Derniers Avis : Dune : Deuxième Partie - Page 25

mis à part, une photographie irréprochable, et effet spéciaux nickel.film bien fidèle au roman.Mais beaucoup trop long, et ça bouge pas assez pour moi.je préfère toujours la version des années 80.Ma note 13/20

Un des films que j'attendais le plus, et deja l'un de mes films preferes. Dans la continuite du premier volet, Dune 2 est comtemplatif et spectaculaire, et marque les esprits. Il faut aussi bien profiter de la realisation que de l'histoire. Le seul petit defaut selon moi est la derniere demi-heure assez acceleree et tres dense, ou il faut laisser le temps au spectateur d'assimiler spoiler: que Paul Atreides devient un anti-heros
.

Sans doute un futur classique de la SF. Le choix d'acteur est parfait, les effets spéciaux également. Un grand film !

Un très bon film comme le premier.
Les effets spéciaux sont incroyables, les musiques d'ambiance sont très captivantes, je conseille fortement ce film.

spoiler: Une pub Shalimar de 2H45 avec de la baston, de la religion et un peu de politique dedans.

- Cette critique contient des spoilers -

Fast & Furious ou Expendables se contentent de rouler vite et/ou de se mettre sur le museau jusqu'à ce que mort s'en suive et le contrat est clair. Mais Villeneuve a d'autres ambitions, il crée assurément un divertissement colossal mais aborde aussi l'écologie, la difficulté d'assumer son héritage, le fanatisme religieux, la politique. A mon sens il veut trop faire et ne parvient qu'à effleurer ces thèmes.

Malgré sa longueur (qu'on ne voit pas passer), ce second volet essaye de caser trop de scènes et de personnage sans se laisser le temps de les lier ou de les faire murir. Il suffit par exemple à Paul de descendre vers le sud avec Chani pour se retrouver seul dans la cave sacrée et cette dernière d'arriver une scène plus tard sans qu'on comprenne trop pourquoi. Leurs interactions sont d'ailleurs si limitées que la scène du baiser semble artificielle et forcée. Plus globalement c'est tout le personnage de Chani qui souffre du trope de "femme forte" moderne. Mon problème n'est pas qu'elle n'ait aucune féminité, c'est que toute sa personnalité soit réduite à son caractère de guerrière. D'accord que Feyd-Rautha (quelle interprétation !) soit réduit à un rôle de psychopathe mais j'aurai aimé que les personnages principaux aient plus à dire pour m'y attacher. D'ailleurs on prend le temps de construire Feyd-Rautha & la fille de l'empereur mais comme Léa Seydoux ou Gurney ils n'ont aucun impact sur l'histoire.

J'ai aussi été déçu que les vers géants n'aient pas un plus grand rôle à jouer, ils ne sont finalement que peu de chose face aux vaisseaux spatiaux et aux ogives nucléaires. Toute la mythologie autour de Shai-Hulud s'en trouve amputée

J'ai aussi trouvé le montage étrange : trop de scènes, de dialogues n'offrent aucun débouché ou ne sont pas exploités. Cela va de Jessica qui dit qu'il faut convaincre tous les non-croyants en commençant par les plus faibles et les plus vulnérables à Feyd-Rautha qui promet le règne du "désir et de la douleur" sans que cela ne débouche sur rien. L'héritage des mémoires des mères révérend est aussi annoncé comme un enjeu important mais là encore Jessica n'en fera rien.

Il y a aussi un myriade de scènes qui sans forcément être des incohérences m'ont sorti du film par leur incongruité : Chani par exemple prévient Paul qu'il ne pourra jamais être un Fremen et chevaucher un ver géant... ce qu'il fait la scène suivante. On voit aussi Chani et sa copine se gausser des superstitions des gens du sud face aux pouvoirs de la mère réverente alors qu'on voit cette dernière utiliser la Voix dans la foulée. Je n'ai pas compris pourquoi Feyd-Rautha parvenait soudainement à débusquer les sietch quand son cousin échouait ou le pourquoi de la scène avec l'espionne Fremen restée à l'arrière. C'est quoi le but ? de montrer qu'il est très méchant car il va la tuer sans même l'interroger ? Pourquoi alors que tous les Fremen du nord fuient vers le sud, les Harkonen annoncent à l'Empereur qu'il est inhabité ? Pourquoi ce dernier prend il le risque de descendre sur la planète de celui qui vient de le défier avec un seul vaisseau ? Pourquoi prévient on d'une tempête 2min avant son arrivée ? Pourquoi l'ignore t-on et pourquoi n'a t-elle aucun impact sur l'affrontement ? La bataille est aussi étrangement construite, on fait un plan qui ne semble servir à rien, Paul se rend rapidement maitre des lieux et fait prisonnier Empereur et les Harkonnen mais une scène plus tard on retourne à la bataille (la nuit est tombée !) pour permettre la rédemption de Gurney qui tue Rabban en 10 secondes chrono.

J'ai aussi été déçu que Villeneuve cède à la tradition du méchant qui, tenant son adversaire à sa merci, préfère gloser et permettre à Paul de se relever pour finalement le vaincre. Surtout que c'est pour promettre au "pet" Chani un "traitement spécial". Tu crois quoi ? Même si tu tues l'élu il y a 200 fanatiques dans la salle entre toi et elles. Dommage qu'un blockbuster ambitieux comme celui-ci cède à ces clichés éculés. Pareil comment Paul qui est sensé être un mec intelligent n'a il pas discuté avec Chani de la nécessité qu'il épouse la fille de l'empereur ? Afin qu'on puisse admirer comme Zendaya joue mal la surprise et la tristesse ? Pourquoi Paul n'utilise-t-il jamais la voix lors des combats ou pour convaincre les indécis qu'il est bien l'élu ? Pourquoi la Reverand Mère assume d'avoir poussé l'empereur à exterminer les Atredeis car ils devenaient arrogants alors que Dune 1 montrait tout le contraire et qu'une scène plus tard l'empereur révèle à Paul qu'il a tué son père car il avait "trop de cœur" ?

Plus globalement c'est tout le pitch de base qui est foireux. D'abord pourquoi Paul qui refusait d'aller au sud change soudainement d'avis ? Le film n'offre aucun élément déclencheur à son revirement. Ensuite il s'imaginait quelle issue avec sa lutte ? Il s'est pas dit qu'à un moment les Harkonnen allaient riposter ? Imaginons, chose impossible, qu'avec ses 200 bonhommes il rase leur ville principale, il se passe quoi ensuite ? L'empereur arrive avec ses légions et extermine tous les rebelles. En Terre du milieu tu peux concevoir à l'échelle d'un monde mais en science fiction, la lutte d'un mec et 200 pelos sur des vers géants ça n'a pas de sens, pas d'impact face aux vaisseaux spatiaux.

Autre truc qui me gène. Les Fremen rêvent d'un monde vert... mais toute leur vie c'est le désert, toute leur technologie est conçue autour du recueil et la conservation de chaque goutte d'eau. Ils le disent eux même : ils SONT le désert. Non tout ça ne fonctionne pas. Pareil le fait de voir apparaitre soudainement des dizaines, des centaines, des milliers de mètres cubes d'eau souterraine contredit toute la mythologie sur la préciosité absolue de chaque goutte qu'on déploie depuis un film et demi. Dans Dune 1 ils sont prêt à tuer Paul et sa mère juste pour recueillir quelques décilitres.

Enfin les gene besserit : d'un côté on nous laisse le doute sur le fait qu'elles infuseraient consciemment des mensonges sous forme de religion dans la population mais d'un autre côté leurs mensonges sont des prédictions incroyablement précises... et elle s'accomplissent ! Paul enfile sa combinaison fremen comme un natif, parle la langue, il est réveillé par la "larme du printemps" qui est le nom de Chani. Comment Feyd-Rautha (ou les dizaines d'autres prospects) étaient sensés accomplir ces mêmes actes s'ils sont les pré-requis à sa transformation en messie ? D'ailleurs Jessica reproche à la mère révérend de ne pas avoir choisi le bon camp en ne croyant pas en Paul ce à quoi cette dernière répond qu'elle n'en choisi aucun... alors qu'elle vient d'exterminer toute une maison !

Toutes ces questions ont peut-être leur réponse dans les livres mais l'une d'entre elle n'y sera pas. Si Dune a bien l'ambition d'être une trilogie culte, deux épisodes plus tard, il est acté qu'il ne s'en donne pas les moyens, pourquoi donc la presse continue-t-elle à l'encenser de la sorte. Profitons de ce bon divertissement, d'une expérience visuelle et sensorielle dingue mais n'en espérons pas davantage. Ca a été mon erreur et, avec mon admiration pour Villeneuve, la source de ma frustration.

Est ce un crime de préférer la partie 1 ?
Beaucoup vont s'arrêter à cette vengeance de muadib et ce scénario direct assez jouissif, mais pas moi. Je trouve l'ensemble assez bon mais inégal. Le personnage de zendaya est insipide. Cette histoire du mahdi ne tient pas la route et seul Paul finalement tient la route sur cette histoire. Je ne comprend pas ce que veut faire le réalisateur ? Il veut critiquer le fait que les fremens croient trop facilement à cette histoire ou juste s'en servir banalement pour amener Paul sur la route de la vengeance ?
Le parti pris de raccourcir le film en temps calendaire puisque il se déroule sur quelques mois contrairement au livre fait perdre énormément de réalisme à l'histoire. Au final, c'est bien c'est sur. Mais je suis déçu.

Chef d’œuvre d’image, de narration, de bande son, d’interprétation … vu en Imax c’était une magnifique expérience, un grand moment de cinéma.

Un chef d’œuvre je suis fan de la franchise, je recommande fortement. Réalisation au rendez-vous de mes espérances

Quitte à passer pour quelqu’un de difficile allons y franchement. Le film est mauvais. Le premier opus pouvait passer en le considérant comme une introduction, une ouverture d’opéra. Malheureusement. Et c’est dommage car on peut rendre hommage à la quantité et la qualité de travail du réalisateur. Mais à part ça… rien ne va. Un casting finalement transparent. On en regrette le choix de Lynch pour sa version. Ce manque de relief ne sert pas l’œuvre même si on comprend la démarche. On préfère le kitsch lynchien. On regrette que Jodorowski n’ait pas abouti pour son adaptation. Instinctivement il avait compris que cette saga nécessitait une adaptation et un casting légendaire. Et pourquoi ne pas avoir utilisé l’univers graphique années 70 Space opéra de Voss. Contemporain de la série, il reflète la vision épique d’Herbert bien mieux que ces vaisseaux neutres que nous propose le réalisateur.

la deuxieme est encore plus éblouissante que la 1ere qui etait deja époustouflante. Quoi dire, juste aller le voire et en profiter un max, le temps s'écoule sans compter. S'il j'avais juste une attente envers ce film, à quand Dune 3, au vue de la fin une suite est largement possible....

Magistral ! Pour la deuxième partie de son opus, Villeneuve met les petits couverts dans les grands. Sa photographie est splendide. Le rythme, majestueux de premier degré, écrase tout de ses enjeux à l'échelle galactique. Pour finir, la civilisation fremen, et sa religion, fortement inspirés l'un du monde arabe et l'autre de l'Islam, apportent une touche réellement originale à l'univers, et un parfum de sérieux terrifiant, qui vient titiller notre esprit avec des images cousines de réalités préoccupantes et tragiques de notre époque. Impossible de rater ce chef-d’œuvre.

Il en est de films qui laissent des marques, qui marquent non seulement l’esprit du spectateur mais aussi et surtout l’histoire du cinéma. Harry Potter, Le seigneur des anneaux, Star Wars, Le Parrain, Le Hobbit, Fast And Furious, Mission impossible…

Ce premier avril j’ai enfin ajouté une autre saga à cette liste, une autre adaptation d’un roman mythique ayant plu à beaucoup de monde, Dune. Le premier était témoin d’une grande qualité de production de la part de Denis Villeneuve, la photographie, la musique, le casting, tout était très très bon et adaptait à merveille le chef d’œuvre de Frank Herbert. Ce film contenait une harmonie et un assemblage des éléments qui nous rappelle pourquoi on a toujours autant envie de poser nos masses organiques sur les célèbres sièges rouges du temple de l’émerveillement ! Avec Hans Zimmer à la baguette, Un Timothée Chalamet Grandiose et un Denis Villeneuve en « bâtisseur de mondes » comme le dit si bien le grand Spielberg.


Dune 2 ne déroge pas à cette observation et est même encore plus fort à mon sens ! Un casting toujours aussi merveilleux (mention spéciale à Austin Butler qui m’a beaucoup plu !), une bande son Dantesque, des images juste sublimes, des scènes épiques qui font frissonner, voilà là les attributs d’un grand film de science-fiction !
Là où les films se démarquent souvent soit par le fond (le scénario bien ficelé, avec un bon développement et un bon environnement) ou bien par la forme (des effets spéciaux convaincants, des musiques marquantes, des jeux de couleurs et lumières constituant une belle image à contempler pour nos yeux) ; Dune 2 réussit avec brio à maîtriser ces deux axes pour en faire un plaisir de 2h46 pour les yeux et le cœur.
C’est, non sans aucun doute, du grand cinéma, du cinéma spectaculaire, c’est juste, émouvant, étonnant, mais surtout convaincant !

3 heures de cinéma pur à être cloué au siège et à ne pouvoir quitter les yeux du grand écran.
Merci, merci au cinéma d’exister pour me permettre de vivre ce genre de moments, mais surtout merci à Denis Villeneuve pour ce film qui, tout comme je l’ai dit au début de mes élucubrations dithyrambiques, ce film s’inscrit dans la fameuse liste des films/sagas qui, après leur passage, laisse un très bon souvenir, et ainsi, marquent l’histoire du cinéma.

Meilleur que le premier opus, ce deuxième volet n échapper pas au défaut du premier. Après une première heure oû on peut se laisser happer par le récit, le récit se perd dans des batailles de.soldats net de decors numériques qui n impressionne plus aujourd hui. Pour ce qui est de l histoire, le cinéaste semble pas avoir compris à quoi sert l épice !

Film qui n'est qu'une succession d'effets speciaux au scenario incomprehensible pour un adulte normal , interminable ( 2h45 ) , violent et bruyant

Si le schéma narratif de l’outsider qui se fait adopter par une communauté inaccessible pour finalement en devenir l’élu (non je ne raconte pas le pitch d’Avatar) est on ne peut plus classique, il serait criminel de résumer le deuxième opus de l’univers Dune à cela.
Car si le fond peut sembler quelque peu classique, « Dune : Deuxième partie » est une fresque orientaliste et religieuse grandiose, dotée d’un univers riche et magnifique, ainsi que d’une mise en scène aussi stupéfiante qu’explosive.
Des plans à couper le souffle, des personnages profonds et complexes et un Timothée Chalamet saisissant dans le rôle de Paul Atréides, s’inscrivant sans forcer au côté des personnages cultes de la pop culture.