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Kinopoivre
29 abonnés
200 critiques
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1,0
Publiée le 30 octobre 2013
TOUS les films de Resnais sont d'un chiant qui dépassent largement la moyenne. Mais il est convenu de le considérer comme un génie. La chose n'est pas rare, on fait pareil avec Tarantino, Kechiche, Scorsese, les frères Coen, Malick, Bergman, Bertolucci, Garrel, Breillat et un tas d'autres.
Qui a vu "L'année dernière à Marienbad" comprendra ce que je veux dire.
Quelle catastrophe, quel ennui, seules les dernières minutes arrachent un brin de curiosité, le reste est terriblement lourdingue, pompeux, sans légèreté, et surtout sans intérêt. Ce n'est même plus un ennui poli, mais un ennui profond que dégage ce film. Le message? on ne s'y intéresse pas le moindre du monde très rapidement, juste luttant pour rester concentré sur le film et ne pas être tenté de penser à autre chose, pour lui laisser une chance, mais non, on arrive au bout et voilà 1h50 de perdue totalement. Pourtant je n'ai rien contre Resnais dont j'avais trouvé très réussi Smocking-No smocking par exemple, qui était original ET maitrisé, maitrise totalement absente ici.
Audacieux par son concept brouillant les frontières entre réalité et création qui ne peut éviter la mise en abîme ("On dit que mes recherches de style entraînent un certain manque de sensibilité. Je dirais que le style c'est l'émotion sous sa forme la plus dépouillée") cette fantasmagorie intrigue en présentant l'œuvre en train d'être créée, tant par les scènes aux dialogues en évolution constante que par la voix narrative de l'auteur qui commente, juge ses personnages ou se laisse surprendre par eux. Cependant la répétition du procédé finit par lasser, empêchant une solidité du scénario ou une lisibilité en-dehors du jeu même proposé. Dense par son exploration de la psyché auctoriale mais au charme purement intellectuel.
Un vieil écrivain malade (John Gielgud) imagine ce qui sera probablement sa dernière oeuvre. Son sujet est encore indécis, incohérent et, filmé par Alain Resnais, illustre les pensées parfois profuses de son auteur. La mort et l'euthanasie, une querelle familiale sont au coeur d'une fiction à peine ébauchée, sans queue ni tête, répondant aux idées noires du romancier. Ainsi, Resnais met en scène le mécanisme de la création littéraire, un composé de fiction, de fantasmes ou de situations vécues. Le fils de l'écrivain est le personnage central de son récit rêvé, procureur rigide et intolérant, un être méprisable placé au coeur d'un psychodrame, un figure un peu floue, mal définie, qui pourrait être alternativement lui-même et le double de l'écrivain. Comme toujours chez Resnais, la mise en scène est prépondérante. Complexe, ludique (spoiler: ce footballeur , par exemple, qui se glisse, incongru, comme un parasite dans les pensées de l'écrivain) elle enrichit l'intérêt et l'originalité d'un sujet aux multiples facettes, qui réserve des surprises suivant une certain nombre de faux-semblants.
le film le plus intelligent qu'il m'ait ete donné de voir;tout y est parfait: du scenario aux dialogues brillantissimes, de la realisation parfaite, des interpretations originales , des decors inouis d'imagination de A Trauner . a voir pour la maestria de Resnais terriblement inspiré!!!!
Ah ah, le film dans le film, l'histoire dans l'histoire... Le film ne fait que copier "Le Magnifique" de P. de Broca avec Belmondo, ne trouvez-vous pas ?... En moins rythmé bien sûr.
Un des films les plus chiants qu’il m’ait été donné de voir ! Fantasmes d’un vieil homme, prétextes à des allégories hermétiques : si on les comprend on fait partie de l’intelligentsia, sinon on est stupide ! Pour les adeptes des énigmes pseudo intellectuelles. Pour info, mon prof de philosophie l’a vu 7 fois sans tout comprendre. Pour info encore, le cinéma s’est vidé au bout d’1 heure (si, si, ils ont essayé de comprendre !). Moi, lycéenne de terminale à l’époque, j’ai dû rester jusqu’au bout : un pensum !