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Djiin inactif
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2,5
Publiée le 4 mai 2022
L'entièreté de l'intérêt du film réside dans son scénario, qui est adapté d'une histoire vraie et absolument folle. Le reste nous raconte peu, et l'accent est mis sur un triangle amoureux maladroit alors que l'espionnage, la création de la ruse en elle même est retranscrite sans réelle plus value. Le film manque de rythme et se perd alors que le matériau de base et les acteurs promettaient un merveilleux film d'intrigue et d'espionnage en période critique de guerre. Néanmoins le film nous fait découvrir cette fabuleuse anecdote et donne envie d'en savoir plus en lui rendant honneur.
Film relatant un épisode historique de la seconde guerre mondiale lorsque les anglo-saxons montèrent un stratagème visant à leurrer les allemands, afin de leur faire croire que le débarquement allié en Méditerranée aurait lieu en Grèce et non sur les côtes de Sicile. L’histoire est parfois difficile à suivre pour le spectateur, le début du film étant bavard et assommant, le flot d’informations indépendantes paraissant à ce moment confus et incompréhensible. Démêler le faux du vrai est la difficulté à laquelle se trouvent confrontés les protagonistes, mais c’est encore davantage le problème du spectateur du fait du manque de relief de la narration, terriblement plate et linéaire. S’ajoute à cela une intrigue sentimentale sur fond de rivalité entre les deux principaux responsables opérationnels de la supercherie, intrigue totalement inutile et qui n’apporte rien au film. De même, le clin d’oeil à Ian Fleming, l’auteur des James Bond, est un peu lourd et insistant. La réalisation ne fait preuve d’aucune inventivité et les personnages paraissent au final assez pâlichons. Le même film aurait pu être tourné il y a un demi-siècle. Pourtant, Spielberg (Il faut sauver le soldat Ryan) et Sam Mendes (1917) par exemple nous ont prouvé depuis que l’on pouvait trouver des angles originaux ou des astuces de scénario et de réalisation afin d’intéresser le cinéphile à ces épisodes guerriers. A l’évidence, John Madden ne disposait pas des moyens de Spielberg, mais on n’est pas non plus certain qu’il aurait révélé le même talent...
L'histoire est très intéressante. Le film ne l'est pas du tout. Ils ont essayé de trouver des mini intrigues pour construire le film autour de l'histoire. L'amourette est presque le sujet principal. La voix off qui narre le film n'apporte rien sauf nous sortir du film. La qualité de la scène finale est mauvaise, même avec un décor dans le noir (pour cacher?). Heureusement que le fait historique m'a intéressé...
La Seconde Guerre mondiale est un puits intarissable d'histoires pour le cinéma. Il y a celles que tout le monde connaît, comme par exemple tout ce qui a trait au Débarquement (on pense à "Il faut sauver le soldat Ryan" de Steven Spielberg ou encore à "Dunkerque" de Christopher Nolan), à Pearl Harbor avec le film éponyme de Michael Bay ou à certaines figures comme Churchill ("Les Heures sombres") que l'on voit forcément ici en tant que personnage secondaire. Avec "La Ruse", John Madden s'attaque à l'inverse à un fait méconnu mais ô combien essentiel de ce conflit mondial: l'Opération Mincemeat, une histoire de désinformation et d'espionnage qui a beaucoup joué dans la victoire des Alliés. Un sujet à priori passionnant et clairement une excellente base pour un film. Et bien on en sera que plus désemparé à la vue du résultat, ennuyant, poussiéreux et pas toujours très clair. En effet, les deux heures de ce film nous paraissent vraiment fastidieuses et interminables.
Et cela confirme que le cinéaste John Madden, dont les films ont reçu des pluies de récompenses, est un cinéaste sur-évalué et doté de bien peu de qualités de mise en scène. Que ce soit "Shakespeare in love" ou même "Le Discours du roi", qui valait surtout pour ses prestations d'acteurs incroyables, et maintenant "La Ruse", le constat est là: le réalisateur se pare de sujets prestigieux qu'il ne transcende jamais par sa caméra. Pire comme ici, il les foire totalement, à moins que cette histoire n'avait au final pas de potentiel cinématographique mais cela s'avère peu probable. La mise en scène est vieillote au possible et sans aucune idée. On se croirait dans un vieux téléfilm de luxe de la BBC. Il parvient à rendre son film d'un académisme effarant (et bien évidemment dans le mauvais sens du terme). Incroyable que l'on puisse encore rendre une copie comme celle-ci pour une telle production, mal éclairée qui plus est.
Mais ce n'est pas tout. Les films d'espionnage sont certes connus pour être plutôt complexes, volontairement ou non, comme le prouve, par exemple, "La Taupe". Ici, on sent la volonté de rendre cette incroyable histoire claire et lisible par tous mais c'est tout le contraire qui se produit. "La Ruse" abuse de noms, de notions et d'actions des personnages qu'on a tellement du mal à démêler qu'on décroche pour préférer surolver tout cela et finalement se renseigner par soi-même sur les tenants et les aboutissants de cette opération secrète. Les acteurs ne brillent pas particulièrement non plus, faisant le strict minimum dans des rôles peu éloignés de ce qu'ils font d'habitude. Quant à l'ajout de l'histoire d'amour (le syndrome "Eiffel"?), elle handicape encore plus le long-métrage en l'alourdissant de manière niaise. Au final, c'est une éorme déception est un film de maison de retraite qui se révèle tout sauf réussi et captivant. Seul point d'intérêt: le pont établi avec les James Bond, Ian Fleming ayant été l'un des cerveaux de cette supercherie.
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Cette opération de leurre s'inscrit dans la guerre stratégique, d'espionnage et de désinformation déjà évoquée dans "Les heures sombres" (2018). Extrêmement longue dans sa mise en place, avec en parallèle un début de relation sentimentale refrénée, on ne vit pas les sensations de la guerre de terrain. pas vraiment de danger, de tension, adouci en plus par la narration et une mise en scène classique. Historiquement important mais relatée sous somnifères... pas vraiment palpitant.
L’éclairage sur le fait historique est intéressant mais il aurait mérité un bien meilleur film. Bavard, monotone, ultra classique… L’ennui régnant en maître dans la phase de préparation s’estompe légèrement lorsque le plan se réalise. L’ennui semble même gagner les acteurs. Il est dès lors illusoire d’espérer embarquer le spectateur que l’on se contente d’instruire sans arriver à le divertir.
Pas le meilleur film dans son genre et au final on s’ennuie un peu il est long à se mettre en place et ne réussis pas à séduire totalement. Un exemple Imitation Game est bien meilleur.. À partir de la moitié du film c’est peu plus intéressant !
Un fait historique passionnant mais méconnu, lâchement desservi par une mise en scène d'un classicisme sans nom. Les acteurs sont brillants, les décors soignés, mais rien ne "dépasse", tout est inamovible. Le récit progresse sans heurts sur le chemin balisé d'un cinéma académique et sans saveur.
Le film réussit l'exploit de faire d'une histoire vraie d'espionnage incroyable, un moment ennuyeux, limite crédible avec une histoire sentimentale très peu intéressante. Un peu du gâchis.
Intrigue étirée à l'extrême et comblée en exagérant une romance anecdotique et des suspens inexistants. Le jeu des acteurs vient sauver ce film dont facilement 30 minutes de vacuité soporifiques auraient pu être retirées.
En 1943, les Alliés, après avoir envahi l'Afrique du Nord, s'apprêtent à mettre pied en Europe et à débarquer en Sicile. Mais l'opération amphibie s'avère délicate et la résistance des forces italiennes et allemandes féroce. Pour la faciliter, le MI5 va essayer de convaincre le renseignement allemand que le débarquement aura lieu en Grèce et non en Italie. L'opération Mincemeat fut menée à bien par une unité du MI5 dirigée par le commandant Montaigu (Colin Firth) et le lieutenant Cholmondeley (Matthew Macfayden).
"La Ruse" (sortie au Royaume-Uni sous le titre "Operation Mincemeat" dont on se demande pourquoi il n'a pas été conservé à l'identique) raconte avec un soin scrupuleux l'une des opérations de désinformation les plus audacieuses menées par l'espionnage britannique. Le réalisateur John Madden ("Shakespeare in Love", "Indian Palace") a pris soin de respecter la vérité historique. Il reconstitue les bureaux du MI5, dans un sous-sol poussiéreux de l'Amirauté, près de Downing Street, ainsi qu'en quelques plans extérieurs un Londres plongé dans l'obscurité par le Blitz où les rares passants se déplaçaient avec des lampes-tempête faute d'éclairage public.
Tout est authentique dans "La Ruse", sinon peut-être la romance platonique qui se noue entre le commandant Montaigu et une jeune veuve séduisante de son équipe. Ce rôle est interprété par Kelly Macdonald, une actrice écossaise révélée par "Trainspotting" et qui fut notamment l'héroïne d'une mini-série que j'avais binge-watchée dans les années 2000, "State of Play". Le plaisir concupiscent que j'ai pris à la revoir et qui m'a ôté toute subjectivité explique pour beaucoup mon indulgence pour ce film historique que la critique a trouvé exagérément classique et qui, aux Etats-Unis, a été diffusé par Netflix sans trouver le chemin des salles.
L’idée était plutôt bonne et sujet était intéressant : raconter dans une fiction un épisode oublié de la seconde guerre mondiale quand en 1943 les alliés, pour protéger leurs soldats, imaginent un stratagème afin de faire croire à Hitler qu’ils vont envahir la Grèce. Le but étant de faire bouger les troupes allemandes de la Sicile vers la Grèce. Afin que les anglais débarquent en Sicile sans trop de résistance. Cette opération né du cerveau de Ian Fleming, le futur papa de James Bond 007, avait été raconté dans un livre et également inspiré un autre film, l’homme qui n’avait jamais existé sorti en 1956.
Cette fois, c’est le réalisateur John Madden qui s’empare du sujet pour en faire un film d'espionnage ultra classique, pour ne pas dire académique, avec un ton et un style très britannique, et en tête de gondole Colin Firth et la toujours craquante Kelly Macdonald.
Un film qui aurait pu être beaucoup plus palpitant, beaucoup moins Plan-plan s’il avait bénéficié d’une mise en scène digne de ce nom car on trouve parfois le temps long durant les deux heures que durent le film. Il faudra attendre les 40 dernières minutes pour que les choses s’animent un petit peu mais pour le reste, c’est du cinéma quelque peu ronflant est assez scolaire que nous propose la le réalisateur anglais. Dommage car une telle histoire aurait mérité un tout autre emballage.
L’idée était plutôt bonne et sujet était intéressant : raconter dans une fiction un épisode oublié de la seconde guerre mondiale quand en 1943 les alliés, pour protéger leurs soldats, imaginent un stratagème afin de faire croire à Hitler qu’ils vont envahir la Grèce. Le but étant de faire bouger les troupes allemandes de la Sicile vers la Grèce. Afin que les anglais débarquent en Sicile sans trop de résistance. Cette opération né du cerveau de Ian Fleming, le futur papa de James Bond 007, avait été raconté dans un livre et également inspiré un autre film, l’homme qui n’avait jamais existé sorti en 1956.
Cette fois, c’est le réalisateur John Madden qui s’empare du sujet pour en faire un film d'espionnage ultra classique, pour ne pas dire académique, avec un ton et un style très britannique, et en tête de gondole Colin Firth et la toujours craquante Kelly Macdonald.
Un film qui aurait pu être beaucoup plus palpitant, beaucoup moins Plan-plan s’il avait bénéficié d’une mise en scène digne de ce nom car on trouve parfois le temps long durant les deux heures que durent le film. Il faudra attendre les 40 dernières minutes pour que les choses s’animent un petit peu mais pour le reste, c’est du cinéma quelque peu ronflant est assez scolaire que nous propose la le réalisateur anglais. Dommage car une telle histoire aurait mérité un tout autre emballage.
Si le sujet est des plus interessants,un fait historique étonnant,le film est raté.Trop de séquences ressemblent à un roman photo,les acteurs sont moins que moyens.bref,un sujet en or qui aurait mérité beaucoup mieux.
Si l'élégance anglaise séduit dès les premières minutes, la préparation du plan comporte des longueurs éprouvantes, La Ruse s'emballe ensuite dans son rythme sans toutefois surprendre par des rebondissements passionnants, de plus la fin est frustrante avec trop de hors-champ.