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Une expérience de cinéma, sensorielle et auditive, très généreusement offerte par le génie Denis VILLENEUVE. Hans ZIMMER, comme pour le premier volet, n'y est pas pour rien. C'est aussi un univers musical ambiant qui est ainsi créé, et peut hanter le spectateur bien après le visionnage du film.
Le film relève en tout cas du niveau visuel de la claque Apocalypse Now, sinon au-dessus, film par ailleurs référence du réalisateur canadien qui, depuis le premier volume de Dune, y fait des allusions choisies (le personnage du baron, le soleil, les ornithoptères/hélicoptères...)
Le rythme, très intense, détonne si on le compare à celui du premier volume de Dune. Les ellipses sont mieux gérées encore que dans le film précédent (après tout, il est vrai que certaines scènes, annoncées, n'ont pour autant pas besoin d'être montrées. L'édiction suffit).
Le spectateur est happé, plusieurs fois impressionné, sous le choc (la séquence d'introduction, d'un rouge sublime, la séquence du soleil noir, d'une violence exceptionnelle, les séquences d'assauts dans le cadre de la guerre de l'Epice, celles de combats en duel...)
En bref, si Steven SPIELBERG himself a fait savoir combien il avait adoré le film, notamment la scène d'anthologie avec le vers des sables et Timothée CHALAMET, ce n'est pas sans motif. Il a raison : c'est une expérience unique, semblable à aucune autre.
Dans le film, enfin, la dualité FOI versus RAISON / DESTIN versus LIBRE-ARBITRE / CYNISME versus SINCÉRITÉ sont les motifs de fond qui passionnent les amoureux de la condition humaine.