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Sarah Cameron
1 abonné
13 critiques
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4,0
Publiée le 1 novembre 2021
Une histoire profonde et pleine de sens Le puzzle prend forme au fur et à mesure du film même si certaines zones d ombre peuvent être relevées Sans entrer dans les détails ça reste un film émouvant avec de très bons jeux d acteurs. Le film souléve les traumatismes de Guantanamo qui servait de défouloir sur des musulmans pour la plupart innocents. Tout cela sur un fond de poker au casino. Faites vos jeux.
Alors... Mon avis est mitigé. Si vous voulez voir un film avec de l'action, passez votre chemin, il n'y en a pas du tout. Idem, si vous n'aimez pas le poker, pareil passez votre chemin. Ce n'est pas non plus un thriller en tant que tel, c'est long et chiant. D'autres le trouveront bien, bonne réalisation, les acteurs sont plutôt bons, Oscar Isaac incarne un personnage assez énigmatique et un peu torturé, rôle qui lui va assez bien. Problème, je ne suis pas fan de ce genre de film dans lequel il ne se passe quasiment rien. Ca plaira peut-être à certaines personnes, mais si vous préférez comme moi, de l'action, du suspens, de l'intensité, etc.. vous allez perdre votre temps.
Pour moi, ce film c'était une pub de une heure trente. J'ai été surprise dès le début de voir cette esthétique aussi plate, j'avais vraiment l'impression de regarder un mur. Les personnages sont plats au possible, il n'y a que très peu d'identité visuelle... À vrai dire, je met 1 étoile pour le bénéfice du doute, parce que je ne sais pas quel était l'intention de l'auteur avec ce film.
Qui est ce joueur de talent qui semble sans ambition et qui traîne dans des casinos ? Finalement une bonne âme ? Un bon samaritain ? Non il doit passer par un purgatoire avant. Un bon film, intrigue psychologique en fin de compte bien menée.
Beaucoup de questions restent sans réponse; le réalisateur nous fait confiance pour y répondre. Tout est dans le chemin de la rédemption. choisi. Prendre un jeune à la dérive sous son aile... Mais la brutalité des instincts de la nature humaine ne permet pas tout. Le traitement musical est particulièrement travaillé : des scènes angoissantes sans musique avec voix off, des scènes avec musique anxiogène et des musiques de plénitude,... On a droit en bonus à des explications approfondies sur les jeux de casino,... Pas mal : riche et complexe!
Le film mérite d'etre vu. spoiler: On passe assez vite de l'univers des jeux et de Las Vegas à celui de règlement de comptes avec le passé, pourtant récent des Etats-Unis. Le réalisateur ne tombe pas dans le piége de la critique facile ni des steréotypes - c'est un regard froid ou devrais-je dire humain sur une réalité
55min de film, il ne s'est rien passé et au milieu de tant de bavardages, sur une mise en scène figée, on cherche une ébauche de scénario. Trop tard, l'ennui l'emporte, rien n'est fait pour retenir le spectateur, même pas le duo d'acteurs alléchant.
Bien qu'il ait réalisé une vingtaine de longs-métrages, Paul Schrader continuera éternellement être reconnu comme le scénariste de Taxi Driver. Ceux qui connaissent et apprécient son travail de cinéaste depuis Blue Collar ne seront pas surpris par The Card Counter et son côté janséniste qui en font un film hors du temps ou plus précisément calqué sur une atmosphère très années 70. Les amateurs de cinéma d'action en seront pour leurs frais, à l'image de son héros ténébreux et magnétique, The Card Counter refuse le spectaculaire et se balade dans des contrées introspectives, avec ses images volontairement répétitives de salles de casino, de chambres d'hôtel et de parties de poker filmées sans aucune fièvre. Avec pour thème la rédemption, sujet obsessionnel pour Schrader, le film abat ses cartes de manière lancinante, créant une ambiance fascinante et délétère même s'il n'y a aucune violence apparente. La grande scène attendue, eu égard au passé traumatique du personnage principal, n'intervient que dans les dernières minutes du film et encore est-elle escamotée, hors champ, car ce n'est évidemment pas l'essentiel. Porté une B.O étrange et pénétrante et rehaussé (paradoxalement) par le jeu minimaliste d'Oscar Isaac, The Card Counter est un grand film à l'âme noire où jouer sa dernière carte prend toute sa signification.
William, ou peu importe la manière dont il se fait appeler, est un homme au passé lourd qui a appris à compter les cartes lorsqu'il était en prison. Alors qu'il a repris une vie "normale", il la passe en allant de casino en casino pour gagner sa vie. Jusqu'au jour où il fait la rencontre d'un jeune homme qui le fait replonger dans son douloureux et violent passé. "The Card Counter", c'est du Paul Schrader dans le texte. Le réalisateur dresse le portrait d'un homme abimé et hanté par son passé qui est en quête de rédemption. Une rédemption qui passe notamment par le fait d'aider ce jeune homme. À l'image de son personnage, "The Card Counter" est un film froid et sinistre avec une ambiance étrange et lourde qui est notamment appuyée par quelques flashbacks dérangeants sur la précédente activité du personnage. Il n'y a pas vraiment d'émotion même si William a un petit côté attachant lorsqu'il commence à s'ouvrir aux autres. "The Card Counter" est à la fois un film sur la rédemption, sur la vie après la prison, sur la vie après une expérience douloureuse et même un film de poker. Un mélange intrigant pour un film étrange qui n'est pas réellement un film de vengeance. On ne sait pas toujours où Paul Schrader veut nous mener, mais ça reste toujours prenant grâce à cette atmosphère, à une mise en scène soignée et à l'excellente performance des acteurs, Oscar Isaac en tête. J'avais eu du mal avec les derniers films du réalisateur, y compris "First Reformed" malgré les bonnes critiques, mais celui-ci me correspond davantage et m'a bien plu.
Mauvaise pioche. On croyait aimer ce revenge-movie avec Oscar Isaac, mais bien vite on s'est confronté à l'ennui profond et irréversible provoqué par les scènes ultra-bavardes, par les jeux d'acteurs ressemblant à ceux de statues de cire, une mise en scène tape-à-l’œil (l'effet œil-de-poisson dont abuse ouvertement le réalisateur, pour tenter de nous épater, est surtout ridicule) et une intrigue finalement simpliste. Les personnages manquent cruellement d'émotions (qu'ils sont froids et apathiques...), de profondeur, et ne nous inspirent que de l'indifférence. On a eu bien du mal à rester en place devant ce film soporifique, qui se prend vraiment trop au sérieux et essaie de nous arnaquer avec ses mises en scènes clinquantes (mais qui ne nous dupent jamais sur leur intention : avait-on vraiment besoin de ces effets visuels balourds dans la séquence du couloir de la prison pour comprendre qu'il s'agit d'un traumatisme du personnage principal ? On a l'impression d'être pris pour des cinéphiles du dimanche, incapables d'apprécier une mise en scène si elle ne nous saute pas au visage...). On s'ennuie presque autant qu'Oscar Isaac et Tye Sheridan (qui passent l'ensemble du film à tirer la tronche, quelque soit l'émotion demandée, un masque aurait été plus éloquent), et on rêve de bavarder autant qu'eux pour faire passer le temps, puisqu'au final on n'assiste presque exclusivement qu'à des scènes de dialogues, sauf à la fin, où on pense savourer enfin une scène un brin gore... Raté. Tout se passe en hors-champ. On soupire une fois de plus de voir l'immaturité d'un polar qui se la jouait "sombre et ténébreux" jusque-là, cette blague... Un The Card Counter ennuyeux et roublard : mieux vaut se coucher.