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Lola lola
1 critique
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1,5
Publiée le 26 janvier 2022
Un film lent , avec des acteurs raide figé, on attend quelque chose qui ne vient pas, Un joueur de poker , qui compte les cartes, qui prends sous son aile un jeune , parce qu' il a connu son père à l armée, une femme qu' il retrouve dans un tournoi de poker, scène d amour même pas crédible... On attend quelque chose dans ce film qui n arrive jamais, gros plan sur un gars raide vide figé qui semble dérangé psychologiquement, la fin est une vengeance bizarre,,,,,,, On se dit tout ça pour ça,,,,,,le générique de fin met fin à mon calvaire.........
Bon film gâché par la bande originale : soit des airs de tensions dramatiques pour bien comprendre que ce que l’on voit est pas mal tendu dis donc, ou la c’est chaud Abou Grahib, soit des musiques poing levé yeux fermés en fond de scènes qui auraient mérité le silence.
Le film mérite d'etre vu. spoiler: On passe assez vite de l'univers des jeux et de Las Vegas à celui de règlement de comptes avec le passé, pourtant récent des Etats-Unis. Le réalisateur ne tombe pas dans le piége de la critique facile ni des steréotypes - c'est un regard froid ou devrais-je dire humain sur une réalité
Je suis mitigée sur ce film : d'un coté j'ai beaucoup aimé et de l'autre j'ai le sentiment qu'il aurait pu être bien mieux. Le scénario est classique mais efficace. Les acteurs sont bons mais je n'ai pu m'empêcher de me demander à la fin du film si celui ci n'aurait pas été plus efficace avec un casting différent (je ne remets pas en cause leurs performances mais la direction du casting, s'ils sont bon indépendamment les uns des autres j'ai trouvé qu'il n'y avait pas d'osmose entre eux). Ensuite, je n'ai pas été subjugué par l'esthétisme du film même si le travail effectué est indéniable. Je recommande tout de même ce film que j'ai trouvé intéressant dans le traitement des personnages et dans l'histoire.
Au milieu des superproductions pour adolescents boutonneux, on remercie Paul Schrader de nous gratifier d'un tel joyau. Le cinéma américain est encore vivant et dans ce cas précis, on parle bien d'une oeuvre cinématographique. Elle touche à un sujet politiquement incorrect aux États-Unis et particulièrement sensible : celui des prisons gérées par la "plus grande démocratie du monde" en dehors de tout cadre légal et moral. Le film prend des accents du Shining de Kubrick tout en se gardant de tout paroxysme car la sobriété est de mise ici. On plonge progressivement dans l'univers du protagoniste principal, reconverti avec succès mais sans fracas dans le poker et le black jack. Méthode, discipline, routine sont les mamelles de son quotidien. Ne pas se faire remarquer et faire profil bas sont la règle. Un univers qui au-delà des apparences reste constamment sur le fil du rasoir jusqu'à basculer inexorablement dans une folie glaciale et destructice. C'est impeccablement réalisé, c'est superbement interprété, c'est du vrai cinéma. A voir de toute urgence.
Sombre, efficace, travaillé. The Card Counter est un film posé où le réalisateur prend le temps de dérouler l'histoire de l'ancien militaire William Tell reconverti en joueur de poker émérite. Entre scènes de jeux puissantes, et fantômes du passé : la performance de Oscar Isaac est très appréciable, dans un cadrage épuré et une musique entrainante.
Card counter nous plonge dans son univers. Oscar Isaac joue son rôle parfaitement, solitaire et méticuleux. Le film nous tient en haleine jusqu'au bout . Une BO qui rajoute du piment à ce film.
Une histoire profonde et pleine de sens Le puzzle prend forme au fur et à mesure du film même si certaines zones d ombre peuvent être relevées Sans entrer dans les détails ça reste un film émouvant avec de très bons jeux d acteurs. Le film souléve les traumatismes de Guantanamo qui servait de défouloir sur des musulmans pour la plupart innocents. Tout cela sur un fond de poker au casino. Faites vos jeux.
The Card Counter est une plongée captivante dans l'âme tourmentée d'un homme hanté par son passé, cherchant désespérément à donner un sens à sa vie. À la manière typique de Paul Schrader, ce film se concentre profondément sur son protagoniste et son état mental, offrant une réalisation remarquable. Récit qui se cherche mais se conclu parfaitement. La performance éblouissante d'Oscar Isaac mérite amplement une nomination aux Oscars. Une expérience cinématographique puissante qui ne laisse pas indifférent les amateur du cinéma Schraderien.
Mis à part Oscar Isaac, les personnages manquent cruellement de charisme et de densité. L'histoire est relativement bancale, avec une fin peu cohérente et précipitée. Le film est sauvé par une atmosphère prenante, épaulée par une photographie et une bande originale de qualité. Le potentiel du scénario a été sous-exploité.
Si l'on a une bonne mémoire, on peut être un redoutable joueur de poker. Tell a développé cette qualité en prison ou toute distraction est absente . En revanche la concentration est facilitée. Du reste, même a sa sortie de détention, on voit le personnage principal détourner de son champ visuel tout objet des chambres de motel qu'il fréquente tout en participant a des parties dans des casinos. Peu à peu on découvre les causes de son incarcération , sa condamnation pour tortures alors qu'il était militaire au Moyen Orient . La rencontre avec un jeune en rupture de ban dont le père militaire est mort , désireux de se venger va rabattre les cartes . Pardon, oubli, rédemption, vengeance, amour , le réalisateur Paul Schraeder offre au spectateur un bel inventaire des pulsions humaines . Avec sobriété mais efficacité
Dans ce nouveau film de Paul Schrader est mise scène l'histoire de William Tell, ancien soldat ayant commis des actes irréparables par le passé. Ce dernier, à travers une routine poussée à l'extrême issue de son passage en prison et de parties de poker à profusion tente de ne pas sombrer dans la folie. Sa rencontre avec Cirk, fils d'un ancienne connaissance et de La Linda, recruteuse de joueurs de poker, va lui ouvrir les portes d'une éventuelle forme de rédemption.
La réalisation nous plonge dans une ambiance énigmatique, froide et violente. La qualité d'écriture du personnage est à souligner et sublimée par la performance impeccable d'Oscar Isaac. Certains pourront néanmoins s'ennuyer devant ce film à la réalisation minimaliste et ne pas adhérer aux choix du réalisateur mais The Card Counter reste une expérience de cinéma intéressante.