C’est un film superbe que cette « Ombre d’un mensonge » …Superbe par la beauté des paysages de cette ile de Lewis, au nord de l’Ecosse, ses vastes paysages de landes et de tourbières, battus par les vents, filmés, en plan large et en lumière rasante. Superbe et surtout prenant, ce scénario écrit, réalisé et magistralement interprété par l’acteur et réalisateur belge Bouli Lanners. Il incarne un Belge qui s’est réfugié dans cette ile, pour des raisons que l’on devinera au cours de l’histoire. Il est entré au service d’un fermier éleveur de moutons, mais aussi adepte, comme tous les habitants de l’ile, d’une église presbytérienne omniprésente, austère et rythmant la vie sociale … On ne rigole pas à Lewis, et notamment le vieux patriarche qui dirige le domaine assisté de son fils et de son petit-fils. A l'origine, Bouli Lanners ne devait pas jouer le rôle principal, mais faute d’acteur dans la cinquantaine, avec un physique plutôt rude, il a fini par endosser le personnage de Phil …et c’est tant mieux !! Par contre le choix de Michelle Fairley pour jouer Millie, s’est imposé assez vite….Bouli Lanners incarne un homme dans la cinquantaine affirmée qui est brutalement frappé d’un AVC, emmené sur le continent, il récupère physiquement mais a perdu tout souvenir …Millie la fille du patriarche, qui travaille dans une agence immobilière, célibataire contre son gré, va lui faire croire qu’ils vivaient une histoire d’amour ensemble avant son accident…cela donne un film toute en retenue au rythme lent et qui devient de plus en plus émouvant à mesure que la supposée histoire d’amour prend son envol…et c’est avec une infinie délicatesse que le cinéaste filme l’éveil de la passion chez Millie…C’est un film très pudique, économe de mots, qui permet de comprendre la tendresse qui émane de personnages qui n’ont plus 20 ans depuis un bon moment. » La pudeur nimbant ce récit serre la gorge et fait battre le cœur d’un spectateur immédiatement solidaire du couple. C’est un très beau film au romantisme discret où le talent de Bouli Lanners éclate plus que jamais…C’est à voir !!!
Michelle Fairley et Bouli Lanners apportent la puissance narratrice de l'ode à l'Amour et la Liberté. Dans de somptueux décors, "L'Ombre d'un Mensonge" nous enivre d'une implacable envie de bousculer les convenances et la conformité. Un récit écrit avec subtilité, du beau cinéma.
Un bien joli film, tourné dans les décors naturels de l'ile écossaise de Lewis pour l'histoire d'un amour à la fois intense et pudique entre une vieille fille et un homme taiseux sur fond d'AVC, de paysages pluvieux et lumineux, de moutons, de chien à l'origine inconnue et de communauté presbytérienne à la fois austère et solidaire. Magnifiquement interprété par Michelle Fairley et Bulli Landers, avec un courte apparition de Clovis Cornillac. Belles images, belle musique, belle histoire
Une ode lyrique, musicale, à la beauté fascinante de l'Ile Lewis, célébré par les bouquins de Peter May. Lanners a su capté la cohésion mais aussi la rigidité de la communauté presbytérienne, sans la juger ni la caricaturer. Michelle Farley est idéale pour jouer cette Millie, fille célibataire, grandie dans l'ombre du père omnipotent et endoctrinée par les prêches dominicaux du révèrent local. Et qui pourtant se permettra de faire un pas de coté, rappelant de loin le merveilleurs de la parenthèse offerte à Meryl Streep dans La route de Madison. Un très bon voyage, aux accents autobiographiques, on creuse la tourbe, on ramasse les brebis égarées, avant d'aller échanger quelques mots essentiels au pub, mais pas dans le cercle familial. Quelques toutes petites scories dans le scénario n'enlèvent rien à la magie du lieu, et ce bel hommage à l'amour tardif. Le vent souffle encore à nos oreilles longtemps après la fin du générique. cinéma - avril 22
Film lent, aux dialogues épurés, avec les paysages âpres d'une île écossaise. Beaucoup de sensibilité à fleur de peau de la part des 2 amoureux. Et on est happés par cette tendresse infinie, dramatisée par cette amnésie partielle handicapante. C'est du cinéma hors du temps pour non déprimés qui croient au grand amour....
Le nouveau film de Bouli Lanners, tourné en anglais, présente une première qualité essentielle : nous montrer des paysages écossais (les îles Hébrides) d'une beauté irréelles.
Autre point fort de L'ombre d'un mensonge : le jeu des deux personnages principaux. Bouli Lanners est très convaincant et Michelle Fairley (la Catelyn Stark de Games of Thrones) fait preuve d'une élégance rare.
Pour le reste, le film est modeste. Il vaut pour sa grande justesse dans les choix de mise en scène et ses intentions simples mais efficaces. Clovis Cornillac, par exemple, fait une apparition très touchante.
J'ai été finalement touché par cette histoire d'amour simple mais belle, filmée avec tact et distance, comme une sorte d'understatement émotionnel.
C'est long, c'est beau, mais c'est lent. Heureusement, les sublimes paysages écossais sont magnifique et l'excellent Bouli Laners remontent l'ensemble d'une jolie histoire qui manque de sel...
"L'Ombre d'un mensonge" assez bien noté par la critique est un drame romantique moyen dans l'ensemble. En effet j'ai trouvé que l'émotion avait du mal à prendre dans cette histoire, l'ensemble est trop lisse , je me suis ennuyé parfois cependant la superbe photographie, le jeu tout en nuance du duo Bouli Lanners et Michelle Fairley et le dénouement délicat de l'histoire sauve le film.
Philippe (Bouli Lanners) est un Belge mutique, qui a trouvé à s’employer dans une ferme isolée sur l’île de Lewis à l’extrême nord de l’Ecosse. Victime d’un AVC, hospitalisé en urgence sur le continent, il quitte l’hôpital d’Inverness amnésique. Millie (Michelle Fairley) prend soin de lui à son retour dans sa maison.
"L’Ombre d’un mensonge" est un film qui raconte une histoire dont le scénario tient en quelques pages à peine. Son contenu est si mince qu’il peine à fournir la substance d’un film d’une heure trente neuf, trop lent, trop long.
On se console avec les acteurs, Bouli Lanners, qu’on est plus habitués à voir dans des films comiques ou absurdes que dramatiques, et Michelle Fairley qui fit dans les trois premières saisons de "Game of Thrones" une Lady Stark d’anthologie. On se console surtout en admirant les austères paysages de cette île perdue des Hébrides, battue par le vent, ses plages de sable, ses falaises, ses tourbières et ses rares habitants qui chaque dimanche observent avec une piété médiévale le sabbat chrétien.
Dans un horrible décor de froid et de brume, une histoire d'amour cousue de fil blanc, un peu longuette et vaine. Les airs de chienne battue de la menteuse enamourée finissent par lasser ; idem pour le rescapé d'AVC bourru et taiseux. Finalement, la critique en a fait des tonnes pour une sympathique bluette qui, a contrario, m'a donné des envies de canicule et de passion torride !