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    Eugénie Grandet
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    113 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Mettre en scène Balzac relève de la gageure. D'autant quand les dialogues sont riches, intenses et se déploient dans un écrin d'images de toutes beautés. C'est toute la réussite incontestable du nouveau film de Marc Dugain qui s'empare du fameux roman "Eugénie Grandet". Le récit se passe en province, dans une ville moyenne où la bourgeoise est au centre de tous les pouvoirs et tous les jeux d'influence. Le père Grandet fait partie de ces hommes convoités,surveillés de près par les habitants aisés, bien que lui, sa femme et sa fille vivent chichement dans une demeure de fortune.

    Balzac aime les figures romanesques affirmées. Le cinéaste parvient à donner vie à un personnage paternel, aussi fascinant que détestable. L'homme interprété par un Olivier Gourmet absolument fantastique, règne sur sa famille à la manière d'un despote amoureux. Il cherche à assurer que ses proches ne manquent apparemment de rien, tout en passant son énergie à ressasser sa fortune et à multiplier les investissements. L'avarice de cet homme n'est jamais ridicule. Au contraire, l'écriture soignée du film donne de la hauteur aux excès de caractère de ce père, tout autant attachant que terrifiant.

    Voilà donc un magnifique film qui permettra aux scolaires ou aux plus vieux de revisiter les classiques de littérature. En tous les cas, cette belle adaptation est une invitation à retrouver Balzac au coin d'une cheminée avec l'automne qui s'annonce.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    L'ennui voulait se faire ressentir dans la vie d'Eugénie Grandet mais le problème c'est que le spectateur que je suis a trouvé ce film d'une lenteur qui flirtait avec l'ennui également. En effet, cette énième adaptation de Balzac n'est pas à la portée de tous, tant les dialogues ne génèrent que trop peu d'émotion. Et pourtant, Olivier Gourmet dans le rôle du père tyrannique nous offre quelques joutes verbales du meilleur effet. Le film n'est pas mauvais grâce au talent des acteurs et peut permettre au grand public de découvrir une oeuvre phare de Balzac, mais l'approche austère en rebutera certainement plus d'un. Dommage...
    garnierix
    garnierix

    236 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Le film est-il ambitieux ? Non, selon certains. Sauf qu’il s’agit ici de l’ambition d’atteindre la cible visée, sans y ajouter fioritures et digressions, et de réussir à l’atteindre. En plein dans le mille ! La réalisation nous plonge dans les miasmes de la vie réduite, ennuyeuse, sacrifiée, pour du fric, pour une pauvre vision de l’honneur. "Qui ne respecte pas l'argent ne peut espérer le bonheur" dit le père avec la plus grande sincérité —de fait, sa fille lui fera remarquer un jour qu’effectivement "l'avarice est le vice le moins cher". Il croit qu’il amasse à la sueur de son front, oubliant les souffrances qu’il fait endurer à son entourage —notamment féminin —à ce titre la révolte d’Eugénie Grandet, d’abord sourde, montre un Balzac sacrément féministe avant l’heure. Et dans ce film, Olivier Gourmet est l’avarice incarnée et ne laisse pas une seule fenêtre entr’ouverte sur l’humour —un des mérites du film (de ne pas se laisser aller à la mode d’aujourd’hui quel que soit le genre). Ce n’est pas l’Avare de Molière. Tout n’est qu’ennui pour la caméra. Aucun humour dans le scénario ; la force brute de la nature humaine quand elle est modelée par une société pervertie, soumise, pitoyable… mais superbement décrite par des gens comme Balzac. Tout le monde connaît le roman de Balzac, sinon le film donnera envie de le lire, quand on aime l’analyse en long et en large de la tragi-comédie humaine. A.G.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 604 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    Film austère , assez lent ou il ne se passe pas grand chose. Acteurs correct mais sans plus. Ne donne pas envie de relire balzac.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    Felix Grandet règne en maître dans sa modeste maison de Saumur où sa femme et sa fille Eugénie, mènent une existence sans distraction. D’une avarice extraordinaire, il ne voit pas d’un bon œil les beaux partis qui se pressent pour demander la main de sa fille.

    C’est une réalisation de Marc Dugain, déjà habitué au film d’époque comme avec L'Echange des Princesses (2017), qui adapte le roman du même nom d’Honoré de Balzac, publié en 1834. Pour la 8ème fois il est transposé sur grand écran.

    J’ai trouvé qu’Eugénie Grandet est un bon drame historique.



    Je n’ai jamais lu le fameux livre Eugénie Grande, je pars donc vierge de tout point de comparaison. Le récit est vraiment agréable à suivre. Même si je ne ressors pas de passages phares, tout est fluide. Il est plaisant de suivre cette jeune femme, ainsi que son père. L’ensemble a beau avoir un ton dramatique, on ressent toutefois une certaine positivité s’en dégager.

    Surtout que le style d’époque m’a bien accroché. On se situe à Saumur, ville du Pays de la Loire, loin du Paris agité et nous offrant un beau rapport avec la nature. De plus, même si Felix Grande a une belle fortune, il préfère ne rien dépenser et vit donc de façon modeste. Tout cela nous permet d’être épuré. J’ai aussi beaucoup aimé les dialogues léchés typiques d'antan.



    Quand on sait que ces prestations verbales sont réalisées par Olivier Gourmet, c’est encore plus plaisant. Cet acteur manie l’art de la diction à la perfection, et chacune de ses répliques est un délice. Son personnage de Felix Grande donne toute la saveur à ce film. L’avarice dont il fait preuve va être la bascule et le moteur de l’intrigue.

    Par contre, j’ai été moins enchanté par celle qui est censé être le cœur, Eugénie Grandet. Je la trouve trop fade. Elle est trop passive pendant la grande majorité du film. Son actrice Joséphine Japy a véritablement une grâce naturelle. Cependant, elle a du mal à s’imposer face à la prestance d'Olivier Gourmet. À noter les prestations plutôt réussite du casting secondaire avec Valérie Bonneton et César Domboy qu’on a vu très récemment dans un autre drame historique, Le Bal Des Folles (2021) sur Amazon Prime.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Sortie peu de temps avant une autre adaptation de Balzac, voilà le Eugénie Grandet de Marc Dugain (Une exécution ordinaire, L’échange des princesses). Cette nouvelle version cinéma de ce classique de la littérature française est fait de façon toute aussi classique, avec académisme donc, mais de façon plutôt réussie. Une belle et sobre mise en scène, une histoire émouvante et cruelle, pour un beau portrait de femme, libre et en avance sur son temps. Une belle direction artistique nous offre des images superbes. Une belle distribution aussi. Olivier Gourmet toujours impeccable, Valérie Bonneton convaincante, et une Joséphine Japy belle, forte et fragile, parfaite pour le rôle. Je m’attendais à m’ennuyer, le récit est très lent, Eugénie s’ennuie dans la vie, mais je n’ai pas vu le temps passer. Les bons échos étaient donc justifiés, une belle surprise pour un beau film.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Pour moi, Marc Dugain c’est d’abord un écrivain que j’apprécie, j’ai davantage lu ses romans que je n’ai vu ses films, encore que « L’Echange de Princesses » m’avait fait bonne impression. Il a choisi d’adapter Honoré de Balzac, et se faisant, tente un pari audacieux : peut-on rendre un grand classique de la littérature du XIXème siècle suffisamment moderne pour plaire au spectateur de 2021 ? Dans la forme, on sent que Dugain a voulu apporter à son film l’ambiance qui convient à la noirceur du roman. Filmé sous un ciel perpétuellement gris, (quand il ne tombe pas des trombes d’eaux), multipliant les scènes éclairées à la bougie, rejetant toutes les couleurs vives (à part pour le personnage de Charles, fugacement), Dugain propose un film aussi austère que l’est son Félix Grandet. Nous sommes en pleine Restauration, c’est le retour de l’Ordre (après le désordre révolutionnaire et l’aventure impériale), de la contrition, comme s’il fallait expier les temps révolu qui parlaient de Liberté ou d’Egalité. La photographie du film, les costumes, la musique ultra discrète, et plus encore les décors, tout concourent à cette impression d’austérité et de petitesse. La maison des Grandet notamment, où se déroule une grande partie du film, suinte le froid et l’humidité avec tellement de réalisme que j’avais presque froid rien qu’en voyant les personnages y vivre ! Pour moi, c’était la bonne façon de construire une adaptation d’ « Eugénie Grandet », et s’il n’y avait pas quelques petits défauts, j’aurais donné à Marc Dugain un 20/20 sur la forme. Malheureusement, il y a quelques longueurs, quelques scènes contemplatives qui n’apportent pas grand-chose et durent plus que nécessaire. Et puis la fin du film est un tout petit peu trop abrupte à mon gout, on a l’impression que le générique débarque presque au milieu d’une scène, c’est un peu bizarre. A l’image d’un Félix Grandet écrasant sa famille, le jeu toujours impeccable d’Olivier Gourmet écrase un petit peu Valérie Bonneton et Joséphine Japy. Mais j’imagine que là encore, c’est très cohérent avec le sujet. Grandet possède sa famille comme il possède ses biens, il règne en maître, décide de tout, ne fait aucun cas d’une autre opinion que la sienne. C’est un homme que l’amassement de richesse rend littéralement fou, il amasse pour amasser, n’en profite aucunement. Pire, il semble jouir du malheur financier de ceux l’entourent, comme si leur infortune allait faire croitre la sienne, tel des vases communicants. C’est la version noire et tragique de « L’avare » de Molière, Harpagon faisait rire, Félix Grandet fait peur. Valérie Bonneton est très bien, dans un rôle très effacé, on est quand même un peu frustré de lui voir octroyer si peu de scènes et si peu de dialogues. Joséphine Japy est délicieuse, tout d’abord fraiche et solaire, cette héritière toute jeune elle semble s’éteindre au fur et à mesure des brimades paternelles. spoiler: Sa mue, de jeune fille timide et romantique en femme forte et indépendante, cruellement, ironiquement, c’est à son père si ignoble qu’elle le devra.
    « Eugénie Grandet » est un classique, l’adapter en 2021, c’est forcément essayer de le couler dans l’air du temps. Le scénario prend donc le parti d’insister sur l’émancipation d’Eugénie. Au début du film, elle veut désespérément se marier car c’est ce que la société et la religion exige d’elle. spoiler: Le refus paternel sera tellement ferme, obstiné, inflexible qu’il aura sur Eugénie un effet inattendu et presque ironique : celui de lui épargner un mariage sans amour, un mariage de convenance dans lequel elle se serait étiolée comme sa mère. Bien involontairement, par avarice et égoïsme, Félix Grandet offre à sa fille, sa seule héritière, une vie de femme comme bien peu au XIXème siècle pouvait en jouir. On ne le sait pas forcément, mais le XIXème siècle est un siècle ultra misogyne, bien plus que le siècle des Lumières qui vient de s’achever. Eugénie Grandet est, à son corps défendant et par la faute d’un homme, une femme forte qui saura dire « non ». Si ça, ça n’est pas un message moderne ! La jeune Eugénie Grandet de Marc Dugain est une héroïne « féministe » dans une époque de régression, elle se remarque comme une fleur sauvage qui aurait poussé au milieu du béton.
    Malgré ses petits défauts, le film de « Marc Dugain » est une adaptation pertinente et moderne. C’est un film, j’en conviens, bien peu glamour sur le papier. Mais si on fait l’effort d’aller le voir en salle, on en sort plutôt convaincu.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2022
    Austère réalisation avec une photographique glaçante et des contre-plongées systématiques pour les 2 personnages centraux : l'ogre et la fragile.
    Nous avons les vouvoiements familiaux, les courants d'air dans la demeure, un patriarcat étouffant qui réduit les femmes à des activités subalternes, un régime de la "Restauration" accentuant l'affrontement Paris-Province, des notables profiteurs,...
    GOURMET impitoyable avare : "Tu es une malédiction", "Eugénie est une progéniture déshonorante", "Tu ne te marieras pas" (pour ne pas avoir à payer une dot).
    Et Eugénie refuse tous les prétendants : "Je ne serai pas votre animal de compagnie".
    Magnifique!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    Une adaptation contemporaine remarquable! Très bien écrit et très bien joué, avec des personnages féminins comme on aimerait en voir plus...
    Kiberen
    Kiberen

    23 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Première des deux adaptations d'Honoré de Balzac pour cette fin d'année, "Eugénie Grandet" arrive avec une volonté d'inclure le passé au présent, en déterrant une œuvre profondément féministe malgré son grand âge, en avance sur son temps, afin de montrer que les combats actuels ne datent pas d'il y a moins de 100 ans. Une intention tout à fait louable, si seulement son application ne convergeait pas vers l'ennui.

    Car si "Eugénie Grandet" présente des enjeux intéressants et des personnages forts (Olivier Gourmet toujours aussi incroyable et Joséphine Papy qui se confirme comme une révélation) et que le film présente une direction de la photographie marquée, il souffre cependant de deux grands problèmes.

    Le premier réside dans la transcription du texte qui donne une salve constante de dialogues littéraires dans lesquels le casting peine parfois à donner de la vie, et qui s'accorde à créer un rythme lent, très lent, beaucoup trop lent au bout d'un moment. Sans être inintéressant, le film présente un rythme et une grammaire visuelle dans le mouvement qui sont assez pauvres et confère un côté trop classique, bien que cela puisse être le but recherché.

    Ensuite, il y a un décalage clair entre la volonté de mettre en avant Eugénie Grandet une héroïne féminine et féministe qui souhaite son indépendance face au patriarcat et aux dogmes de la famille, et l'éléphant dans la pièce présent durant tout le film, à savoir l'inceste. Eugénie souhaite prendre congé de la main de fer de son père pour être une femme indépendante, et si c'est une volonté qu'elle a depuis longtemps, elle prend courage lorsque elle tombe amoureuse de son cousin Charles. Et bien qu'il faille se remettre dans le contexte de l'époque, où la ruine était un déshonneur plus grand que faire zizi-panpan avec son cousin, cela créé un décalage de valeurs entre un combat social moderne et un combat sentimental passéiste qui met plus mal à l'aise qu'autre chose.

    On veut soutenir Eugénie, mais le moindre contact physique avec Charles créait en moi un malaise instantané. Et cela nous détourne parfois du vrai message de l'œuvre, à savoir l'obsession de la société pour les héritages, les possessions financières et le déshonneur que constitue la pauvreté où les dettes, une obsession qui nous détourne des sentiments les plus sincères. Eugénie le dit elle-même, les dogmes y compris religieux elle n'y croit pas, elle veut simplement croire à quelque chose de pur, entre elle et la nature, que ce soit la nature de la terre ou la nature humaine.

    Trop pauvre sur beaucoup d'aspects, visant juste par moments, le film est, dans l'ensemble, correct, mais n'a guère éveillé plus que ça mon attention, surtout en tant qu'objet cinématographique.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2022
    Difficile d'imaginer que le livre de Balzac présente un quelconque intérêt quand on voit le tunnel que représente cette adaptation de Marc Dugain : tout y est d'une platitude extrême, si ce n'est la bonne performance, encore une fois, d'un Olivier Gourmet qui porte ce film à bout de bras.
    Rémy
    Rémy

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    L’ambiance du roman de Balzac est fidèlement restituée, même si on aurait souhaité un père Grandet plus taiseux, et l’histoire restituée de façon presque fidèle. Marc Dugain, le réalisateur qui est aussi le scénariste, prend la précaution de préciser dans le générique qu’il s’est « librement » inspiré du roman. En effet, il veut faire d’Eugénie une féministe avant la lettre. Si Balzac a pu décrire avec lucidité le destin de femmes ayant su s’abstraire des conventions de l’époque et aller au bout de leur destin, on ne voit pas trop à quoi répond un tel choix… si ce n’est à une complaisance envers l’esprit du temps. Or cela trahit non seulement l’œuvre (d’où la précaution du générique) mais passe à côté de son message essentiel. La liberté qu’Eugénie s’offre en se mariant in fine à Bonfonds, sans lui accorder aucun des droits que lui ouvre le mariage, est le moyen qu’elle imagine pour demeurer à la fois dans les conventions de son époque et libre. Car elle conserve ainsi sans aucune entrave la liberté de continuer à aimer Charles (malgré lui) et de refuser d’avoir un enfant qui ne serait pas de lui. Cela est fort, très fort et on est bien loin du cliché modernisant de la femme libérée du féminisme.
    Lorsqu’on adapte une œuvre majeure de la littérature d’une certaine époque, on doit soit lui être un très fervent et très fidèle serviteur, soit s’en servir comme d’un prétexte pour aller au-delà et chercher à démontrer ce que qu’elle aurait aussi pu signifier dans un autre contexte ou d’un autre point de vue. Dugain rate complètement son affaire en se situant dans un entre-deux qui n’apporte rien parce qu’il n’a pas compris ou voulu faire confiance au génie de Balzac. Il le prouve en travestissant la liberté que s’est créée Eugénie sous les horripeaux d’une futile et tout aussi moderne envie de voyager (il n’y a guère dans « la Comédie humaine » de personnages plus enracinés que les Grandet). Si Dugain manque ainsi de hauteur il faut reconnaître que sa direction et son choix d’acteurs sont assez remarquables.
    Maximus28
    Maximus28

    43 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Très beau film , très bons acteurs , sens historique ..enfin un grand et beau film sur les toiles. Ça change des navets qui sortent à longueur d'année
    Sandy06
    Sandy06

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2022
    J'attendais ce film avec impatience. Mais quelle déception ! C'est long et d'une platitude exaspérante... Bref, ennuyeux.
    On a du mal à aimer ses personnages austères et froids. Pourtant Joséphine Japy est magnifique mais elle n'arrive pas à nous toucher... Dommage : Aucune émotion ne ressort de cette histoire. Donc le film est raté; Personnellement, je vais au cinéma pour ressentir des sensations, rire, pleurer, être ému. Mais là rien du tout ! Beau gâchis !
    Leandre H
    Leandre H

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Ce film est remarquable en ce qui concerne les atmosphères posées par la mise en scène, et les jeux de couleur : en intérieur, on a l'impression d'être devant des scènes de Vermeer, éclairées parfois en clair-obscur, souvent en jouant sur les ombres et les lumières. Le casting est également épatant, en particulier Olivier Gourmet en patriarche consumé par son avarice, ou Joséphine Japy en fille effacée se révélant progressivement. Néanmoins, il n'ya aucune alchimie entre Eugénie et Charles : soudainement, voilà qu'ils s'aiment ! La faute au découpage du film et aux dialogues, maladroitement adaptés du récit d'origine.

    Il y a quelques bonnes scènes, mais je ne me suis pas senti engagé dans l'histoire en général. Mais encore, c'est la composition de l'image qui m'a échappé : pourquoi un tel format, entre le 4/3 et le 16/9 ? Il n'a pas son intérêt ici.
    Les jeux de focales censés apporter du mystère quand au floutage régulier d'Eugénie au début... ne font que donner l'impression que ce n'est pas maîtrisé. Aussi, la musique, présente à 3 ou 4 reprises dans le film, se réduit à un vague piano qui se veut émouvant, mais qui semble juste hors-sujet car souvent au mauvais moment, et sans véritable thème.

    Le film a été présenté par le réalisateur comme un "film d'auteur" : voilà un beau discours, si seulement il y avait une véritable vision cinématographique singulière derrière. Tout de même, il a le mérite d'avoir su porter à l'écran un tel roman avec une certaine fluidité, mais le film manque de crédibilité pour moi.

    Voilà un film utile pour s'initier à l'univers balzacien et qui retranscrit avec fidélité l'ambiance du roman, mais qui aurait mérité plus d'audace et de rigueur.
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