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    Sissi & moi
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    2,9
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    17 critiques spectateurs

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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    La vie de Sissi n'en finit pas d'inspirer les cinéastes outre rhin. Après un "Corsage" où la figure de l'impératrice était incarnée par une Vicky Krieps rock n roll, voici une nouvelle adaptation qui rappelle un peu le cocktail "Marie Antoinette" de Sofia Coppola. Musique rock et folk pour la bande son, approche punk assumée tout en distillant des éléments de biographie connus comme le caractère capricieux et les multiples addictions de l'impératrice.
    Sandra Huller que les français ont découvert dans "Anatomie d'une chute" joue la dame de compagnie de cette Sissi érigée en héroïne féministe.

    C'est bien réalisé et bien joué mais est ce un film nécessaire et le choix de brouiller la feuille historique a t elle ici un sens ?

    Vous vous ferez votre opinion :) Vous avez 2h20...
    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2023
    Qu'est-ce qui fascine autant les cinéastes dans le destin de Sissi ? Sans doute, le symbole qu'elle représente du refus d'un statut prédéterminé et, en contrepartie, la tragique impossibilité de trouver le bonheur. Après Corsage, voici Corfou, où commence le compagnonnage de l'impératrice avec sa nouvelle femme de compagnie. Et l'errance se poursuit, en Algérie, en Angleterre, en Suisse et, bien moins souvent, à la cour de Vienne ou à Budapest. Les faits historiques intéressent peu la réalisatrice, Frauke Finsterwalder, moins que les relations supposées entre Élisabeth et sa servante, avec les névroses et addictions de la première, désormais bien connues. Le film se caractérise par quelques scènes qui se veulent audacieuses, agrémentées de musiques pop anachroniques (Portishead, Nico ...) qui se marient assez bien avec l'atmosphère générale. Rien de bien passionnant cependant à découvrir dans ce biopic très partiel et partial qui ne procure pratiquement aucune émotion. Tout juste peut-on y apprécier à nouveau le talent de Sandra Hüller, impériale si l'on ose dire, largement au-dessus du jeu assez peu enthousiasmant de Susanne Wolff ou des autres protagonistes de cette intrigue somme toute assez conforme à l'idée que l'on s'en faisait, a priori.
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    Éternelle vieille fille faisant le désespoir de sa mère, la comtesse Irma Sztáray (Sandra Hüller) devient la dame de compagnie à l’impératrice Elisabeth d’Autriche (Susanne Wolff). Sissi, vieillissante, obsédée par sa taille, supporte de plus en plus mal les contraintes du protocole et l’autorité de son mari, l’empereur François-Joseph. Toutes les occasions lui sont bonnes pour s’échapper de Vienne. Fidèle d’entre les fidèles, aimantée par sa maîtresse, sa dame de compagnie l’accompagne en Grèce, en Algérie, en Angleterre jusqu’à sa mort à Genève en 1898.

    Soixante dix ans après que Romy Schneider en a fait une icone juvénile, romantique et froufroutante, c’est sous de tout autres atours que revient Sissi. Elle n’est plus l’incarnation idéale d’une féminité virginale qui n’existe qu’à travers le regard enamouré de son prince charmant, mais une femme qui ose tenir tête au patriarcat et revendiquer son indépendance.

    Coup sur coup, deux films ont fait le portrait de cette Sissi 2.0. Le premier, sorti en décembre dernier, portait un titre volontairement polysémique, "Corsage". Les démêlés judiciaires de l’acteur qui y interprétait l’empereur – Florian Teichmeister a été arrêté après la sortie du film pour possession de matériel pédopornographique et condamné à deux ans de prison avec sursis – ont éclipsé la prestation impeccable de Vicky Krieps dans le rôle de l’impératrice.

    Sorti dix mois plus tard, "Sissi & Moi" traite le même sujet, mais avec une focale différente. Comme le titre l’annonce, le rôle principal n’est pas celui de Sissi mais celui de sa dame de compagnie. Le procédé est bien connu, et souvent efficace. Chantal Thomas l’utilisait dans "Les Adieux à la reine", porté à l’écran par Benoît Jacquot, pour raconter Marie-Antoinette, Maylis Besserie dans "La Nourrice de Francis Bacon", etc.

    Le problème ici est qu’il fonctionne mal. On a tôt fait de comprendre que Irma, étouffée par l’éducation que lui a donnée sa mère, refoule une homosexualité latente et croit pouvoir l’exprimer auprès d’Elisabeth qui se plaît à la rabrouer. Plus intéressant est le personnage de l’impératrice qui a tôt fait d’éclipser celui de sa dame de compagnie. Son statut lui permet de manifester le plus humiliant des égoïsmes auprès de son entourage immédiat qu’elle persécute sans s’en rendre compte, mais l’oblige à subir un protocole qui l’étouffe.

    Le handicap de "Sissi & Moi" est d’arriver après "Corsage" et de n’avoir pas grand chose à dire d’autre. Mais ce n’est pas le seul. Il pâtit également d’un scénario atone qui, une fois les personnages campés, n’a aucune proposition à faire, sinon de nous faire voyager à travers l’Europe dans des décors luxueux. C’est déjà pas mal ; mais ce n’est pas assez.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    48 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Sissi, célèbre impératrice d'Autriche, à la cinquantaine, s'ennuyait. Elle a essayé de se distraire par des voyages et des extravagances multiples, en vain. Cet échec, cet ennui persistant, sont parfaitement rendus dans le film.
    Opera R
    Opera R

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Le cinéma allemand n'est pas tellement présent sur les écrans français et, en tant que germanophile et germanophone, je me précipite chaque fois qu'il passe un film venu d'outre-Rhin. Ici j'ai été fort déçu. Décidément ces "revisitations" du mythe de Sissi ne donnent rien de très convaincant. La lourdeur scatologique du propos -l'empereur François-Joseph victime des effets de l'huile de ricin que lui fait administrer sa femme ! tout un programme -, le lesbianisme avéré de la comtesse, latent de l'impératrice, le discours féministe à la petite semaine, tout cela orchestre une intrigue passablement ennuyeuse. On rit un peu au début, on s'enquiquine ferme pendant l'heure centrale, les quarante dernières minutes se révélant un peu moins laborieuses. Le cinéma germanique réussit mieux dans le genre sérieux, La révolution silencieuse, par exemple.
    flo c.
    flo c.

    5 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Et encore un énième plaidoyer féministe où les hommes n'ont plus leur place et sont tous pervers, machistes, et psychologues de bas étage. Car seule une femme peut comprendre une femme. Donc, Irma comprend Sissi mieux que personne.
    Sauf qu'en réalité, c'était sans doute Ludwig, son cousin bavarois qui était le plus proche de Sissi intellectuellement et son alter ego.
    Donc on a ici une bluette archi féministe, archi prévisible d'une dame d'honneur éprise de sa maîtresse. Certaines scène sont drôles cependant, bien jouées dans l'ensemble, d'autres sont ridicules et tout bonnement inconcevables, qui écartent du film, notamment celle où Irma soufflète l'empereur.
    Vous imaginez une seule seconde une femme d'honneur rabrouer un empereur sans la moindre conséquence ?
    Ca se regarde donc, mais sans plus, la musique aux accents modernes venant nous dire avec de gros sabots :eh, cette histoire est moderne et les 2 protagonistes aussi ! Ouais, on avait bien compris le message, merci !
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