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    Seule la joie
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    3,1
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    10 critiques spectateurs

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    Diego C
    Diego C

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Un très beau film sur l'univers des travailleuses du sexe. Un sujet touchy en France qui mérite bel et bien d'être découvert sur grand écrans. A travers son regard sensible et naturaliste, la réalisatrice Henrika Kull apporte de la lumière sur un sujet beaucoup trop tabou en France. Je recommande !
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2022
    L'histoire d'amour entre deux travailleuses du sexe qui vivent leur romance entre deux passes dans une maison close. Ce n'est pas l'environnement le plus glamour, mais c'est dans cette bulle où elles se sentiront le mieux tandis que ce sont les jugements et la stigmatisation de la vie réelle qui vont avoir peu à peu raison d'elles. Les scènes entre les deux actrices fonctionnent assez bien, car elles sont vraiment dans leur petite bulle, par contre il ne se passe pas grand-chose le reste du temps. Henrika Kull donne une certaine authenticité à son film en filmant les actrices au plus près, mais cela ne change pas le fond du problème à savoir un récit sans enjeux qui perd peu à peu de son charme et de son naturel. Au final, un film sans rythme et répétitif qui est ennuyeux malgré deux actrices rayonnantes.
    Aubert T.
    Aubert T.

    126 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    J'ai l'impression que ce n'est qu'une succession de scènes sans enjeux dramatiques. On tourne autour d'une histoire sans intérêt, alors on illustre autour de ce petit rien. Bof. Très très bof.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Une histoire d'amour entre deux collègues de travail, cela pourrait sembler presque banal. Mais peut-être un peu moins quand il s'agit de deux prostituées, dans une maison close de Berlin. Henrika Kull a tourné Seule la joie dans un véritable lupanar, avec notamment plusieurs "professionnelles", ce qui confère véritablement un parfum d'authenticité dans un endroit, et cela pourra surprendre, qui est considéré par toutes comme une sorte de refuge où la possibilité de dire non à un client existe. D'un autre côté, la caméra de la réalisatrice fait preuve d'une crudité très réaliste dans les scènes de sexe, une obligation pour montrer qu'il ne s'agit pas d'un métier comme un autre et que, dans ce lieu où l'amour est une marchandise, peut naître une pure histoire de sentiments. Très découpé, le montage de Seule la joie se révèle chiche en dialogues, ne laissant filtrer que quelques informations succinctes sur ses deux héroïnes. Tout passe par les regards et les sourires entre ces femmes surprises et décontenancées par ce qui leur arrive, elles qui n'ont ni le même âge ni la même vision de leur travail. Il y a sans doute quelque chose d'inabouti, de frustrant et de flottant dans le film mais c'est précisément cet aspect-là qui lui donne un cachet particulier et en fait une œuvre intime et impudique et, en même temps, délicate, avec les interprétations remarquables de Katharina Behrens et de Eva Collé (qui se fait appeler aussi Adam Hoya).
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2023
    Si le désir est un sentiment puissant, le filmer est affaire délicate, faire passer un sentiment personnel dans une dimension universel. Seule la joie n'y parvient pas, et son côté "deux cygnes blancs" dans un monde dur n'aide pas. Un peu de fièvre et deux héroïnes aussi jolies que différentes, retiennent l'attention, mais c'est globalement mal écrit et on s'ennuie pas mal
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    Sascha, la quarantaine bien entamée, a fui la vie convenue d'une petite ville du Brandebourg, son mari et son fils, pour s'installer à Berlin. Elle travaille dans une maison close. Elle y accueille une nouvelle venue, Maria, plus jeune qu'elle d'une quinzaine d'années, le corps couvert de tatouages, les aisselles velues en diable. Entre les deux femmes, l'attraction est immédiate.

    Lors du débat qui a suivi la projection du film au Saint-André des Arts vendredi soir, la réalisatrice allemande Henrika Kull a évoqué son long travail d'enquête dans les maisons closes en Allemagne - où elles sont autorisées alors qu'elles sont fermées en France depuis 1946. Comme Emma Becker, dans son livre "La Maison" (dont l'adaptation au cinéma sortira le 16 novembre), Henrika Kull est réglementariste. Elle considère que la prostitution n'a pas à être prohibée, qu'elle peut être autorisée, qu'il s'agit d'un métier comme un autre à condition de respecter certaines règles et que la stigmatisation qui l'entoure n'a pas lieu d'être.

    Cette position est parfaitement respectable, même si on ne la partage pas. Elle aurait pu fort bien constituer l'axe central d'un documentaire consacré à ces maisons, aux femmes qui y travaillent et aux clients qui les fréquentent.
    Mais Henrika Kull a choisi la voie de la fiction. Et c'est là que le bât blesse. Car cette fiction n'a pas pour sujet principal la prostitution légalisée. Elle traite d'une histoire d'amour qui se déroule dans une maison close. Le message est celui-ci : deux travailleuses du sexe, dont le métier doit être considéré comme banal, ont le droit de s'aimer de la même façon que, disons, deux caissières de supermarché ou deux inspectrices des finances.

    Le problème est que la fiction part d'un postulat qu'elle ne prend pas la peine de démontrer. Elle postule que travailler dans une maison close est un métier comme un autre, avec son lot de déconvenues (des clients parfois border line) et de gratifications (la chaleureuse sororité entre les « filles »). Je ne dis pas que ce postulat soit faux ; mais je dis qu'il mérite d'être démontré.

    Le second problème, et non des moindres, est l'histoire d'amour que "Seule la joie" raconte. Elle réunit deux femmes que tout oppose, une Allemande et une Italienne, une blonde et une brune, une quadragénaire et une jeune trentenaire. Cette histoire est convenue. Peut-être l'intention de la réalisatrice est-elle de montrer que les histoires d'amour dans les maisons closes sont en tous points identiques à celles qui naissent en dehors. Mais elle parvient si bien à dérouler le cycle ennuyeux du coup de foudre, des querelles amoureuses, de la séparation et des réconciliations que son objectif paradoxal est atteint : vider de tout intérêt l'histoire qui nous est racontée.


    Sur ce sujet tabou, sans remonter à Buñuel ("Belle de jour"), Godard ("Deux ou trois choses que je sais d'elle", "Vivre sa vie") ou Bonello ("L'Appolonide"), on préfèrera dans les sorties récentes "Party Girl", "Filles de joie" et surtout "Une femme du monde".
    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    Le monde de la prostitution ce monde dont on ne parle pas, sans amour et sans pitié, quelle dureté, on peut peut être s’aimer quand même
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2022
    Seule la joie est un film allemand qui s’attache à montrer les maisons closes et le quotidien des prostituées qui y travaille. Sascha y rencontre Maria, et va en tomber amoureuse. Cette histoire vient parasiter le sujet principal du film qui se perd dans des intrigues secondaires inintéressantes…
    Camille Cottin
    Camille Cottin

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    J'ai adoré ce film ! Tellement touchant et si réaliste... Les deux actrices principales sont très juste dans leur jeu
    yasmin abib
    yasmin abib

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Au lieu de faire un film qui met l'accent sur la vie dure des travailleuses du sexe, la réalisatrice le met sur l'amour qu'elles ressentent, contrairement à la plupart des autres films qui montrent la prostitution.
    C'est une très belle et tendre histoire sur un sujet traité souvent avec taboo et désinformation.
    J'ai très bien aimé !
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