et décide de se lancer dans le porno gay. Interdit aux moins de 16 ans à sa sortie en salle, ce récit enchaînant scènes de sexe et propos obscènes ne m'a pas semblé d'un grand intérêt. Le cinéaste, Manuel Abramovich pouvait tempérer la crudité des propos et analyser en profondeur la mélancolie de notre star du X et de X. En effet les scènes intéressantes ne sont que trop rares, quand celui-ci cherche de l'amitié sur les réseaux sociaux, qu'il se livre sur sa séropositivité ou encore dans le final. C'est insuffisant pour comprendre réellement les fêlures de ce hardeur tourmenté.
Une succession assez monotone de scènes de cul, pas beaucoup d'intérêt. Ce qui est le plus touchant, c'est que malgré le nombre de fans qui suivent son profil, il est seul dans sa tête et dans sa vie qui semble d'un vide extrême. Son seul lien social est sa mère, à qui il parle seulement par l'intermédiaire d'un répondeur téléphonique. Triste!
La chose la plus "positive" du film a été d'apprendre que la charge virale des porteurs de VIH est presque anéantie grâce à un traitement médicamenteux de plus en plus léger.
La chose la plus "positive" du film a été d'apprendre que la charge virale des porteurs de VIH est presque anéantie grâce à un traitement médicamenteux de plus en plus léger.
Un film qui ne m'a pas intéressé, pas par le sujet, mais par sa forme aux plans fixes permanents et sans vie.
L'intérêt des dialogues est plus que réduit et sans fond.
Un vide exemplaire.
L'intérêt des dialogues est plus que réduit et sans fond.
Un vide exemplaire.
Un film qui mérite le succès. Le réalisateur apporte un regard immersif grâce au format vertical. Au fond le film raconte la solitude de Lalo, la recherche du soi et la volonté de plonger dans l'inconnu. Le personnage de Lalo rappelle d'ailleurs François Sagat dans Un homme au bain. Pornomelancolia s'appuie notamment sur des tabous avec une certaine liberté qu'on voit que rarement au cinéma.
Entre fiction et documentaire, ce film nous plonge non seulement dans les coulisses du monde du porno gay mais aussi et surtout dans la psyché de l'un de ses acteurs.
Le film est intéressant dans sa forme, les cadre sont très soignés et la mise en scène sensible, se rapprochant ainsi du cinéma d'auteur. Les différents formats d'image (écrans de téléphone portable, caméras de tournage) apportent originalité et réalisme et l'acteur est très bien mis en valeur par son réalisateur.
En revanche, le fond déçoit quelque peu. L'on n'apprend en effet guère plus que ce que l'on savait déjà sur la solitude et le vide souvent ressentis dans ce milieu et le film devient assez rapidement répétitif et sans surprise. Aussi, bien que le regard de l'acteur nous permette de ressentir la mélancolie évoquée par le titre, l'on peut regretter qu'il n'exprime ou ne verbalise pas davantage ses émotions.
Mais c'est certainement ainsi que le film atteint son but : nous faire ressentir, par cet enchaînement de scènes de sexe crues, répétitives et désincarnées, la déshumanisation et le vide engendrés par ce milieu.
Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
Le film est intéressant dans sa forme, les cadre sont très soignés et la mise en scène sensible, se rapprochant ainsi du cinéma d'auteur. Les différents formats d'image (écrans de téléphone portable, caméras de tournage) apportent originalité et réalisme et l'acteur est très bien mis en valeur par son réalisateur.
En revanche, le fond déçoit quelque peu. L'on n'apprend en effet guère plus que ce que l'on savait déjà sur la solitude et le vide souvent ressentis dans ce milieu et le film devient assez rapidement répétitif et sans surprise. Aussi, bien que le regard de l'acteur nous permette de ressentir la mélancolie évoquée par le titre, l'on peut regretter qu'il n'exprime ou ne verbalise pas davantage ses émotions.
Mais c'est certainement ainsi que le film atteint son but : nous faire ressentir, par cet enchaînement de scènes de sexe crues, répétitives et désincarnées, la déshumanisation et le vide engendrés par ce milieu.
Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
Yves G.
Lalo Santos, la trentaine, possède un compte Twitter sur lequel il poste régulièrement des photos dénudées. Le succès venant, il est recruté pour tourner un film X gay à gros budget sur la révolution mexicaine.
« La chair est triste hélas ». Je ne sais pas si Lalo Santos, acteur X argentin à la ville et qui joue ici son propre rôle, a lu tous les livres. Mais peu importe…. Il se fond à merveille dans le rôle d’un acteur X dépressif. Quasiment muet, son rôle est tout en demi-teinte. On ne saura rien de son passé, de sa famille, de ses amours – à l’exception de celles, fugaces, qu’il noue, dans un sauna gay ou dans un parc à la nuit tombée. Tout au plus le voit-on au début du film employé dans une usine électrique – qu’il utilise comme arrière-plan pour prendre des photos lascives, le bleu de travail suggestivement entrebâillé pour laisser deviner son – avantageuse – anatomie.
On pourrait croire que "Pornomelancolia" est une dénonciation en règle de l’industrie du porno, comme le glaçant Pleasure ou le documentaire Hot Girls Wanted, de ses artifices plus ou moins frelatés, des clichés qu’elle véhicule, du sexisme crasse qui y règne, des conditions de travail dégradantes de ses acteurs et de ses techniciens. On se tromperait.
"Pornomelancolia" ne glamourise pas le porno non plus. Qui irait le voir en espérant en ressortir émoustillé ferait fausse route. Mais, comme l’écrit avec beaucoup d’intelligence Louis Guichard dans Télérama : « Pornomelancolia se situe toutefois au-delà, ou en-deça, de la dénonciation, n’imposant aucun message ».
"Pornomelancolia" n’est pas un film à thèse. Son héros n’est pas un symbole ou une incarnation. C’est un homme tout simplement, avec deux bras, deux jambes, une… et beaucoup d’états d’âme. Son défaut : il nous reste opaque tout du long… quand bien même il se dénude sans retenue avec une impudeur qui justifie une interdiction aux moins de seize ans. Et il n’évolue pas. On a l’impression de faire du surplace dans une histoire douce amère qui, tout bien considéré, ne raconte rien, sinon un mal-être diffus et constant.
« La chair est triste hélas ». Je ne sais pas si Lalo Santos, acteur X argentin à la ville et qui joue ici son propre rôle, a lu tous les livres. Mais peu importe…. Il se fond à merveille dans le rôle d’un acteur X dépressif. Quasiment muet, son rôle est tout en demi-teinte. On ne saura rien de son passé, de sa famille, de ses amours – à l’exception de celles, fugaces, qu’il noue, dans un sauna gay ou dans un parc à la nuit tombée. Tout au plus le voit-on au début du film employé dans une usine électrique – qu’il utilise comme arrière-plan pour prendre des photos lascives, le bleu de travail suggestivement entrebâillé pour laisser deviner son – avantageuse – anatomie.
On pourrait croire que "Pornomelancolia" est une dénonciation en règle de l’industrie du porno, comme le glaçant Pleasure ou le documentaire Hot Girls Wanted, de ses artifices plus ou moins frelatés, des clichés qu’elle véhicule, du sexisme crasse qui y règne, des conditions de travail dégradantes de ses acteurs et de ses techniciens. On se tromperait.
"Pornomelancolia" ne glamourise pas le porno non plus. Qui irait le voir en espérant en ressortir émoustillé ferait fausse route. Mais, comme l’écrit avec beaucoup d’intelligence Louis Guichard dans Télérama : « Pornomelancolia se situe toutefois au-delà, ou en-deça, de la dénonciation, n’imposant aucun message ».
"Pornomelancolia" n’est pas un film à thèse. Son héros n’est pas un symbole ou une incarnation. C’est un homme tout simplement, avec deux bras, deux jambes, une… et beaucoup d’états d’âme. Son défaut : il nous reste opaque tout du long… quand bien même il se dénude sans retenue avec une impudeur qui justifie une interdiction aux moins de seize ans. Et il n’évolue pas. On a l’impression de faire du surplace dans une histoire douce amère qui, tout bien considéré, ne raconte rien, sinon un mal-être diffus et constant.
La mise en scène est belle et soignée, les acteurs parfaits et le sujet passionnant et intelligemment traité mais il est dommage que le récit fasse du surplace. L'ensemble reste cependant captivant.
Dans Pornomélancolia, Manuel Abramovich suit Lalo Santos, un jeune pornstar en devenir. Avec lui, on découvre les coulisses d’un milieu difficile, solitaire, secret. Une jolie plongée dans l’univers érotique et sexuel. A travers ce jeune homme, le film aborde la santé sexuelle, le consentement, la solitude, les réseaux sociaux, l’es tournage, l’argent.
Pornomelancolía nous fait suivre la vie de Lalo, acteur porno gay qui a fait de son corps son outil de travail. Lalo se met en scène dans divers contenus sexuels auprès de ses nombreux abonnés afin de gagner sa vie. Le film montre énormément de scènes de sexe, des fois suggérées, des fois en plein écran. Beaucoup de sexe mais jamais sexualisation : tout est brut et réel. A force de voir le corps de Lalo, on se détache de plus en plus de son corps, de sa couche superficielle, pour contempler la solitude de l'homme.
un film intéressant sur "Comment être une star du X " de nos jours, mais on ne comprend pas bien où se trouve le mal-être du personnage principal... Manuel Abramovitch montre peut-être des failles évidentes d'un manque de maîtrise de son Art. Pour ce qui est de Lalo, l'acteur : il est très agréable à regarder et semble prendre beaucoup de plaisir à faire ce métier. Un film qui doit surtout attirer la communauté LGBT du monde entier.
Le titre contient l'essentiel du film de Manuel Abramovich. En parallèle d'un job alimentaire, Lalo Santos pose nu pour ses abonnés Twitter, avant d'entrer dans l'industrie du porno. Des machines de l'usine à celles que deviennent les corps sur le plateau de tournage, Lalo emporte partout avec lui sa solitude et sa morosité. La crudité des scènes de tournage, où le mouvement mécanique des corps est entièrement soumis au réalisateur en off, confère son réalisme au film. Pornomelancolia séduit par ce regard sans fard sur la déshumanisation et la mélancolie que génèrent l'industrie du porno, en ligne ou en studio. Si le réalisateur excelle à peindre une tristesse qui explose dans l'indifférence, à l'image du plan d'ouverture où Lalo fond en larmes au milieu des piétons, on peut regretter qu' aucune nuance ou contrepoint n'y soit apporté. Le film porte en lui des enjeux intéressants, mais qui auraient pu être encore mieux exploités.
Pour lire l'intégralité de ma critique: https://www.espaces-latinos.org/archives/113100
Pour lire l'intégralité de ma critique: https://www.espaces-latinos.org/archives/113100
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