Le film présente les deux facettes de Frida Kahlo : d’un côté, l’artiste révolutionnaire, pionnière du féminisme contemporain ; de l’autre, l’être humain, victime d’un corps torturé et d’une relation tourmentée. Au fil de la narration d’Asia Argento, ces deux aspects de l’artiste sont révélés par le biais des paroles de Frida, tirées de ses lettres, journaux intimes et confessions privées.
C’est une réalisation de l’Italien Giovanni Troilo qui a scénarisé ce documentaire avec Jacopo Magri et Marco Pisoni.
J’ai bien aimé ce documentaire sur Frida Kahlo.
On va se faire un petit rappel sur Frida Kahlo. Cette artiste Mexicaine est née le 6 juillet 1907 et nous a quittés le 13 juillet 1954 à l’âge de 47 ans. Sa vie difficile forgeât son art. Presque 70 ans après sa mort, elle reste une icône de la culture Mexicaine. C’est d’ailleurs pour cela que chaque année des milliers de visiteurs se bouscule pour voir la Casa Azul à Mexico.
Grâce à Frida viva la vida, j’ai pu apprendre beaucoup de choses. En même temps, à part savoir qu’elle était peintre et Mexicaine, je ne connaissais pas grand-chose à cette femme pourtant grandiose. J’ai été donc ravi de pouvoir parfaire ma culture la concernant. À travers ce documentaire, on va donc apprendre sur les différentes étapes de sa vie. De son grave accident qui changea sa vision des choses, à sa relation maritale tumultueuse, le panorama est réellement complet. J’ai beaucoup apprécié qu’en plus de voir les actes, on se focalise beaucoup sur le côté analysé. En effet, à travers de ce qui s’est passé, le recul va être pris pour savoir pourquoi Frida est devenue Frida. Il y aura toujours des explications de sa pensée et des impacts de chaque chose sur elle. Cela passera entre autres par la décortication de ses œuvres phares. C’est passionnant à ce niveau-là.
Pour cela, il va être fait appel à des intervenants de qualité. Chacun aura sa spécialité et pourra apporter une partie de son savoir. Aucune prise de parole ne m’a paru superflue. En plus de cela, les images d’illustration et d’archives vont être bien choisies. On pourra voir des images de la véritable Frida à travers quelques vidéos en noir & blanc. J’ai aimé les différents éléments rajoutés afin de créer une certaine dynamique. Je pense notamment aux fêtes locales ou aux représentations des cultures mexicaines anciennes. Tout s’emboite bien. Par contre, j’ai été moins fan de la musique choisie la majorité du temps. On sera plus sur du moderne qui ne va pas trop avec le style de Frida.
Le plus embêtant reste la narratrice Asia Argento. L’actrice Italienne prend un ton trop dramatique à chacune de ses interventions. Elle en fait beaucoup trop et ça n’apporte rien. C’est un peu le même problème avec les deux modèles censés représenter Frida à quelques moments. Alors l’idée de base n’est pas mauvaise, mais prendre des femmes ne lui ressemblant absolument pas, empêche de l’identifier. Il y a une certaine métaphore des deux Frida mais qui n’atteindra pas son objectif car c’est trop approximatif en matière de représentation. Dommage car pourtant sur tout le reste il n’y a rien à reprocher. Des ajouts inutiles.