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    The Card Counter
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    130 critiques spectateurs

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    jackflash
    jackflash

    12 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2022
    Triller à l'atmosphère étrange et envoûtante d'un film à la David Lynch. William Tell, un militaire sorti de taule où il a été incarcéré pendant huit ans pour méfaits commis à Abou Grahib, croise Cirk, un jeune paumé déclassé, qui lui cherche à le rencontrer.

    En prison William a acquis une maîtrise des cartes et de leur mémorisation. La Linda, une commandite en recherche de talents à sponsoriser voit en lui un poulain idéal.

    La vengeance sur un ennemi commun,  l'instructeur militaire de l'un, assassin du père de l'autre, servira de premier argument à ce road movie de casinos où la quête du gain cède peu à peu à l'attachement affectif des protagonistes. Très bon film de Paul Schrader,

    mentions spéciales à Oscac Isaac et à la BO. 15/20
    Oli B
    Oli B

    12 abonnés 618 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    L'arnaque c'est ce film, affiche trompeuse, acteurs stoïques sans émotions .... intrigue : zéro.. On tourne en rond sans savoir où ça va , et quand ça aboutit cest n'importe quoi. Ajoutons la bande son qui tape sur les nerfs... Temps perdu et ma location aussi...
    Barroul
    Barroul

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Incroyable de justesse , le film nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute
    Des plans contemplatifs comme j'ai rarement eu l'occasion d'en voir
    HASTENEP
    HASTENEP

    11 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Une très belle mise scène avec une interprétation incroyablement subtile d'Oscar Izaac.

    On ne voit pas le temps passer
    Vergnus
    Vergnus

    9 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    J'aimais déjà beaucoup Oscar Isaac qui se révèle ici un acteur exceptionnel dans ce rôle torturé en quête de rédemption...noir c'est noir il ne reste même plus l'espoir...
    lise h.
    lise h.

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2022
    Un film original dans le paysage. Une atmosphère très étrange. Un personnage principal opaque mais attachant.
    Cyril G
    Cyril G

    7 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Incroyable jeu d Isaac.... une musique géniale... une ambiance à couper au couteau.... une fin imprévisible... N en jetez plus.... le film à voir en ce début d année
    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Dans la continuité de son travail avec "First reformed", Paul Scrader métamorphose le photographie en un essai glacé et funèbre.
    La vie de ce compteur de carte : sa déformation du souvenir et la fiscion des néons en seule source d'existence. 
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Brillantissime! Un film qui a du souffle! Un (anti-)héro magnifique entouré de personnages remarquable ; et tous très attachants (et/ou sublimes !). C'est tout un monde mené dans un style magistral! Dès les premières images on sent que c'est du grand cinéma. Grand certe, mais simple d'accès. Comme un Scorcese ! Un régal ! ... Le genre plaisir qu'on ressent devant un grand classique du western ou du polar!
    Just A Word
    Just A Word

    10 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    À l’opposé des films Marvel et autres blockbusters de l’année 2021, Paul Schrader propose une expérience en nuances de gris où le super-héros est aussi le super-vilain. Produit par Martin Scorsese, The Card Counter est le dernier film du scénariste de Taxi Driver et réalisateur de Blue Collar.
    Après un passage remarqué au festival de Deauville et à la Mostra de Venise, le long-métrage arrive dans les salles obscures françaises avec une réputation des plus flatteuses.

    Au centre de The Card Counter, Oscar Isaac (William Tell), ancien militaire américain dont on sait peu de choses au départ si ce n’est qu’il sort de prison et passe sa vie entre casinos et motels cheap. Particulièrement doué, William prend soin de rester bien en-dessous des radars afin de ne pas attirer l’attention (puisqu’on compter les cartes n’est pas très bien vu lorsque l’on joue au Black Jack). Il va même jusqu’à refuser l’offre de La Linda (Tiffany Haddish) lorsque celle-ci lui propose d’être sponsorisé. Tout change cependant lorsque William croise Cirk, un jeune homme en quête de vengeance. Celui-ci lui propose de retrouver un ancien haut-gradé militaire, le major Gordo, pour le torturer et le tuer.
    Cirk tient en effet Gordo pour responsable du suicide de son père et de sa vie brisée qui semble ne plus avoir de sens lorsqu’il rencontre William.
    Dès lors, les deux hommes se rejoignent pour la tournée des casinos et William accepte l’offre de La Linda dans un but bien précis : offrir un nouveau départ à Cirk.
    The Card Counter est le portrait d’un homme en quête d’une rédemption impossible. Oscar Isaac, génial de bout en bout avec sa poker face qui se fissure quand on l’attend le moins, incarne un militaire torturé par son passé et les crimes affreux qu’il a commis à la sinistre prison d’Abou Ghraib sous l’égide du major Gordo. Huit années de prison n’y ont rien changé, William est un homme brisé qui ne supporte plus que la routine et la répétitivité du monde du jeu. Un monde où le hasard semble réserver aux novices et dans lequel William évolue en vrai surdoué.
    Paul Schrader tente l’exercice périlleux de mettre en parallèle le monde du jeu professionnel et celui du tortionnaire militaire. Pour y rester maître, il faut déchiffrer les cartes de l’adversaire mais aussi sa psychologie, pour mieux le briser et le vaincre. William évalue les côtes, calcule les chances, compte les cartes, devine les autres joueurs.
    Mais William est surtout un spectre vengeur en quête de pardon.

    Ce pardon, c’est en éloignant Cirk du chemin de la vengeance aveugle et brutale qu’il pense le trouver. Mais comme lui dira le vrai responsable de toute cette horreur : « Chacun est responsable de ses propres actes ».
    Homme brisé, à la fois monstre et ange gardien, William se révèle par petits bouts où Paul Schrader utilise voix-off et fish-eye pour quelques séquences traumatiques qui usent les nerfs et distillent la terreur.
    En réhumanisant son héros déchu, le réalisateur nous montre le pire du visage américain : une violence inhumaine, la domination de l’argent, la solitude des motels, l’artificialité de la justice. Avec The Card Counter, le spectateur s’enfonce dans les tréfonds de l’horreur bordés par les lumières chatoyantes des casinos, nouveaux temples de la civilisation américaine où le faux est roi, jusqu’au champion made in USA bouffon et arrogant.
    Paul Schrader s’intéresse à l’humanité démolie de ses personnages et montre les failles, les blessures. Celles, évidentes, de William, déjà tombé en enfer mais aussi celles du jeune Cirk, battu par son père et abandonné par sa mère sans même parler de La Linda qui a déjà vu le tilt à l’œuvre sur celui qu’elle aimait. Ensemble, ces gueules cassées s’embarquent dans un road trip qui ne peut que mal tourner.
    Formellement, The Card Counter mise tout sur son personnage principal, faisant reposer l’entièreté de ce récit au noir sur les épaules d’un Oscar Isaac constamment suivi et traqué par la caméra. On alterne les chambres froides et désincarnées de motels anonymes transformés en salles de torture prêtes à l’emploi et les salles de jeux clinquantes et bourdonnantes où William se concentre et oublie le passé qui le poursuit. Seulement voilà, peut-on indéfiniment fuir ses démons ? Le chemin de la rédemption sera aussi douloureux qu’il le faut et c’est en toute fin de métrage que Paul Schrader offre une porte de salut, par un geste d’amour et de pardon, le pardon d’autrui. Puisque William semble au-delà de pouvoir se pardonner lui-même.

    Film cathartique où la rédemption se paye en livre de chair, The Card Counter offre un rôle magnifique à un Oscar Isaac bluffant, dans tous les sens du terme. Thriller noir qui égratigne l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui et montre les horreurs quand on s’y attend le moins, le long-métrage de Paul Schrader s’impose naturellement comme l’un des sommets cinéma de l’année 2021.
    macaurel
    macaurel

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Un long moment d'agonie cinématographique en perspective. C'est l'éloge du vide, du fade, du creux, de l'inutile, le néant et un acteur...
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Du cinéma comme seul les américains savent le faire, on y découvre en plus de l'intrigue un monde que l'on ne soupçonne même pas ici. Pas étonnant de voir de grands noms à la production.
    Fabien N.
    Fabien N.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Un ancien soldat américain qui a payé pour plus coupable et plus malin que lui, un jeune homme en quête de vengeance qu'il prend sous son aile, le silence feutré des tables de poker rompu de temps à autre pour les braillements de victoire d'un jeune joueur démonstratif, les sourires d'une partenaire d'affaire qui devient une amante...
    Le fim est à l'image de son héros: efficace, discret, rempli d'une émotion contenue mais bien réelle. Brillant.
    Eif Ji
    Eif Ji

    9 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    Alors... Mon avis est mitigé.
    Si vous voulez voir un film avec de l'action, passez votre chemin, il n'y en a pas du tout. Idem, si vous n'aimez pas le poker, pareil passez votre chemin.
    Ce n'est pas non plus un thriller en tant que tel, c'est long et chiant.
    D'autres le trouveront bien, bonne réalisation, les acteurs sont plutôt bons, Oscar Isaac incarne un personnage assez énigmatique et un peu torturé, rôle qui lui va assez bien.
    Problème, je ne suis pas fan de ce genre de film dans lequel il ne se passe quasiment rien. Ca plaira peut-être à certaines personnes, mais si vous préférez comme moi, de l'action, du suspens, de l'intensité, etc.. vous allez perdre votre temps.
    Paulin S.
    Paulin S.

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2023
    On pouvait en attendre plus de Paul Schrader.
    Connu pour ses grands talents de scénariste (du grand raging bull notamment), un grand potentiel se dégageait de son nouveau long métrage, The Card Counter.
    La sobriété est de sortie, la mise en scène est ultra simpliste et sans artifices dans son ensemble. À part quelques plans sortant de l'ordinaire (parc lumineux, scène du miroir, souvenirs de la prison) M.Schader se contente de champ/contre-champ assez maussade nous menant vers un ennui certains... ajouter à cette mise en scène paresseuse des dialogues d'une longueur imperceptible, le sommeil a failli m'attraper durant la séance.
    Cette sobriété pourrait ne pas être gênante, car elle permet de maintenir un certains mystère sur notre ancien garde de prison qui apparaît comme une âme brisée en quête de repentance. Effectivement, on espère comprendre ce qui se cache derrière ce bonhomme, sombre, énigmatique, aux habitudes bien étranges, il y avait tout pour en faire un personnage d'une grande profondeur. Mais le scénario reste dans les non-dits, et tout retombe comme un flanc. La pression monte et on espère avoir un point culminant justifiant ce rythme assez lent et cette ambiance pesante, mais rien de cela. / SPOILER : le joueur de carte aux mœurs qu'on espérait douteuses n'est finalement qu'on bon Samaritain voulant sincèrement donner de l'argent à un enfant avec lequel on a du mal à s'attacher. /
    On ne peut que féliciter cependant le travail musical autour du film, qui convient parfaitement notamment aux scènes de prison, ou de monté en tension.
    Déception car j'en espérais plus de la part de Monsieur Schrader. Scorcese arrivait à lier magnifique jeu de caméra, mise en scène léchée et scénario qui vous attrape jusqu'aux tripes. Son accolyte Schrader nous offre un film avec quelques éclats bien brefs, nous laissant sur notre faim en sortant de la salle.
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