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    L'Homme Aux Mille Visages
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    75 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Chirurgien, ingénieur ou photographe, argentin, brésilien, ou portugais, Ricardo, Alexandre ou Daniel a mille visages. Ce séduisant mythomane mène plusieurs vies avec plusieurs femmes simultanément.
    L’une d’entre elles a contacté Sonia Kronlund, la productrice des Pieds sur terre, l’émission quotidienne de France Culture. Une émission lui a été consacrée en 2017. La productrice, qui a elle-même connu des déconvenues amoureuses similaires auprès d’affabulateurs, s’est passionnée pour cette histoire. Dans un premier temps, elle a voulu réunir les témoignages des femmes bernées par « Ricardo ». Elle a mené une enquête au long cours qui l’a menée jusqu’au Brésil. Dans un second temps, elle s’est mise en tête de retrouver Ricardo. Pour ce faire, elle a recruté un improbable détective privé polonais.

    L’Homme aux 1000 visages est un documentaire sur le mensonge et sur la crédulité. Son héros est incroyable. Serait-il le héros d’une fiction, façon Catch Me If You Can, qu’on la trouverait médiocrement crédible : comment un même homme peut-il vivre maritalement en même temps avec quatre femmes différentes dans plusieurs pays européens et même avoir un enfant avec l’une d’entre elles ? Autant d’habileté dans la manipulation a de quoi forcer l’admiration. D’autant que l’homme est charmant et que la séduction qu’il exerce sur ses conquêtes se comprend aisément. Comme Sonia Kronlund qui n’hésite pas à se mettre elle-même en scène jusqu’à un final franchement hilarant, le spectateur est face à Ricardo partagé entre plusieurs sentiments contradictoires : l’incrédulité, la fascination, la terreur, l’amusement…

    Documentaire sur le mensonge, "L’Homme aux 1000 visages" est symétriquement un documentaire sur la crédulité. Comment ces femmes ont-elles pu se laisser berner ? Comment n’ont-elles pas plus tôt réalisé que Ricardo n’était pas l’homme qu’il prétendait être, qu’il n’avait pas de travail, pas de famille, pas d’ami sinon celui imaginaire qu’il s’était inventé ? Étaient-elles trop crédules ? Ricardo les choisissait-il précisément car il avait identifié chez elles cette faiblesse-là ?
    Confortablement installé dans son fauteuil de cinéma, le spectateur regarde ces femmes avec un mélange de pitié et d’empathie. Il n’a pas vécu ce qu’elles ont vécu et s’en porte bien. Mais peut-il en être aussi sûr ? Si elles se sont fait si facilement berner, est-il certain de ne l’avoir jamais été ? Lentement, pendant la projection et après en y repensant, le doute s’immisce dans son esprit paranoïaque : peut-il tenir pour acquis la réalité des êtres et des choses qui l’entoure ? quelle part de mensonge s’y dissimule ? La même angoisse vertigineuse qu’à la lecture de L’Adversaire d’Emmanuel Carrère sur l’histoire vraie de Jean-Claude Romand qui avait pendant vingt ans prétendu à sa famille et à ses amis exercer la profession de médecin à Genève, le saisit.

    On applaudit le générique de fin et la réalisatrice, timide et modeste, qui vient trop brièvement répondre aux questions dont le public enthousiaste l’assaille : où est Ricardo aujourd’hui ? est-il au courant de ce film ? ne risque-t-il pas de vous poursuivre pour défendre son droit à l’image ? avez-vous découvert d’autres victimes ? que sont-elles devenues ?

    Et en quittant la salle et en repensant à ce documentaire sur le mensonge et la crédulité, un ultime doute nous saisit : Ricardo existe-t-il vraiment ? Sonia Kronlund n’a-t-elle pas joué sur le pacte implicite noué avec le spectateur – ce qui lui est montré est vrai – sur sa crédibilité, pour réaliser un « documenteur » sur un mythomane imaginaire ?
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2024
    S’il devait y avoir un exemple de ce qu’est un « documentaire vertigineux » « l’homme aux 1000 visages » de la journaliste de France Culture Sofia Kronlund cocherait toutes les cases.
    Une histoire incroyable ( un brésilien qui s’est inventé milles vies avec de nombreuses compagnes avec lesquelles il a pu vivre de manière parallèle et dans plusieurs pays européens).
    A travers les histoires de Marianne, Bruna, Kasia et d’autres victimes de ce brun hâbleur (enfin selon les histoires car pour certaines il était renfermé et timide) c’est une photographie de nos sociétés modernes où l’apparence semble prendre le pas sur tout et surtout sur toutes et où les outils digitaux et réseaux sociaux permettent de s"inventer mille existences
    Le documentaire adopte un point de vue qui permet aux femmes et à leurs entourages de d’exprimer leur colère et leur fascination pour cet Houdini de la drague.
    La radiographie de son existence nous fait remonter à son enfance, sa famille pour tenter de percer son mystère et cerise sur le gâteau on assiste, voyeurs au piège qui se referme sur lui à la fin du film.
    Une histoire universelle, un rôle principal extraordinaire et des seconds rôles fascinants, un documentaire « larger than life » !
    Elisabeth P.
    Elisabeth P.

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Un film enquête où le cinéma réside avant tout dans sa très subtile construction ; d’abord au rythme et à l’écoute de la parole de ces femmes abusées et de leurs témoignages édifiants, il prend la forme d’un thriller captivant sur les traces de leur abuseur. Jusqu’à cette fin secouante, réparatrice et tellement jubilatoire! Le film interroge sur le mensonge et la vérité, la force et le vertige de la fiction… bref il nous questionne à plein de niveaux et c’est passionnant. La salle a applaudi à la fin, moi aussi !
    amafu
    amafu

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Un peu perplexe sur ce film-enquête sur un imposteur qui a trompé plusieurs femmes, de par le monde, car s'il est intéressant à suivre, avec les témoignages des victimes, et la traque de ce fameux "Ricardo", on reste sur sa faim. J'aurais aimé que ce personnage soit mieux cerné, que sa psychologie soit abordée, là on reste dans divers portraits de femmes et on ne comprends pas trop bien comment le détective privé a pu le retrouver en Pologne. Et j'ai eu du mal à distinguer le vrai du faux car l'avertissement du début indique que certaines des femmes victimes de cet homme n'ont pas voulu témoigner et sont remplacées par des comédiennes. Et ce Ricardo que l'on voit à l'écran c'est un acteur ? Pourquoi son nom n'apparait pas au générique ?
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2024
    "L'homme aux mille visages" assez bien noté par la critique est un documentaire passionnant. En effet la réalisatrice Sonia Kronlund livre aux spectateurs un documentaire qui se regarde comme un thriller haletant, féministe sur un imposteur (Ricardo) qui s'est inventé plusieurs identités et plusieurs vies durant des années en dupant de nombreuses femmes au Brésil, en France et en Pologne.
    Laurencesarah
    Laurencesarah

    22 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 avril 2024
    De la mauvaise télévision :)
    Ce n’est pas un film, et ça se sent. Ce n’est pas une enquête journalistique, et ça se sent. Ce n’est pas un documentaire… C’est un ensemble de scènettes , jouées par des comédiennes dans le role des victimes de cet homme aux 1000 visage et du coup ça n’a aucune saveur, aucune logique, aucune construction, aucun effort de synthèse, aucun effort cinématographique, aucun effort, tout court. Bref c’est du ragots de bas étage, dans lesquels on se fait embarquer en levant les yeux au ciel et haussant les épaules.
    Ce sujet a été cent fois mieux traité ailleurs et j’espère vous faire économiser le temps que j’ai perdu.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    A vu le passionnant documentaire "L'homme aux mille visages" de Sonia Kronlund. La documentariste suit plusieurs femmes victimes d'un homme à multiples personnalités dont elles sont tombées amoureuses. "Ricardo" (puisqu'il faut bien lui donner un prénom) entretenait plusieurs relations en même temps dans différents pays et se faisait passer pour brésilien, argentin, espagnol, professeur de médecine, ingénieur, employé chez Citroen et bien sûr changeait de nom et prénom à l'avenant. Très rapidement le documentaire se transforme en thriller au suspens haletant. La cinéaste/journaliste engage un détective privé pour l'aider dans sa quête tout rencontrant ces femmes meurtries, bafouées, dupées par cet homme totalement mythomane. Sonia Kronlund, comme c'est la mode en ce moment pour les documentaires, "mélange" les vraies femmes à des actrices qui jouent les propos recueillis lors de longues interviews. Certaine est psy, d'autre enceinte de l'imposteur... on peut comprendre la démarche en plus du fait d'être intéressante cinématographiquement. Ricardo voyageait beaucoup pour mieux brouiller les pistes, ce qui vaut au documentaire de se dérouler en France, en Brésil, en Pologne, en Espagne... les images sont très belles et le montage d'une grande intensité. La fin est savoureuse et réserve quelques surprises. Quand la réalité dépasse largement la fiction...
    Nine
    Nine

    7 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Il n'y a pas de procès envers les imposteurs de l"amour. Ce film OVNI parle de ces femmes abusées, et de la recherche de leur Don Juan envolé. Le sujet n'est à priori pas amusant mais on entend plus de rires dans la salle que pendant certaines comédies. Déjà car le Don Juan est drôle malgré lui, et que ces femmes qui témoignent , loin d'être niaises, ont beaucoup d'esprit et de recul. Un bon moment de ciné, on peut se demander comment il en est arrivé là et quel regard il porte sur ses méfaits. Je me demande aussi si c'est bien le vrai Ricardo qui est montré.
    amoureux.
    amoureux.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Un film enquête qui nous entraîne dans le sillage d’un serial lover . Subtil dans son procédé, on découvre avec stupéfaction les mensonges d’un homme caméléon qui profite de la candeur de jeunes femmes. Le film se regarde comme un thriller. A la fois . Irrésistible et déroutant. A voir absolument.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2024
    Le film s’ouvre sur une voix féminine qui raconte les mauvaises aventures vécues avec d’ex-compagnons par le passé. Menteurs, beaux-parleurs, manipulateurs… "Il faut croire que c’est mon genre" se demande la voix, pensive. On comprend que cette voix est celle de la cinéaste. Le documentaire s’écrira donc, aussi, à la première personne. Un fait divers a retenu l’attention de Sonia Kronlund au point de vouloir en faire un film : un homme "aux mille visages" qui a mené simultanément plusieurs histoires conjugales, dans plusieurs pays, s’inventant à chaque fois un nom, un passé, une activité professionnelle, des évènements qui justifient les déplacements… une identité à chaque fois différente pour chacune des femmes avec qui il est engagé. La réalisatrice s’interroge sur les femmes ainsi dupées par le "serial lover" : y’a-t-il un point commun, un point de fragilité entre toutes ces victimes ? Existe-t-il un profil-type, qui pourrait lui correspondre, qui ferait de certaines femmes des êtres plus vulnérables aux escrocs déguisés en Dom Juan, usant des sentiments comme d’autres utilisent des armes de poing ?

    Le documentaire débute donc par des portraits de femmes qui témoignent de leurs mésaventures. Celles-ci sont partagées entre la colère vis-à-vis d’elle-même (elles se reprochent leur naïveté) et la colère contre celui que la réalisatrice choisira de nommer Ricardo – le pseudonyme qui revient le plus fréquemment. Certaines d’entre elles ont choisi de témoigner à visage découvert, d’autres sont interprétées par des actrices. Pour mener ses interviews, Sonia Kronlund a choisi de se glisser dans le cadre de la caméra et d’apparaître aux côtés des victimes. La question posée au tout début du film s’incarne donc par sa présence parmi les autres femmes. Son attitude, à la fois attentive et empathique, permet de recueillir des témoignages particulièrement poignants.

    Et puis, au fil des découvertes sur l’homme, le documentaire va prendre peu à peu des allures de thriller. Un jeu du chat et de la souris va peu à peu s’installer entre la cinéaste et Ricardo. Avec l’aide d’un détective privé, une enquête commence pour une véritable opération de démasquage – au sens propre. Celle-ci est menée avec rigueur tout en restant très ludique. En effet, malgré les conséquences lourdes des faits qui sont relatés (certaines femmes ont des enfants avec Ricardo qui ne connaîtront vraisemblablement jamais leur père), le ton est léger, presque badin. On rit avec Bruna, une des premières victimes de Ricardo, lorsque celle-ci dit qu’elle lui "pètera la gueule" si elle le croise un jour dans la rue. Et puis arrive le final, éblouissant. Sans le révéler, disons simplement qu’il s’agit d’un pur morceau de bravoure, retournant complètement la situation et donnant une saveur particulière à l’ensemble du geste.

    "L’homme aux mille visages" se distingue cependant d’une simple émission de télévision sur les faits divers. Sonia Kronlund a l’intelligence de ne jamais céder à la fascination pour le sombre « héros » de son documentaire – même si celui-ci déploie des trésors d’inventivité pour tromper ses victimes. Elle est du côté des femmes, jusqu’au bout. C’est d’ailleurs sur elles, en pensées et en images, que se clôt ce film plein de surprises, dans un dernier très beau mouvement de sororité. On peut dire en cela que "L’homme aux mille visages" se situe dans le sillage du mouvement #MeToo. Il pourrait même inaugurer un genre jusque-là réservé à la fiction : le documentaire d’autodéfense.
    Sa Mi
    Sa Mi

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2024
    Extrêmement déçu et choqué par ce film. ATTENTION Spoil.

    En effet, ce dernier commence par une volonté affichée de recherche psychologique, de points communs, chez les femmes et les hommes qui enchaînent des relations avec de grands mythomanes.
    Noble volonté de la part de l'auteur. Cependant le film va prendre une toute autre tournure.
    Afin d'être plus clair dans mes propos, je vais les traiter point par point.

    - La fumeuse prétention d'analyse psychologique.
    En cela, suite à sa rencontre avec les victimes du cas en l'espèce, l'auteur souhaite réfléchir sur des points communs entre ces femmes et elle même, qui a eu certaines expériences similaires par le passé. Cependant on découvre au fur et à mesure du film que cette prétention n'est qu'une vulgaire excuse afin de justifier sa petite enquête personnelle. En cela aucune analyse sérieuse ne sera mené sur qui que ce soit et la réflexion s'arrête à ''ces femmes sont gentilles alors tout va bien''. À aucun moment, une réflexion sur le passé de chacune, sur leurs caractères, leurs traumatismes, etc n'est mené.

    - l'absence total de réflexion sur un malade :
    En effet, dans ce film, nous avons à faire à un fou, un grand mythomane récidiviste. Nous sommes tous d'accord pour dire que son cas est exceptionnel est force la curiosité. Alors comment expliquer qu'à absolument aucun moment dans ce foutue film, qu'aucune réflexion n'est été porté sur cet homme fou, sur quel pathologie (si il est handicapé), ou traumatismes terrifiants a t il pu subir. C'était peut-être le moment de faire preuve d'un peu d'intelligence et de compréhension et demander l'avis de psychiatres ou psychologues spécialisés. Mais non, arrêtons nous à ''cet homme est fou et c'est un grand méchant''.
    Dès lors, nous avons deux camps, réduit à un niveau intellectuel de collégiens : ''les gentilles filles vs le méchant psychopathe qu'il faut tué !''
    Magnifique pour un film qui partait pour une profonde introspection..

    - Une enquête qui tourne au ridicule :
    En effet, notre justicière auto déclaré mène l'enquête. Nous ne nous attarderons pas sur tous les passages inutiles à tendre des ficelles et faire des tableaux mais plutôt sur l'enrôlement d'un détective privé. Grosse annonce, un enquêteur top tiers va les aider à retrouver leur homme ! Il intervient comme le héro de l'histoire mais résumé il sert à rien à part à dire qu'il n'a pas d'enfants et qu'il n'est pas sorti de chez lui pendant le COVID. On ne sait toujours pas qui il est vraiment, n'y d'où il vient, on ne sait toujours rien sur lui.
    Dès lors, à la fin de le l'enquête, nous connaissons rien des femmes, rien de l'auteur, et rien de l'homme (sauf que lui il est très très méchant !).

    - un affichage d'une bêtise affolante.
    Grand coup de tonnerre dans la salle, Madame nous montre à tous le visage du grand méchant ! Et oui, elle l'a fait. Elle a montré à tous le visage de cette homme. Si nous résumons, une femme qui ne connait rien à ce que peut être un Homme fou, vient d'afficher devant tout un pays un type sûrement handicapé. Sa justification n'est nul autre que de la vengeance puéril. Elle se considère légitime à humilié quelqu'un car ''elle'' pense que c'est juste. Mais qui es tu ?? Pourquoi affiches tu un handicapé ?? La réponse est simple, de la bêtise et de la vengeance faussement justifié par des principes d'aide à des victimes. (PS : la vengeance n'a jamais rien résolu).
    Enfin pour finir, le clou du spectacle, elle retrouve l'homme et lui tend un piège.. Et oui comme si ça ne suffisait pas, madame le retrouve et lui propose un faux interview, sur quelque chose qui le touche et le recentre comme il le dit lui même. Moment qui aurait pu être très intéressant pour en apprendre réellement d'avantage, mais non cette interview sera une catastrophe ou l'objectif est l'humiliation en live et toujours, la vengeance. Un super fil conducteur dans ce film.
    Conclusion ce film est une catastrophe, un enchaînement de bêtises et de maladresse, dans un scénario lent avec une mauvaise réalisation, qui pourra sûrement satisfaire votre soif de vengeance envers la vie :)
    Nicolas
    Nicolas

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Quelle oeuvre ! Entre un polar, un documentaire, un film d'investigation. La tension qu'à réussit à amener la réalisatrice est magistrale et le film est très bien rythmé, on est tenu du debut à la fin et on rigole souvent.
    Bravo!!!
    Norbu
    Norbu

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Je suis un fan des pieds sur terre, l’émission de Sonia Kronlund sur France Culture. Le film est très intéressant.

    Plusieurs points notables :
    1) les deux brésiliennes sont incarnées par les personnes réelles alors que les quatre résidentes en France, deux Françaises, une latino -américaine (vraisemblablement cubaine) et une Franco-polonaise sont interprétées par des actrices
    2) le film se termine sous la forme d’une farce ce qui est un peu dommage ;
    3) il n’y a aucune explication sur les motivations de l’intéressé et la question de la mythomanie n’est jamais abordée ;
    4) le personnage n’est pas si méchant qu’il est présenté à la fin. Il ne s’est jamais réellement enrichi ni n’a escroqué à grande échelle aucune des femmes ;
    5) l’interview finale donne une idée du génie et du charisme du personnage qui est vraiment exceptionnel. Même si la salle rit, il est envoûtant. Il s’adapte d’une manière incroyable à Sonia Kronlund. Elle le gratifie bien mal de son génie dans une sorte de solidarité féminine de pacotille bouffonne à l’italienne.

    Cela passe très vite et les 6 femmes « victimes » toutes très différentes et aucune n’est fade ou sans personnalité. Chacune est paradoxalement une femme forte. L’on sent d’ailleurs que c’est la même chose pour la dernière femme, une autre polonaise, qui travaille paradoxalement, comme le dit le détective polonais, pour une société de sécurité et de vérification des identités …. Tout un programme et un symbole.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2024
    Ce film adapté du livre du même titre de la réalisatrice nous livre la palette complexe de cet homme aux différentes identités. Basé sur des témoignages de situations ayant réellement existées, la réalisatrice reconstitue cette histoire peu commune. Le scénario m’a cependant semblé assez confus et ce film manque aussi d’un peu de souffle et de rythme dans sa narration.

    Bernard CORIC
    Corinne76100
    Corinne76100

    50 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2024
    Une succession de témoignages contre ce type, qui s'enchaine sans grand intérêt... j'ai eu du mal à croire à cette histoire, comment est ce possible ? est ce une farce ? quelques touches d'humour cependant, et une fin très caustique qui vaut de rester jusqu'au bout
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