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Gentilbordelais
311 abonnés
2 965 critiques
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2,0
Publiée le 9 novembre 2022
Cette opération de leurre s'inscrit dans la guerre stratégique, d'espionnage et de désinformation déjà évoquée dans "Les heures sombres" (2018). Extrêmement longue dans sa mise en place, avec en parallèle un début de relation sentimentale refrénée, on ne vit pas les sensations de la guerre de terrain. pas vraiment de danger, de tension, adouci en plus par la narration et une mise en scène classique. Historiquement important mais relatée sous somnifères... pas vraiment palpitant.
L’éclairage sur le fait historique est intéressant mais il aurait mérité un bien meilleur film. Bavard, monotone, ultra classique… L’ennui régnant en maître dans la phase de préparation s’estompe légèrement lorsque le plan se réalise. L’ennui semble même gagner les acteurs. Il est dès lors illusoire d’espérer embarquer le spectateur que l’on se contente d’instruire sans arriver à le divertir.
Pas le meilleur film dans son genre et au final on s’ennuie un peu il est long à se mettre en place et ne réussis pas à séduire totalement. Un exemple Imitation Game est bien meilleur.. À partir de la moitié du film c’est peu plus intéressant !
Un fait historique passionnant mais méconnu, lâchement desservi par une mise en scène d'un classicisme sans nom. Les acteurs sont brillants, les décors soignés, mais rien ne "dépasse", tout est inamovible. Le récit progresse sans heurts sur le chemin balisé d'un cinéma académique et sans saveur.
Un très bon film de genre. Ce qu'il faut de suspense, d'explications et de rythme dans une reconstitution bien faite et bien jouée. Si en plus c'est une histoire vraie et assez rocambolesque, ça n'en a que plus de sens et d'intérêt.
Le film réussit l'exploit de faire d'une histoire vraie d'espionnage incroyable, un moment ennuyeux, limite crédible avec une histoire sentimentale très peu intéressante. Un peu du gâchis.
En 1943, les Alliés, après avoir envahi l'Afrique du Nord, s'apprêtent à mettre pied en Europe et à débarquer en Sicile. Mais l'opération amphibie s'avère délicate et la résistance des forces italiennes et allemandes féroce. Pour la faciliter, le MI5 va essayer de convaincre le renseignement allemand que le débarquement aura lieu en Grèce et non en Italie. L'opération Mincemeat fut menée à bien par une unité du MI5 dirigée par le commandant Montaigu (Colin Firth) et le lieutenant Cholmondeley (Matthew Macfayden).
"La Ruse" (sortie au Royaume-Uni sous le titre "Operation Mincemeat" dont on se demande pourquoi il n'a pas été conservé à l'identique) raconte avec un soin scrupuleux l'une des opérations de désinformation les plus audacieuses menées par l'espionnage britannique. Le réalisateur John Madden ("Shakespeare in Love", "Indian Palace") a pris soin de respecter la vérité historique. Il reconstitue les bureaux du MI5, dans un sous-sol poussiéreux de l'Amirauté, près de Downing Street, ainsi qu'en quelques plans extérieurs un Londres plongé dans l'obscurité par le Blitz où les rares passants se déplaçaient avec des lampes-tempête faute d'éclairage public.
Tout est authentique dans "La Ruse", sinon peut-être la romance platonique qui se noue entre le commandant Montaigu et une jeune veuve séduisante de son équipe. Ce rôle est interprété par Kelly Macdonald, une actrice écossaise révélée par "Trainspotting" et qui fut notamment l'héroïne d'une mini-série que j'avais binge-watchée dans les années 2000, "State of Play". Le plaisir concupiscent que j'ai pris à la revoir et qui m'a ôté toute subjectivité explique pour beaucoup mon indulgence pour ce film historique que la critique a trouvé exagérément classique et qui, aux Etats-Unis, a été diffusé par Netflix sans trouver le chemin des salles.
L’idée était plutôt bonne et sujet était intéressant : raconter dans une fiction un épisode oublié de la seconde guerre mondiale quand en 1943 les alliés, pour protéger leurs soldats, imaginent un stratagème afin de faire croire à Hitler qu’ils vont envahir la Grèce. Le but étant de faire bouger les troupes allemandes de la Sicile vers la Grèce. Afin que les anglais débarquent en Sicile sans trop de résistance. Cette opération né du cerveau de Ian Fleming, le futur papa de James Bond 007, avait été raconté dans un livre et également inspiré un autre film, l’homme qui n’avait jamais existé sorti en 1956.
Cette fois, c’est le réalisateur John Madden qui s’empare du sujet pour en faire un film d'espionnage ultra classique, pour ne pas dire académique, avec un ton et un style très britannique, et en tête de gondole Colin Firth et la toujours craquante Kelly Macdonald.
Un film qui aurait pu être beaucoup plus palpitant, beaucoup moins Plan-plan s’il avait bénéficié d’une mise en scène digne de ce nom car on trouve parfois le temps long durant les deux heures que durent le film. Il faudra attendre les 40 dernières minutes pour que les choses s’animent un petit peu mais pour le reste, c’est du cinéma quelque peu ronflant est assez scolaire que nous propose la le réalisateur anglais. Dommage car une telle histoire aurait mérité un tout autre emballage.
L’idée était plutôt bonne et sujet était intéressant : raconter dans une fiction un épisode oublié de la seconde guerre mondiale quand en 1943 les alliés, pour protéger leurs soldats, imaginent un stratagème afin de faire croire à Hitler qu’ils vont envahir la Grèce. Le but étant de faire bouger les troupes allemandes de la Sicile vers la Grèce. Afin que les anglais débarquent en Sicile sans trop de résistance. Cette opération né du cerveau de Ian Fleming, le futur papa de James Bond 007, avait été raconté dans un livre et également inspiré un autre film, l’homme qui n’avait jamais existé sorti en 1956.
Cette fois, c’est le réalisateur John Madden qui s’empare du sujet pour en faire un film d'espionnage ultra classique, pour ne pas dire académique, avec un ton et un style très britannique, et en tête de gondole Colin Firth et la toujours craquante Kelly Macdonald.
Un film qui aurait pu être beaucoup plus palpitant, beaucoup moins Plan-plan s’il avait bénéficié d’une mise en scène digne de ce nom car on trouve parfois le temps long durant les deux heures que durent le film. Il faudra attendre les 40 dernières minutes pour que les choses s’animent un petit peu mais pour le reste, c’est du cinéma quelque peu ronflant est assez scolaire que nous propose la le réalisateur anglais. Dommage car une telle histoire aurait mérité un tout autre emballage.
Si le sujet est des plus interessants,un fait historique étonnant,le film est raté.Trop de séquences ressemblent à un roman photo,les acteurs sont moins que moyens.bref,un sujet en or qui aurait mérité beaucoup mieux.
Si l'élégance anglaise séduit dès les premières minutes, la préparation du plan comporte des longueurs éprouvantes, La Ruse s'emballe ensuite dans son rythme sans toutefois surprendre par des rebondissements passionnants, de plus la fin est frustrante avec trop de hors-champ.
Intrigue étirée à l'extrême et comblée en exagérant une romance anecdotique et des suspens inexistants. Le jeu des acteurs vient sauver ce film dont facilement 30 minutes de vacuité soporifiques auraient pu être retirées.
Étrange choix de noyer cette histoire d espionnage durant la seconde guerre mondiale dans tout un ensemble de faits mondains et de blablas administratif avec une romance dont on se fout comme de l an 40. Alors pour la constitution de la tromperie et création de cet officier 'noyé' c est intéressant, mais tout ce qui est autours est franchement ennuyeux ... Colin Firth en officier anglais coincé y contribue. Bof ! 2/5.
Excellent film ! Contrairement à d'autres avis, je n'ai pas du tout trouvé le film long. Les décors sont superbes, l'ambiance est prenante et les acteurs sont très bons
1943. Les Alliés sont résolus à briser la mainmise d'Hitler sur l'Europe occupée et envisagent un débarquement en Sicile. Mais ils se retrouvent face à un défi inextricable car il s'agit de protéger les troupes contre un massacre quasi assuré. Deux brillants officiers du renseignement britannique, Ewen Montagu (Colin Firth) et Charles Cholmondeley (Matthew MacFadyen), sont chargés de mettre au point la plus improbable - et ingénieuse - propagande de guerre... qui s'appuie sur l'existence du cadavre d'un agent secret !
Quand les coulisses de l'Histoire sont dévoilées, cela donne en général de très bons films. C'est le cas avec celui-ci, qui nous raconte l'envers du décor d'une opération machiavélique de désinformation, que l'on suit de bout en bout, et qui visait à assurer aux troupes allées un succès lors du débarquement en Sicile, en juillet 1943. On suit ainsi tous les préparatifs de cette machination, à la réussite de laquelle tous ne croyaient pas, on rencontre des gens illustres, sir Winston Churchill et même Ian Fleming, le père de James Bond, et, même si lon connait l'issue de ce débarquement, on se prend à espérer que cette audacieuse machinationation fonctionne, parce que ça fait tellement plaisir de savoir que Hitler et les nazis ont été bernés en retournant contre eux la propagande, cette arme qu'ils ont tant utilisée. L'interprétation est parfaite. On a l'impression d'assister à une page importante de la Seconde Guerre mondiale et d'être les témoins privilégiés d'un fait historique majeur. Et ce qui m'a fait particulièrement plaisir, c'est qu'il y avait du monde dans la salle. Un film que je vous conseille, car même si vous n'êtes pas férus d'Histoire, il s'agit là d'un thriller qu'aucun auteur n'aurait peut-être pensé à écrire et d'un bel hommage à ces hommes et ces femmes de l'ombre qui, par leur dévouement et leur talen, ont permis d'éviter des milliers de morts supplémentaires durant ce conflit et ont sauvé notre Liberté.
C’était une sacrée bouse. Maintenant je remplis car je suis obligé de rédiger une critique d’au moins 100 signes, mais sachez que cette rédaction reste plus intéressante et vous fera perdre moins de temps à sa lecture que la vision de ce film bavard qui passe son temps à expliquer ce que l’on voit à l’écran. Les intrigues secondaires sont nulles et non avenues, on ne se sent jamais saisis par les différents enjeux interpersonnels parce qu’on s’en moque royalement. Voilà.