Mon compte
    L’Ombre d’un mensonge
    Note moyenne
    3,8
    1117 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L’Ombre d’un mensonge ?

    134 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    60 critiques
    3
    40 critiques
    2
    13 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Arthur H
    Arthur H

    67 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2022
    A la fois devant et derrière la caméra, le cinéaste belges bouli lanners nous offre ici une grande histoire d'amour baignée par la rudesse et la beauté des paysages de l'île de Lewis au nord de l'Ecosse. Le 5ème film de ce rocker au cœur tendre est sans aucune son plus beau et son plus touchant. D'un équilibre subtil, on ne peut qu'être envoûté par l'infinie délicatesse de ce récit.
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Mine de rien, le comédien belge Bouli Lanners qui avait commencé sa carrière en 1990 par un petit rôle dans "Toto le héros" en est, avec "L'ombre d'un mensonge", à son 5ème long métrage en tant que réalisateur. Un film qu'il est allé tourner en Ecosse, un pays dans lequel le réalisateur se rend très régulièrement, un film en langue anglaise pour 95% de sa durée, et dans lequel, ne trouvant pas l'interprète qu'il cherchait, il a fini par endosser le rôle de Phil. Phil, c'est un belge qui a quitté son pays et sa famille pour aller s'installer dans l'île de Lewis, tout au nord de l'Ecosse. Une région rude et austère, une région dans laquelle la religion presbytérienne tient la population dans une crainte démesurée du pêché. Phil travaille dans la ferme d'Angus, auprès de Peter, le fils de ce dernier, et de Brian, le petit fils. Sujet à des AVC, Phil en fait un un dimanche, le jour où tout le monde est à l'office. Emporté à l'hôpital d'Inverness, il se rétablit à l'exception d'une perte de mémoire qui pourrait n'être que provisoire. A son retour dans l'île de Lewis, Millie, la fille d'Angus, une quinquagénaire célibataire à qui l'île a donné "Le glaçon" comme surnom, lui fait croire qu'ils étaient ensemble avant cet AVC dans le but, dit elle un jour à son neveu, d'avoir le bon prétexte pour prendre soin de lui. Dans ce film qui, à partir delà, prend un peu son temps tout en distribuant quand même régulièrement de très beaux moments, il est question d'un chien, il est question de disques 33 tours appartenant à Benoit, le frère de Phil, qui fait une très courte apparition pour demander à Phil de revenir en Belgique avec lui. Bouli Lanners est un très bon interprète de Phil mais on remarque encore plus le jeu de l'actrice nord-irlandaise Michelle Fairley (Catelyn Stark dans "Game of thrones"), l'interprète de Millie, un jeu extrêmement sobre, plein d'une grande émotion retenue. C'est Clovis Cornillac qui interprète Benoit, on le voit vraiment très peu. Une interrogation et une remarque demeurent lorsque le film se termine : comment Phil a-t-il été découvert sur la plage déserta où il a eu son AVC alors qu'on n'arrête pas de dire dans le film que les habitants de l'île ne vont jamais à la plage le dimanche ? Et quelle chance ont les écossais d'avoir du réseau de bonne qualité dans des endroits complètement déserts !!
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Une petite histoire, banale (aux décors naturels près - somptueux) - Philippe (comme se prénomme vraiment "Bouli" Lanners) Haubin (expat belge en Écosse - s'y occupant de... moutons) n'en est pas spoiler: à son premier AVC. Sera-ce celui de trop ?
    Mais qui devient, sur le canevas de l'anecdote quotidienne, une grande histoire. "Nobody has to know", ou comment "L'Ombre d'un mensonge" peut servir à donner à la vie de deux quinquas ("Phil" et "Millie", sa "référente") une impulsion grandiose et tragique... Scénario (signé... BL) tout à la fois modeste et bien huilé, au service d'un réalisateur inspiré (... BL), et d'interprètes magnifiques (Michelle Fairley - Millie, et... BL, en Phil, mais pas que...). Un 5e "long" réalisé par l'excellent Belge, qui vaut le détour !
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    139 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Un peu déçue de ce film qui brasse quand même du vent. C'est joli , buriné et taiseux. Mais franchement on ne vibre pas tellement malgré la sympathie que l'on a priori pour les acteurs et les sublimes paysages âpres de l'Ecosse.
    Mais le film insiste trop sur le pseudo suspense du au mensonge et non dits que l'on devine dès le début du film. Et le film oublie de mieux traiter les sentiments, la chair, les frémissements. Dommage.
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Bouli Lanners excellent comédien s’affirme comme un réalisateur tout aussi emblématique dans le choix de ses sujets, (qu’il écrit le plus souvent), et la manière de les mettre en scène. Le voici donc à nouveau auteur, réalisateur, interprète dans une ode à la nature où l’amour est indissociable des cœurs purs. Sur une île écossaise perdue, un étranger débarque avec son mystère, son accent, sa solitude. Travailleur, il va s’intégrer et même se faire des amis jusqu’à l’accident vasculaire et la perte de mémoire. A son réveil, une femme lui rappelle son histoire d’avant, ses amours… Le couple se reforme donc , mais les remords la tenaillent . En retrouvant la mémoire, va-t-il perdre l’amour ? C’est un peu l’enjeu de ce très beau film, tendre et nostalgique … Deux interprètes d'exception : Bouli Lanners et Michelle Fairley
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Pouliotxx
    Pouliotxx

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2022
    Très beau film, délicat et à la fois très intense. Des paysages magnifiques, des personnages très touchants et magnifiquement incarnés, merci pour ce moment !
    Ju Martieu
    Ju Martieu

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Des paysages à couper le souffle! Une bouffée d'air frais, Bouli Lanners nous transporte dans une histoire d'amour moderne, réaliste et très touchante. A voir !
    théo Monier
    théo Monier

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Un film tendre, émouvant et d'une grande pudeur. J'ai été transporté tout du long, au fil des paysages écossais qui défilaient. Une bouffée d'iode et de romantisme!
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Philippe (Bouli Lanners) est un Belge mutique, qui a trouvé à s’employer dans une ferme isolée sur l’île de Lewis à l’extrême nord de l’Ecosse. Victime d’un AVC, hospitalisé en urgence sur le continent, il quitte l’hôpital d’Inverness amnésique. Millie (Michelle Fairley) prend soin de lui à son retour dans sa maison.

    "L’Ombre d’un mensonge" est un film qui raconte une histoire dont le scénario tient en quelques pages à peine. Son contenu est si mince qu’il peine à fournir la substance d’un film d’une heure trente neuf, trop lent, trop long.

    On se console avec les acteurs, Bouli Lanners, qu’on est plus habitués à voir dans des films comiques ou absurdes que dramatiques, et Michelle Fairley qui fit dans les trois premières saisons de "Game of Thrones" une Lady Stark d’anthologie.
    On se console surtout en admirant les austères paysages de cette île perdue des Hébrides, battue par le vent, ses plages de sable, ses falaises, ses tourbières et ses rares habitants qui chaque dimanche observent avec une piété médiévale le sabbat chrétien.
    Audrey L
    Audrey L

    654 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2022
    L'ombre d'un mensonge est un drame intéressant, aux personnages bien construits, à l'intrigue dont on attend impatiemment de connaître le grand moment de révélation...alors quoi ? Qu'est-ce qui a pu obscurcir le tableau à ce point pour qu'on en ressorte avec un brin d'agacement, en sachant néanmoins qu'on a vu un bon film, vraiment solide ? Les cinq dernières minutes, rien que cela. Quand on propose une aussi jolie scène que celle "des mains" (on ne précise pas plus, étant le spoil principal du film) en traveling arrière ralenti, avec une belle morale et un climax émotionnel, on trouverait parfait de terminer le film dessus. A l'inverse, continuer avec cinq minutes de gros pathos facile, qui gâchent la morale précédente, qui n'apportent rien, nous fait grincer des dents, un peu comme le seul fil décousu du tapis, on ne voit plus que lui. L'Ombre d'un mensonge nous avait pourtant tapé dans l'oeil jusque-là, avec sa très intéressante histoire d'un mensonge à l'origine des plus beaux moments entre deux personnes, avec une interprétation tout en finesse de Michelle Fairley et Bouli Lanners (également réalisateur, une double-casquette réussie !), avec des paysages reposants de l'Ecosse rurale, avec un bon rythme et un soupçon de curiosité avant de voir la révélation du mensonge. On aurait peut-être aussi apprécié que le personnage du frère prenne plus d'ampleur dans le scénario, car il ne sert finalement pas à grand-chose, n'est pas vraiment bien exploité... Mais Bouli Lanners, qui nous avait fait beaucoup rire dans Cette chanson ne joue pour personne, nous a ici convaincu que le drame lui va aussi bien au teint. Un bon drame, qu'on aurait préféré terminer "main dans la main".
    Christoblog
    Christoblog

    837 abonnés 1 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Le nouveau film de Bouli Lanners, tourné en anglais, présente une première qualité essentielle : nous montrer des paysages écossais (les îles Hébrides) d'une beauté irréelles.

    Autre point fort de L'ombre d'un mensonge : le jeu des deux personnages principaux. Bouli Lanners est très convaincant et Michelle Fairley (la Catelyn Stark de Games of Thrones) fait preuve d'une élégance rare.

    Pour le reste, le film est modeste. Il vaut pour sa grande justesse dans les choix de mise en scène et ses intentions simples mais efficaces. Clovis Cornillac, par exemple, fait une apparition très touchante.

    J'ai été finalement touché par cette histoire d'amour simple mais belle, filmée avec tact et distance, comme une sorte d'understatement émotionnel.

    A voir, éventuellement.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    385 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    L’histoire romanesque de cet homme amnésique suite à un AVC est assez troublante et émouvante. Le cadre dans lequel elle se déroule, une ile au large des côtes du Nord de l’Ecosse, nous permet de découvrir de magnifiques paysages bien filmés. Ce film romanesque où l’amour côtoie le mensonge et la solitude n’est pas dénué d’intérêt.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 675 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Il y a de nombreux moments de pure beauté dans Nobody has to know et ils ne sont pas uniquement dus à la splendeur sauvage des côtes écossaises. Bouli Lanners a été bien inspiré de s'oxygéner pour sa nouvelle réalisation qui s'avère être sa plus probante et touchante. Un vrai drame romantique qui commence avec un AVC et l'amnésie qui s'ensuit pour un étranger sur cette île écossaise, qui a fui on ne sait trop quoi. Sa part de mystère n'est pas la seule à soulever des interrogations, celle qui entoure l'autre personnage principal de Nobody has to know, une femme d'âge moyen, interpelle tout autant. Ce qui est quasi miraculeux dans le film, c'est que même les sous-intrigues (le chien) apportent leur content d'humanité et enluminent le récit. Au sein de la petite communauté ilienne, où la messe du dimanche est sacrée, l'esprit de corps n'empêche pas une certaine solitude, tout du moins pour des âmes un peu perdues. Mais tout autant que son scénario, simple et prenant, c'est la densité de la mise en scène qui fait accéder le film à un niveau plus élevé, avec des cadrages originaux sans être tapageurs et une élégance soutenue dans une austérité pour certains plans qui ne sont pas loin de faire penser à Dreyer, excusez du peu. Ajoutez-y l'interprétation parfaite de Bouli Lanners et l'incroyable capacité d'émotion de Michelle Fairley et vous obtenez ce que l'on pourrait appeler une pépite si le terme n'était pas aussi galvaudé.
    Odile Bénard
    Odile Bénard

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    En avant première au Fifib, j'ai eu la chance de pouvoir voir ce film longtemps avant la sortie officielle. Elle était suivie d'une rapide discussion en visio avec Bouli Lanners, au téléphone, et micro contre le haut parleur du téléphone, à cause de soucis techniques rencontrés pour diffuser le son dans la salle du cinéma. Ça rajoute au charme de la rencontre on va dire haha

    La suite contient des spoilers.

    Quand je vais au cinéma voir un film, je lis le synopsis avant, et je suis toujours perplexe. Nobody has to know est un film touchant à tous les niveaux.
    L'histoire d'amour au centre du film est décrite avec douceur et retenue. On vit et ressent avec Millie les tourments dans son coeur, la contradiction entre ce qu'elle souhaite, et ce qu'elle sait ou pense ne pas être moral. Michelle Fairley interprète à merveille tous ces sentiments mêlés d'envie et de peur, l'angoisse liée à l'idée de construire un mensonge pour créer une histoire qu'elle aurait souhaitée plus tôt, la difficulté à se laisser aller de peur que son mensonge soit découvert, à la fois par les habitants de la ville, et par Phil, son amant amnésique, ainsi que la tendresse qu'elle ressent pour lui, l'amour qu'elle a envie de s'approprier.
    Bouli Lanners est touchant dans le rôle de Phil, on ne peut s'empêcher de ressentir une grande tendresse pour cet homme au caractère si doux. La "révélation" de Millie sur leur histoire d'amour passée provoque en lui un désir immédiat de vivre à nouveau cette aventure, c'est criant de sincérité. La tête a peut-être oublié, mais le corps lui est imprégné de l'amour qu'il ressent pour elle.

    Et puis il y a cette histoire d'amour entre Brian, le neveu de Millie, et Nigel, le chien que Phil croyait sien. L'innocence sur le visage de Brian, l'attachement qu'il ressent pour ce joli dalmatien ne peut que me saisir au coeur et me renvoyer à l'amour que j'ai pour mon chaton. Alors comment ne pas fondre de bonheur quand les vrais propriétaires de Nigel proposent une sorte de garde partagée ? Mon p'tit cœur était soulagé.

    Et puis les décors. Une île Écossaise, le temps gris, l'océan, les grands prés torturés par le vent. C'est d'une beauté incroyable. Les habitants, l'église, le bar, les rapports avec la population locale... On est complètement immergé, on est parmi eux, on est nous aussi perdus sur cette île, on pourrait presque ressentir dans la salle du cinéma la vie de ces personnes.

    C'est un film magnifique. Mon seul regret ? On voit pas assez les chiens (oui parce qu'il y en a 2 en fait !) ... :D
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top