Quand même étonnant de voir un film de yakuza qui se déroule au Brésil. Cela surprend avec cette histoire située dans le district de Liberdade, à São Paulo, mais cela reste fidèle à l'œuvre d'origine, le roman graphique "Samouraï Shirô" de Danilo Beyrouth. On y suit Akemi, une fille d'origine japonaise, dont la route croise celle d'un homme amnésique qui se balade avec un katana à sa sortie de l'hôpital. "Yakuza Princess", c'est grosso modo une histoire de pouvoir, d'honneur et de retrouvailles familiales ensanglantées. Les scènes d'action, la chose la plus intéressante du film, sont plutôt bien exécutées. C'est animé, violent et très sanglant. J'aurais quand même aimé en voir plus pour compenser cette histoire ennuyeuse avec Akemi qui tente de comprendre ce qui arrive. Le problème, c'est que c'est une fille qui est très longue à la détente. L'histoire est tellement lisible que l'on se demande pourquoi ça prend des plombes pour entrer dans le vif du sujet. On assiste à des courses-poursuites et des rencontres ponctuées de quelques bastons. C'est répétitif et barbant. C'est dommage de ne pas avoir davantage exploré et exploité ce lien culturel entre le Brésil et le Japon pour en faire un film dépaysant, car si l'on veut voir un vrai bon film de yakuza, ce n'est pas sur ce film-là que l'on va s'attarder.