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traversay1
3 662 abonnés
4 884 critiques
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3,0
Publiée le 9 septembre 2021
Sans aller jusqu'à prétendre que The Duke s'inscrit glorieusement dans la lignée des grandes comédies britanniques, on peut aisément concéder au film de ne pas avoir trahi la tradition, avec une certaine modestie dans son exécution qui rend assez bien hommage à son héros, un modeste sexagénaire de Newcastle. Roger Michell illustre sans génie mais avec un savoir-faire discret (la reconstitution des années 60) une histoire vraie et étonnante aux fortes résonances sociales, qui ne manque pas de mettre en parallèle le caractère explosif de l'affaire (un vol de tableau à la National Gallery, du jamais vu !) au manque d'envergure de son auteur, que le film, d'ailleurs, s'efforce de nous rendre de plus en plus sympathique au fil des minutes, en finissant presque par le sanctifier et en faisant de lui une sorte de Robin des Bois moderne (un peu exagéré mais de bonne guerre). The Duke, d'un autre côté, insiste un peu trop lourdement sur un drame familial passé qui expliquerait peu ou prou le délit. Cela donne une autre tonalité au film et surtout l'occasion d'étoffer un scénario un peu trop court, sinon. On ne va pas s'en plaindre car cela permet de voir l'immense Jim Broadbent, irrésistible, confronté à la non moins gigantesque Helen Mirren, parfaite même si sous-exposée. The Duke est aux lisières du Feel Good Movie, avec cette touche d'excentricité et d'amoralité (légère) qui en fait un produit éminemment britannique et aisément comestible quoique un tantinet désuet.
Comme trop et très souvent quand il s'agit d'une Histoire Vraie simple et limpide on se demande pourquoi le scénario enjolive et/ou modifie les faits surtout quand c'est pour si peu, surtout quand finalement la fidélité aux événements n'auraient pas changé la qualité intrinsèque du film ?! En effet, dans la réalité et en résumé, le vol s'est déroulé en 1961, la tableau apparaît dans le film "James contre Dr. No" (1962), Kempton Bunton se rend à la police en 1965 mais pas en se rendant directement au musée... Alors que le film semble condensé tout ça en quelques mois, que l'affaire est terminée quand le 007 sort en salles... Pourquoi comment ?! Comme si cette histoire n'était pas assez cocasse ! Les dialogues sont très bien pensés, les personnages attachants et surtout merveilleusement joués par des acteurs au diapason dont, évidemment le magnifique duo Helen Mirren-Jim Broadbent aussi succulent que touchant. Le film n'a rien d'extraordinaire, mais il est simple, charmant avec un anti-héros de tous les jours comme il en faudrait plus autour de nous et ça fait du bien. Un très bon moment. Site : Selenie
The Duke a mis plusieurs années à arriver sur nos écrans depuis la Grande-Bretagne. Tant et si bien que son réalisateur, Roger Michell, est depuis décédé. Il a eu le temps, fort heureusement, de présenter son long-métrage en 2020 à la Mostra de Venise. Avec The Duke on est en présence d’un film so british, avec de multiples références très spécifiques à la culture britannique. C’est un point un peu bloquant pour parvenir à s’immerger parfaitement dans le récit en tant que spectateur français, car les références à la culture et l’histoire anglaise sont nombreuses. Dans le même registre du cinéma social british, Ken Loach parvient de son côté à éviter cet écueil en rendant plus universel les thématiques qu’il aborde. Passé ce point d’achoppement, le long-métrage s’avère plutôt divertissant. D’abord grâce à son incroyable scénario tiré d’une histoire vraie et dont seuls les anglais peuvent avoir le secret. En effet, cet improbable vol de tableau dans un des plus grands musées du monde, est évidemment un parfait sujet de comédie. C’est l’excellent acteur anglais Jim Broadbent qui porte sur ses épaules le rôle principal de ce vieil homme acariâtre mais pétri d’humanité. Il excelle et cabotine avec malice dans ce rôle qui semble taillé pour lui, même s’il est un peu moins convaincant dans les séquences au registre plus dramatique. Quant à Helen Mirren, qui lui donne la réplique, son personnage et son interprétation s’avèrent trop rigides dans un film qui a surtout besoin de rire et de légèreté. Au final on décroche quelques sourires ici ou là mais le film ne parvient pas vraiment à susciter ni hilarité ni empathie.
Une comédie dramatique sociale enlevée et joyeuse malgré des sujets graves tels que le deuil et la pauvreté et l'isolement des personnes âgées, notamment grâce à son casting très réussi. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/05/the-duke-de-roger-michell-delicieux.html
Petite comédie anglaise assez jouissive sur l'histoire vraie de Kempton Bunton, personnage haut en couleur. Jim Broadbent campe à merveille celui qui déroba un célèbre tableau de Goya en 1961. Sorte de Robin des Bois de l'époque avec une gouaille hilarante, celui-ci apporte au film un message de tolérance envers les classes défavorisées avec comme toile de fond la gratuité de la redevance TV. Tout cela est agrémenté de multiples magouilles du sexagénaire, le tout avec facétie. Helen Mirren est également bluffante dans ses joutes verbales avec son mari ou avec ses enfants. Bref, ce film du réalisateur récemment décédé, Roger Michell, est une vraie réussite spoiler: avec une pointe de gravité quand il s'agit d'évoquer la mort prématurée de la fille du couple.
Un régal d'esprit anglais avec des dialogues amusants, une direction artistique élégante et un casting formidable mené par Jim Broadbent et Helen Mirren. Si The Duke connaît une baisse de rythme au milieu du film, la qualité du procès la compense aisément.
A partir d'une histoire vraie assez cocasse, les scénaristes ont brodé une histoire familiale sympathique, et c'est bien : juste raconter l'histoire du "vol" de tableau aurait été purement documentaire. En brodant autour de ce thème central, des dialogues subtils, et parfois mordants, ont émergé. La mise en scène est soignée, très classique. Les acteurs sont tous dans le ton, magnifique couple Helen Mirren - Jim Broadbent aussi réjouissant que touchant, et rafraichissant Fionn Whitehead, déjà vu dans Dunkirk. La photo est de bonne qualité, fabuleuse reconstitution des années 1960. Ce film n'a rien d'extraordinaire, il est simple et plein de charmes, avec un anti-héros très britannique, avatar des Monty Python cuvée "Un poisson nommé Wanda". Un moment très agréable et divertissant.
"The Duke" assez bien noté par la critique est une comédie sociale anglaise sympathique . En effet même si l'ensemble n'a rien exceptionnel, cette histoire tirées de faits authentiques doit beaucoup à son interprète principal Jim Broadbent ainsi que la divine Helen Mirren avec des séquences parfois drôles, mélancolique égratignant la société britannique des années 1960 dans cette incroyable histoire de vol de tableau.
Comédie british légèrement surannée! La BO jazzy originale de FENTON rajoute du vintage. Le cabotinage s'oppose à la rudesse de l'épouse (qui gâche un peu la fête). Comme souvent dans les films, le procès est intéressant, celui-ci étant organisé comme un one man show. Ce célèbre emprunteur restera avant tout le défenseur opiniâtre de la gratuité de la redevance TV!
Un homme fantasque, pour combler le manque et ne pas sombrer, décide d'emprunter un tableau de la Royal Gallery pour mettre en lumière une cause qui lui tient à cœur : la gratuité de la redevance télé pour les personnes âgées et les vétérans. The Duke est une petite merveille de comédie feel good anglaise, où chaque situation, chaque mot est à sa place. L'interprétation de Broadbent et Mirren est excellente et savoir que cette histoire est véridique donne des raisons de ne pas complètement désespérer de la nature humaine.
Film plaisant, très classique, tiré d’une histoire vraie un peu abracadabrantesque. La meilleure partie est incontestablement la fin, le procès, où l’accusé, fin humoriste, fait son show. Le problème, c’est que la première partie du film est beaucoup plus sérieuse, un peu fable sociale pétrie de bons sentiments et où l’on s’ennuie un peu. Sans doute aurait-il été préférable que le réalisateur choisisse entre la satyre politique et le film humoristique à la Monty Python. L’absence de choix nous laisse au final un peu sur notre faim, malgré une troupe d’acteurs remarquable.
J ' ai vu The Duke en version originale avec sous-titres !! Grossière erreur, beaucoup de sous-titres sont illisibles sur fond pâle ! Le début est plutôt ennuyeux mais la dernière demi-heure et le proc ès rachètent tout , trente minutes très drôles !
Feel good movie très sympathique à condition d’être sensible à l’humour anglais qui est particulier.
Les personnages principaux sont excellent ainsi que l’histoire (vraie) de cet homme qui décide de combattre les injustices sociales en volant une toile de maître, complètement WTF, complètement britannique.