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Spider cineman
159 abonnés
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2,0
Publiée le 13 juin 2022
Étrange choix de noyer cette histoire d espionnage durant la seconde guerre mondiale dans tout un ensemble de faits mondains et de blablas administratif avec une romance dont on se fout comme de l an 40. Alors pour la constitution de la tromperie et création de cet officier 'noyé' c est intéressant, mais tout ce qui est autours est franchement ennuyeux ... Colin Firth en officier anglais coincé y contribue. Bof ! 2/5.
Affiche et sujet prometteurs pour un résultat décevant et passablement ennuyeux. Le jeu des acteurs, les décors, la photographie et les costumes relèvent l'affaire, mais on reste sur sa faim avec une mise en scène qui manque de suspens et beaucoup trop de bavardage.
Franchement il aurait pu durer 1h30, car là il devient aussi plombant que le générique de fin. La musique de Newman n'aide pas, languinante.. Un bon synopsis pourtant (on en apprend pas mal) et un casting bien choisi ! L'ajout de l'histoire d'amour est peut-être en trop, il est possible que sans cette romance le film tienne haleine, mais non. Et il est dommage que le titre anglais ait été changé aussi !
On connaît parfaitement cette histoire d'espionnage donc pas surprise ! Ce film l'a relate encore une fois mais c'est verbeux, incohérent et à la limite très ennuyeux. Les acteurs font le boulot sans plus avec une petite dose d'humour british ... sans plus. Je note avec une petite moyenne.
Avez-vous déjà entendu parler de l’Opération Mincemeat ? La petite poignée de spectateur citera « L'Homme qui n'a jamais existé » de Ronald Neame, pour les autres, c’est ici que la leçon va commencer. Le réalisateur de « Shakespeare in Love », « Indian Palace » et de « Miss Sloane » revient sur un stratagème qui tient de la fiction, malgré sa portée authentique, au sommet de la Seconde Guerre mondiale. John Madden s’appuie sur les écrits de Ben Macintyre, qui retracent l’idée farfelue et audacieuse d’un certain Ian Fleming. L’auteur de la future saga James Bond a donc tous les atouts de l’espionnage dans sa poche et nous permet ainsi de changer l’angle d’approche de ses aventures rocambolesques. La guerre secrète de l’arrière est en marche, uniquement pour le trophée qu’il représente.
Hélas, ce n’est pas assez pour surprendre. Nous sommes loin de ce que pourrait offrir Hitchcock en termes de tension dramatique. Nous déambulons ainsi dans un sous-sol qui planifie une feinte à petite échelle, afin de servir un plus grand dessein. Le débarquement sur la Sicile semble compromis et pourtant, l’espoir repose sur le travail d’Ewen Montagu (Colin Firth) et de Charles Cholmondeley (Matthew Macfadyen), collègues dans le conflit et rivaux pour les beaux yeux de Jean Leslie (Kelly Macdonald). Leur salut se trouve pourtant dans les bras d’un mort, anonyme, qui devra préserver la vie de nombreux soldats, bien vivants mais toujours aussi anonymes. Le récit s’amuse ainsi à revenir sur les origines du plan, en donnant une vie, un passé et donc une histoire à une carcasse organique, qui se décompose à vue de nez.
Entre espoirs et déboires, Madden se contente toujours d’assurer l’efficacité de sa narration, au lieu de la sublimer par la mise en scène. Rien de vraiment nerveux n’est à signaler, car le tout penche plutôt vers la noyade, en s’éternisant sur un triangle amoureux. Les protagonistes ont pourtant de la matière à faire vivre leur soldat anonyme et remplissent son CV de leurs plus belles frustrations que de leurs plus belles inspirations. Il n’y avait donc nul besoin de renforcer une sous-intrigue qui pense essentiellement à glorifier le fait, au détriment d’une urgence palpable, comme nous avons pu le vivre dans « The Imitation Game » par exemple. Nous sommes donc loin d’être bouleversés par la teneur du scénario qui ne manque pas l’occasion d’alourdir son propos dans un temps mort assez ennuyeux.
« La Ruse » (Operation Mincemeat) finit par étirer toutes ses munitions jusqu’à les rendre obsolètes ou sans conséquence. Il nous donne plutôt envie d’aller découvrir l’adaptation de 1956, quitte à laisser derrière soi ces coulisses, remplies de comédiens rigoureux. Il sera sans doute possible de se laisser distraire par un sujet qui semble échapper à l’industrie cinématographique d’aujourd’hui, qui souhaite honorer les défunts et la fiction, mais jamais avec cette étincelle qui transcenderait l’incroyable petite histoire dans la plus grande.
Le scénario de la Ruse ressemble beaucoup à celui de L'homme qui n'a jamais existé de Ronald Neame (1956) et pour cause, puisqu'il s'agit du même épisode de la seconde guerre mondiale, une mystification des services secrets britanniques à destination des Allemands, avec un cadavre exquis en guise de leurre. La comparaison entre les deux films est largement en défaveur du plus récent, certes moins propagandiste que le premier (quoique) et peut-être plus proche des faits (quoique bis) mais la mise en scène de John Madden est bien plus académique que celle de son prédécesseur et La Ruse est surtout encombré d'une histoire sentimentale sans grand intérêt qui permet juste d'apprécier la sensibilité d'actrice de Kelly Macdonald face au pas si marmoréen Colin Firth, lequel reprend un rôle qui lui est familier, celui de l'homme flegmatique qui laisse apparaître quelques failles. De nombreuses scènes de L'homme qui n'a jamais existé se révélaient passionnantes (la discussion éthique autour du cadavre avec les membres de sa famille, la contrenquête menée par un Irlandais pour le compte des Allemands ...). Aucune trace d'elles dans La Ruse qui en ressort pourtant bien plus bavard et digressif, qui plus est encombré d'une voix off sentencieuse. Le film de John Madden n'a rien de déshonorant mais s'avère bien incapable de rendre excitante une histoire magistrale de Fake News, qui a quand même influencé quelque peu le sort de la guerre.
L’histoire d’un coup de poker de l’armée britannique pour duper les troupes allemandes durant la seconde guerre mondiale. Un récit bien ficelé qui raconte une histoire réelle presque comme un documentaire. Mais c’est un peu maigre comme récit pour accrocher le spectateur…
On connaît tous cette histoire vraie, ayant probablement changé le cours de la seconde guerre mondiale. Excellente idée de la porter enfin à l'écran. Malheureusement j'ai trouvé le film traîné en longueur, mêlant la préparation du corps jeté à la mer, et une histoire d'amour au final sans grand intérêt pour le film. L'ambiance de la lumière et de l'image est bonne pour le contexte, mais cela reste mollasson.....dommage.
L’histoire qu’il raconte est passionnante, le film l’est beaucoup moins. Peut être par peur de décrédibiliser cette opération extraordinaire, la mise en scène et le décorum de « la ruse » sont d’un classicisme tristounet. La photo est typique du cinéma historique actuel, le film se déroule sans heurts ni surprise alors que ce qu’il raconte est incroyable. Dommage aussi que les personnages ne soient pas plus développés cela aurait permis de rendre le film moins didactique. Ça ressemble fort à un acte manqué que la restitution de cette opération réussie.
L’histoire d’une opération de désinformation orchestrée par les services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale que le film de John Madden n’arrive pas à transcender. Un film d’une grande platitude sur un sujet qui avait pourtant tout pour fasciner son auditoire. Intéressant mais raté.