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Zebrakelo
6 abonnés
281 critiques
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2,5
Publiée le 18 juin 2022
Franchement il aurait pu durer 1h30, car là il devient aussi plombant que le générique de fin. La musique de Newman n'aide pas, languinante.. Un bon synopsis pourtant (on en apprend pas mal) et un casting bien choisi ! L'ajout de l'histoire d'amour est peut-être en trop, il est possible que sans cette romance le film tienne haleine, mais non. Et il est dommage que le titre anglais ait été changé aussi !
Affiche et sujet prometteurs pour un résultat décevant et passablement ennuyeux. Le jeu des acteurs, les décors, la photographie et les costumes relèvent l'affaire, mais on reste sur sa faim avec une mise en scène qui manque de suspens et beaucoup trop de bavardage.
Alors que les Alliés se préparent à envahir la Sicile, ils décident de monter une opération d'intox pour faire déplacer les troupes allemandes vers la Grèce. Cette "Operation Mincemeat" sera pour le moins saugrenue, consistant à "lâcher" un cadavre sur les côtes espagnoles, en faisant passer celui-ci pour un officier décédé transportant des documents confidentiels... Malgré le fait que les événements (et souvent les noms) soient pour la plupart bien réels, le film fait furieusement penser "Imitation Game". Comme ce dernier, "Operation Mincemeat" affiche un certain académisme (mise en scène propre mais sans surprise ni audace), et des éléments scénaristiques très similaires. Un petit groupe de personnages affrontant l'intelligence allemande, des doutes sur la présence d'espion soviétique au sein de la bande, et un supérieur borné peu aidant en guise d'antagoniste ! "Operation Mincemeat" affiche par ailleurs quelques faiblesses dans son acte central. Avec ces romances à deux sous, et ce souci du détail sur l'histoire d'amour du faux officier cadavérique, qui finalement ne pèsent pas très lourds dans l'intrigue. Heureusement, le film est plaisant dans l'ensemble. Outre sa forme appréciable, on bénéficie de Colin Firth et Matthew Macfadyen (chose amusante, ils ont tous les deux déjà interprété le rôle de Mr. Darcy !). Le film propose également pas mal de mini-péripéties autour de la recherche et préparation d'un cadavre, moins facile qu'on ne le pense. Tandis que le volet espagnol, plus rythmé, est clairement le meilleur, avec une opération qui ne se déroulera évidemment pas comme prévu. Enfin, signalons le "running gag" de la présence de Ian Fleming dans l'intrigue ! Car le papa de James Bond a bel et bien contribué à cette opération dans la vraie vie. On appréciera les divers clins d'oeil plus ou moins subtils le montrant s'imprégner de son travail pour plus tard pondre des récits d'espionnage... Et si son alcoolisme est passé sous silence, son légendaire tabagisme est bien montré à l'écran.
L'histoire d'une mystification assez spectaculaire racontée avec un beau sens du romanesque et un casting de choix. Mais un film qui n'est pas aussi passionnant qu'il pourrait l'être. La faute à une réalisation un peu trop conventionnelle.
“La ruse” est un drame historique qui s’inspire de la véritable opération Mincemeat (ou chair à pâté en français) qui s’est déroulée pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, les Alliés sont résolus à briser la mainmise d’Hitler sur l’Europe occupée. Pour se faire, les britanniques mettent au point un plan de désinformation visant à faire croire aux Allemands que les Alliés prévoient de débarquer en Grèce et en Sardaigne et non en Sicile comme c’est vraiment le cas. Nous assistons alors à la longue préparation de ce plan autour du cadavre d’un Gallois échoué avec des documents confidentiels. Si le film emploie une narration claire et chronologique, on regrette une mise en scène très linéaire qui n’est pas à la hauteur de l’une des plus spectaculaires supercheries militaires de la Seconde Guerre mondiale. “La ruse” reste une fiction de très belle facture et nous éclaire sur une période horriblement passionnante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce film me fait penser à "Eiffel" avec un bon thème mais "pollué" à l'excès par une romance fictive. Rien à redire sur les acteurs et les reconstitutions. Comme beaucoup, un gros regret que le sujet premier soit quasiment survolé excepté par des dialogues à rallonge. 3/5 pas plus !
Inspirée d'une véritable mission classée top secret (et déjà traitée au cinéma dans les 50's), une histoire de stratégie et de désinformation.
Entre le drame et le film d'espionnage (on peut notamment y croiser un certain Ian Fleming), l'un des points de bascule de la 2nde GM, malheureusement traité avec trop d'académisme pour nous embarquer réellement.
Beau film retraçant les évènements qui ont permis le débarquement de Sicile en 1943. On ne s'ennuie pas et on suit les préparatifs comme un thriller, servi par des acteurs justes. Il y a finalement plusieurs rôles principaux au lieu d'un seul. Certains hurlent déjà à l' "académisme". Il s'agit d'un film historique et en forme d'hommage à tous les acteurs de cette page méconnue de l'Histoire. Oui, bien sûr, que ce doit être académique. Ce n'est pas un exercice de style, ce n'est pas le but et le scénario ne s'y prête pas. Ce n'est pas le Dunkerque de Nolan.
Épisode méconnu de la seconde guerre mondiale, le débarquement en Sicile en 1943 a pourtant suscité une importante bataille de désinformation. C’est un fait marquant de cet évènement que traite John Madden dans son nouveau long-métrage : l’usage d’un cadavre portant une lettre localisant la future opération en Grèce et non en Sicile. Cette ruse, qui a atteint des sommets de sophistication, est un sujet idéal permettant au réalisateur de mêler le cinéma d’espionnage avec un film historique. Il s’en amuse d’ailleurs puisqu’il a intégré à son récit la présence opportune de Ian Fleming. Le futur auteur de la saga James bond intervient en fil rouge, et permet au réalisateur proposer plusieurs clins d’œil malicieux en lien avec le célèbre héros britannique et à ses talents d’espion. Le récit est passionnant, quoiqu’un peu bavard parfois, et s’avère complexe à souhait. Notamment lorsque l’intrigue est bien avancée et se déroule alors en Espagne où l’intrication des enjeux et des personnages atteint des sommets. Ne croyant peut-être pas assez à son sujet le réalisateur ajoute à son héros (remarquable Colin Firth) une intrigue amoureuse accessoire qui peine à convaincre. Visuellement, le film est plutôt inégal : des personnages un peu trop propres sur eux et quelques décors en carton-pâte, donnent un côté un peu trop factice à l’ensemble. Ce n’est pas suffisant malgré tout pour gâcher notre plaisir de découvrir avec cette incroyable histoire la naissance de l’espionnage moderne.
Résultat? Et bien conforme à mes attentes, on apprend une page historique de la seconde guerre mondial premièrement et de voir comment parfois tourne une guerre... Il fallait osé monter ce coup et d'aller jusqu'au bout, être imaginatif ,méthodique, serein et sacrement hum couillu je dirais pour mettre en place ce plan!!! Une erreur et c'était un débarquement en mode carnage pour les alliés. Le film joue sur la tension du fait de l'importance de ce plan et puis bon pour faire passer le temps on rajoute une tension dramatique amoureuse / jalousie et mode espion à tout va. Cela gêne pas trop le film car cela donne un environnement plus tendu (encore plus) du fait des sentiments des uns envers les autres. Le trio du film est nickel, sans trop en faire. Après trouvé que la fabrication de l'histoire de ce faux soldat avec des scènes où ils détaillent trop...bon ok c'est pour montrer un rapprochement de deux personnages mais cela faisait parfois retombé le tout. Pas grand chose car aimé, vraiment, ce film!! NOTE : 7.5/10
On connaît parfaitement cette histoire d'espionnage donc pas surprise ! Ce film l'a relate encore une fois mais c'est verbeux, incohérent et à la limite très ennuyeux. Les acteurs font le boulot sans plus avec une petite dose d'humour british ... sans plus. Je note avec une petite moyenne.
Operation Mincemeat nous offre une immersion assez originale dans la Seconde Guerre mondiale, puisque le long métrage se propose d’articuler l’espionnage et le film d’arnaque sur fond de comédie noire : les jeux de mots fusent, notamment lorsqu’il faut trouver un noyé dans les morgues – « aller à la pêche aux indices » par exemple –, et imposent un léger décalage pince-sans-rire très anglais qui détonne compte tenu du classicisme de la mise en scène, au demeurant élégante et fluide. John Madden refuse le grand-spectacle et privilégie l’intimité d’une guerre perçue par le biais de la bureaucratie ; il réalise un divertissement ludique et pédagogique qui s’appuie sur des acteurs convaincants. Et si sa démarche esthétique demeure limitée à ce constat, elle n’en demeure pas moins efficace. La partition musicale que signe Thomas Newman, aérienne comme à son habitude, fait planer sur le récit une tension diffuse des plus mémorables qui décuple la puissance des plans bien photographiés par Sebastian Blenkov. Dit autrement, Operation Mincemeat conjugue des talents au service d’une œuvre sérielle réussie.
Un film sur l'histoire dans l'Histoire, une épisode méconnu et passé sous silence dans les livres d'histoire mas que j'aurais gagné à connaître l'année où j'ai passé le bac car je l'aurais bien casé dans ma copie d'examen (avec l'Histoire d'Alan Turing, que je ne connaissais pas non plus à l'époque...) - on connaissait les débarquement en Afrique du Nord, en Provence et en Normandie mais pas celui en Sicile et encore moins l'épisode qui a conduit à sa réussite..., . Le film est bien mené, on y croit de bout en bout, l'épisode en Espagne est un peu plus maladroit à mon sens, mais l'ensemble est très bon, les acteurs sont crédibles, entre la paranoïa du communisme et l'ennemi nazi à abattre on n'a pas de mal à croire au dilemme auxquels ont dû être confrontés les services secrets de l'époque, époque qui était pourtant bien moins sophistiquée que la nôtre au niveau de la circulation de l'information...Un bon suspense, amours, doutes et trahisons forment le cocktail enivrant d'une histoire à dormir debout mais qui appartient pourtant bien à la réalité de notre histoire contemporaine...Et interdiction de se documenter avant d'aller voir le film !
Les espions, de tout temps, ont toujours été plein de ressources (voir James Bond...) et ce film l'illustre bien. Peut-être y insiste-t-on un rien trop sur la romance entre les personnages principaux, mais le traitement est plutôt réaliste. Comme quoi on peut raconter une histoire en un peu plus de 2 heures sans avoir à la délayer en x épisodes aux redondances navrantes comme c'est la mode imbécile ces dernières années...
J'avoue que cela ne m'arrive pas souvent dans une salle obscure : je me suis endormi. C'est vraiment très très pénible. Très long. Très détaillé. Très soporifique. Pour me consoler j'ai regardé "The Man Who Never Was" de Ronald Neame (1956), inspiré de l'opération Mincemeat et qui est bien meilleur et beaucoup plus efficace. Note aux exploitants de salles : arrêtez de programmer des nullités, le public ne reviendra jamais !