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Michel Moatti
7 abonnés
76 critiques
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4,5
Publiée le 26 mars 2022
le titre original est " Que personne ne sache... " et c'est tellement plus près du film. cette histoire d'amour repose sur la honte d'exprimer ses sentiments, la peur de dire ce qu'on a sur le coeur. superbe écriture si littéraire de Bouli Lanners, excellente photos qui refuse la carte postale et Dieu sait si l'Écosse est photogénique ! comédiens parfaits dans leurs rôles... nous nous sommes régalés de ce romantisme contemporain ! mention spéciale à Clovis Cornillac qui passe comme une fusée scintillante. à voir absolument !!!
Ce film est tout juste magnifique ne série de tableaux de Peinture, d’une rare poésie picturale avec une histoire simple, forte et juste. Un remarquable jeux d’acteur, l’acteur principal est lui même le realisateur et c’est un artiste peintre, il a tout justement peint avec sa caméra son très beau film. Une histoire d’amour hors du temps, romantique et sentimentale, dans un decors écossais à couper le souffle : une pleine nature sauvage, une mer déchaînée, le tout dans un climat Societale très austère mais tellement authentique a l’image des sociétés écossaises, conservatrices et religieuses avec ses tabous et secrets de famille. Film à voir absolument
Un film magnifique, j'ai été bouleversée par cette histoire, ce lieu qui est si bien filmé, ces acteurs si touchants et beaux. Cela fait beaucoup de superlatifs, mais cela fait du bien de voir une histoire d'amour si belle.
IIe de Lewis au nord de l'Ecosse, communauté presbytérienne, une femme belle et vieillissante, règles de vie si austères qu'il faut la venue d'un étranger s'y étant exilé pour au nom de l'amour et de son désir tenter de les transgresser, lenteur de caméra sur les visages intensifiant les êtres dans ces sublimes paysages de vent des landes et plages de sable doré, superbe film!
"L'Ombre d'un mensonge" assez bien noté par la critique est un drame romantique moyen dans l'ensemble. En effet j'ai trouvé que l'émotion avait du mal à prendre dans cette histoire, l'ensemble est trop lisse , je me suis ennuyé parfois cependant la superbe photographie, le jeu tout en nuance du duo Bouli Lanners et Michelle Fairley et le dénouement délicat de l'histoire sauve le film.
Il y a ces paysages immenses et gris, dépouillés et sublimes. Il y a l'oubli. Il y a ces personnages à la beauté ridée et aux sentiments assourdis. Il y a l'infinie délicatesse d'une caméra qui filme des mains se nouant timidement, dans l'un des plus beaux plans de cinéma de ma vie. Il y a l'émotion du silence et des regards, d'un amour qui naît trop tard au milieu d'horizons infinis... Avec trois fois rien, Bouli Lanners vous prend aux tripes. Malgré son rythme lent, l'histoire ne vous lâche pas, l'ennui ne s'installe à aucun moment. Je compte retourner voir en salles ce film éblouissant.
Dommage qu'il n'y ait pas eu le vent écossais dans la salle comme on le devine à l'écran soufflant sur ces beaux paysages désolés... car pour être sincère, j'aime bien le mec Bouli Lanners mais j'ai trouvé son film presque soporifique...Looong. Certains diront tout en nuances et en délicatesse, moi j'aurais préféré plus de passion dans cette histoire d'amour partie sur un mensonge où s'unissent deux solitaires. A part ça, bien interprétée par le Bouli himself et l'actrice en vieille fille austère -paraît qu'elle est connue dans Game of thrones- s'éveillant à l'amour.
Très joli film, délicat, sensible, doux et esthétique. La photo est belle, les acteurs sont touchants et l'histoire est lumineuse, sans parler de l'excellente bande originale. A voir absolument !
Des images d’une beauté à couper le souffle, une lumière « argentée » qu’on trouve dans le nord de l'Ecosse…..
C’est dans cette atmosphère contemplative et au milieu d’une communauté protestante, que « Bouli Lanners » reprend goût à la vie, après un accident vasculaire
"On a vu souvent, rejaillir le feu d’un ancien volcan, qu’on croyait trop; vieux" (J.Brel)
Le rythme lent du film, est il la force ou la faiblesse du film ?
Je ne pouvais pas passer à côté du film de et avec Bouli Lanners « l’ombre d’un mensonge ». Dès la bande annonce j’avais déjà envie d’aller voir ce film. Après être allé le voir en projection, je suis partagé. Le film est réussi techniquement et par son interprétation. Un petit rappel de l’histoire tout de même : Phil s’est exilé dans une petite communauté presbytérienne sur l'Île de Lewis, au nord de l'Ecosse. Une nuit, il est victime d'une attaque qui lui fait perdre la mémoire. De retour sur l’ile, il retrouve Millie, une femme de la communauté qui s'occupe de lui. Alors qu’il cherche à retrouver ses souvenirs, elle prétend qu'ils s'aimaient en secret avant son accident... L’Ecosse est splendidement filmée, d’ailleurs je me suis promis d’aller visiter les iles Arthur et Lewis où ont été tournés les extérieurs. L’intrigue est aussi fine qu'un papier à cigarette mais je ne m’attendais pas non plus à des rebondissements dignes d’un grand huit. Les acte urs sont bons, avec une mention spéciale à Michelle Fairley et bien sûr à Bouli Lanners qui déploie une généreuse palette de jeu. Non, le truc qui m’a gêné à la fin de la projection c’est le sentiment d’un film bien exécuté mais qui ne m’a pas vraiment transporté. Et là..je me suis rappelé de « Dans le brume électrique » de Bertrand Tavernier, « The Mustang » de Laure de Clermont-Tonnerre ou « Galveston » de Mélanie Laurent, soit des films réalisés par des acteurs le plus souvent et qui rendent hommage à leurs influences cinématographiques étrangères mais qui ne sont pas des films « personnels », juste des films tournés à l’étranger avec de très bonnes équipes (ici ils sont 4 rien que pour le son) mais qui semble juste des œuvres « téléportées ». Bref, je ne sais pas si je ne fais bien comprendre mais même si ce film parfaitement maîtrisé je lui ai trouvé un petit manque d’incarnation...une impression de déjà vu... Peut-être est-ce le trop grand nombre de films que je peux voir en une année qui me rend difficile. Vous me direz 😊
Le cinéaste et acteur belge Bouli Lanners signe une romance pudique sur l'île de Lewis en Ecosse. Son personnage travaille comme ouvrier agricole dans un élevage de moutons. Victime d'un AVC, il va perdre en partie la mémoire et par la même occasion trouver l'amour auprès de Milie (Michelle Fairley) suite à "l'ombre d'un mensonge" comme l'indique le titre de l'oeuvre. Ce film dégage une très grande sensibilité dans cette relation amoureuse portée par deux acteurs au meilleur de leur forme. On se laisse entraîner par la bande son et les paysages venteux de l'île. L'ensemble donne un moment agréable devant ce couple atypique avec ce "gros nounours" se laissant apprivoiser par celle que l'on surnomme chez les habitants "le glaçon". Il y a également un beau message sur la transmission des sentiments. Un film d'une grande délicatesse.
Un joli film mais qui ne sort pas vraiment des sentiers battus. J'attendais de Bouli Lanners un ton un peu différent et au final son classicisme est un peu décevant.
Deux paramètres sont essentiels dans le film, le musique d'abord puisqu'une grande partie vient de groupes issus de l'ile de Lewis qui écume les pubs, puis l'ile de Lewis elle-même, troisième personnage principal de l'histoire. Et ce n'est pas un vain mot. C'est le grand atout du film qui s'impose ainsi comme un bel hommage à cette région. Vu le contexte, bien aidé par un titre évocateur, on s'attend à un rebondissement de taille, un twist surprenant, avec des questions qui viennent au fur et à mesure : est-il vraiment amnésique ?! Est-elle vraiment sa maîtresse cachée ?! Pourquoi a-t-il quitté aussi brusquement la Belgique ?!... Mais la révélation finale n'en est pas franchement une parce qu'elle n'a aucune action et conséquence sur l'histoire, et on se dit donc "tout ça pour ça" ?! Par contre, et heureusement, le couple fonctionne merveilleusement, Bouli Lanners sans doute un peu trop mutique mais subtilement partagé entre gros nounours et oiseau blessé, tandis que Michelle Fairley est d'une élégance rare, c'est par elle que toutes les émotions passent. Site : Selenie
Enfin une histoire d'amour de quinquas au masculin et surtout au féminin. Habituellement l'acteur est un quinqua mais l'actrice a la moitié de son âge. Et en plus, on y croit ! Elle toute en retenue, lui avec son côté authentique, cette petite bluette ne révolutionne pas le cinéma mais nous offre un joli moment de lenteur et d'amour, le tout sur des paysages qui siéent bien au scénario.