Alors déjà, attention avec le synopsis, car le botaniste qui a quitté le paradis pour revenir sur Terre ne vient pas vraiment aider un homme dans son combat contre une multinationale, puisque l'homme qu'il va rejoindre est un apiculteur au mode de vie totalement hippie qui picole son hydromel tout en pestant contre les multinationales plus qu'autre chose. Le botaniste en question est en réalité là pour cultiver des "plantes cosmiques".
Les fleurs oubliées est une comédie dramatique empruntant au registre fantastique (botaniste qui a quitté le paradis, plantes cosmiques...). Si l'on ne peut qu'adhérer à son discours anti-pesticides et anti-OGM (quoique, une minorité n'a rien contre), il faut déjà passer la barrière de la langue. Autant le botaniste est audible - mais est un personnage principal à tendance secondaire - autant pour les autres acteurs, il faut parfois s'accrocher. Hé oui, il s'agit d'un film québécois, et si l'ensemble de la langue est la même, on s'y perd un peu lorsqu'ils parlent vite, avec l'accent.
L'histoire se perd elle-même d'ailleurs en cours de route et part dans tous les sens petit à petit, ce qui est dommage et explique ma note. On saluera toutefois la démarche de cette production.